Hydrasynth, nouveau synthé polyphonique de mutant

Selon la présen­ta­tion d’ASM, le Hydra­synth est un synthé­ti­seur poly­pho­nique VA destiné aussi bien aux desi­gners sonores qu’aux musi­ciens. Il est proposé en deux éditions, l’une équi­pée d’un contrô­leur à ruban, de molettes de pitch bend et de modu­la­tion et d’un clavier de 49 touches Poly­touch proprié­taire sensible à la vélo­cité et offrant de l’af­ter­touch poly­pho­nique, et l’autre au format desk­top compre­nant 24 pads poly­pho­niques sensibles à la pres­sion.

Les deux modèles de Hydra­synth embarquent trois oscil­la­teurs avec 219 formes d’onde, les deux premiers oscil­la­teurs offrent de plus un mode Wave­list maison qui permet de choi­sir huit formes d’ondes parmi ces 219, de les arran­ger dans une table d’onde et de les morpher. 

Les deux premiers oscil­la­teurs sont ensuite envoyés dans des Muta­tors, des outils de modu­la­tion offrant plusieurs options de trai­te­ment (FM linéaire avec plusieurs sources dont les entrées externes, Waves­tack créant cinq copies du son entrant et permet­tant de les désac­cor­der, Hard Sync, largeur d’im­pul­sion, PW Squeeze pour créer un son plus doux, PW ASM qui divise le signal en huit slices pour appliquer de la modu­la­tion de la largeur d’im­pul­sion indi­vi­duelle, et Harmo­nic Sweep qui balaie les harmo­niques du son entrant). Les Mutants peuvent aussi géné­rer leurs propres formes d’onde en modes FM et Sync et vous pouvez choi­sir d’autres oscil­la­teurs comme source de modu­la­tion.

Les trois oscil­la­teurs passent égale­ment dans une section de mixage pour régler leur pano­ra­mique et le niveau des sources d’en­trée, un géné­ra­teur de bruit, un modu­la­teur en anneau et deux filtres pouvant être confi­gu­rés en série ou en paral­lèle. Le premier offre onze types de filtrage et le second s’ins­pire du SEM et offre un balayage continu passe-bas vers passe-bande puis passe-haut avec une pente de 12 dB/octave.

Ajou­tez à cela cinq LFO avec dix formes d’onde, délai, fade in, trois modes de déclen­che­ment, mode one-shot et même un mode Step permet­tant de créer des patterns de huit pas ; cinq enve­loppes DAHDSR avec réglage du temps en secondes ou en divi­sions tempo­relles et fonc­tion de bouclage pour créer des LFO dont la forme pourra être contrô­lée en tension dans la matrice de modu­la­tion ; ladite matrice de modu­la­tion offrant 32 routings, 29 sources et 155 desti­na­tions (y compris les entrée et sortie CV Mod et les MIDI CC) ; un arpé­gia­teur avec options Ratchet et Chance pour la géné­ra­tion aléa­toire et la possi­bi­lité de modu­ler les para­mètres. Enfin, vous pour­rez appliquer des effets pré et post, sauve­gar­der 128 patches dans quatre banques, profi­ter de commandes macros, gérer le pano­ra­mique des voix ou encore le mode de jeu, etc.

La connec­tique sur l’Hy­dra­synth se compose d’en­trées et sorties CV et Gate, d’une entrée et d’une sortie horloge, d’un trio MIDI, d’un port USB MIDI et d’en­trées pour pédale d’ex­pres­sion et de sustain.

L’Hy­dra­synth sera dispo­nible en novembre prochain. Les tarifs annon­cés sont de $1 299 pour la version clavier et $799 pour le modèle à pads. Plus d’in­fos sur www.ashun­sound­ma­chines.com.