SOMA laboratory prépare-t-il le synthétiseur du futur ?

SOMA labo­ra­tory lève le voile sur un produit actuel­le­ment en cours de déve­lop­pe­ment et qui devrait faire parler de lui : le FLUX. Il s’agit là d’un synthé­ti­seur contrôlé sans contact, utili­sant le magné­tisme pour permettre la modu­la­tion de plusieurs para­mètres sur les axes X, Y, et Z. Il est clair, et la marque ne s’en cache pas : cette nouveauté est large­ment inspi­rée du There­min, qui offre une manière unique de contrô­ler le son en bougeant les mains en l’air, sans rien toucher. Toute­fois, et contrai­re­ment à son inspi­ra­tion, le FLUX fonc­tionne sur un prin­cipe magné­tique.

Deux arcs magné­tiques sont pres­sés entre les doigts, et l’in­ter­face est un capteur magné­tique multi­po­laire qui enre­gistre les posi­tions et les mouve­ments des arcs. La coor­don­née X de l’ar­chet droit contrôle la hauteur de la note jouée, tandis que la coor­don­née Z contrôle le volume. À gauche, les trois axes contrôlent diffé­rents para­mètres de synthèse. Un aimant étant doté de deux pôles, le FLUX détecte égale­ment les angles des archets : l’in­ver­sion de ce dernier sur l’axe Y modi­fie l’oc­tave, et l’in­cli­nai­son gauche-droite sur l’axe X contrôle deux para­mètres de modu­la­tion indé­pen­dants. À gauche, ce sont les timbres qui sont modu­lés : le capteur timbral possède six pôles et enre­gistre indé­pen­dam­ment les champs magné­tiques posi­tifs et néga­tifs.

Côté synthèse, le FLUX est basé sur un DSP et comprend des effets spatiaux inté­grés. Les modes mono­dique, duopho­nique et poly­pho­nique sont propo­sés, ainsi que des fonc­tions de stac­cato et de quan­ti­fi­ca­tion (dont du vibrato).

Comme indiqué au début de cet article, FLUX est actuel­le­ment en cours de déve­lop­pe­ment. Le construc­teur infor­mera sa commu­nauté de l’avan­cée du projet. En atten­dant, retrou­vez tous les détails dispo­nibles sur le site de SOMA labo­ra­tory.