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Sujet Placement des contre

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Sujet de la discussion Placement des contre
Salut à tous,

Je ne suis pas sectaire donc bienvenus à tous les chanteurs et chanteuses lyriques/variétés même si ce post s'adresse plus particulièrement aux lyriqueux.

Voilà, depuis quelque temps déjà, j'atteinds le contre-ut sans difficulté en vocalises, désormais je sors des contre-sol mais pas sur tous les phonèmes d'où le sujet de ce post.

Selon ma prof, la voyelle "i" est la plus propice au placement du sur-aigu (après le contre-ut), ensuite viennent le u, le é, le O et le A et encore cela dépend ... parfois le A vient avant le O.

Comment vos profs vous font bosser les contre-ut et autres suraigus, privilègent-ils certains phonèmes plus que d'autres ou bien cela relève-t-il de caractéristiques individuelle à savoir que certains passeront mieux le A d'abord suivi du I et ensuite du U etc ... ?

Bien entendu j'espère ne pas être trop réducteur mais je m'adresse principalement aux ténors.

En ce moment, je chante l'air de Faust (cavatina) avec un beau contre-ut, je le passe tranquillement (pas en voix de tête) et il y a même de la place pour monter encore plus haut mais encore faut-il trouver les airs, peut-être chez Rossini.

Sur ce
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21 consultations et par une seule réponse, alors où sont passés les ténors et autres lyriqueux ??
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Hors sujet : Effectivement c'est malpoli de tourner le dos à Rossini :(((

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Salut..
bon, moi mon cas est un peu particulier puisque ceux qui suivent depuis longtemps savent que je chante contre ténor et non ténor...mais dans mon travail et de ce que j'ai vu, ça depend vraiment des caractéristiques personnelles : typiquement pour moi, je place mieux un a qu'un i, et un i mieux qu'un o...donc je prefere toujours travailler d'abord le a pour bien me placer avant de passer à un autre phonème.
je pense donc que le mieux c'est de regarder quel phonème te place automatiquement bien..et de commencer par celui là.
certains phonèmes permettent peu etre d'avoir l'impression de monter plus facilement, mais si c'est pour etre mal placé ça vaut pas le coup...
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Alors en même temps, c'est quoi la question ?

Le "i" est effectivement plus propice aux notes aiguës (mais attention à la remontée du larynx, qui est justement favorisé par cette voyelle), pour le reste, tout dépend du placement, j'avais par exemple, beaucoup de mal sur la prononciation en "a", jusqu'au jour au j'ai mieux effectué mon placement au niveau de la machoire, à partir de ce moment, le "a" était devenu la plus belle voyelle que je sortais.
En revanche, je ne suis pas sûr d'avoir passé les contres sur cette vocalise, même si c'est très probable.

Mais là où ta question demeure obscure, c'est qu'il ne s'agit pas uniquement des Contres, c'est valable pour toutes les notes, enfin pour ma part, il n'y a pas de différence entre les hauts-médiums et les aiguës/sur-aiguës dans le travail des voyelles, la difficulté est juste moindre. :noidea:

Alors oui il y'a certaine voyelle plus accessible, mais ça tu as l'air de le savoir, pour mieux les obtenir, c'est au niveau du placement, donc en clair c'est quoi exactement ta question ?
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Citation : 21 consultations et par une seule réponse, alors où sont passés les ténors et autres lyriqueux ??



Ca va, ça va on arrive… :P:

Je plussoie globalement la série que tu donnes, moi c'est plus /i-é-a-o-u/, c'est ce que j'ai appris moi aussi. Cette série va des voyelles les plus brillantes aux voyelles les plus sombres, et des voyelles les plus devant à celle qui sont le plus derrière. Il est donc logique que ce soit dans cet ordre que l'aigu soit le plus facilité. Mais je pense que chaque chanteur aura ses préférences, telle ou telle voyelle peut mieux fonctionner en fonction de son timbre, de la largeur de sa voix, son niveau actuel etc.

J'ai l'impression que cette série fonctionne très bien chez les ténors, mais peut-être que les basses baryton voudront des voyelles plus ouvertes pour les aigus.

Enfin, pour les femmes, la modification vocalique nécessaire pour les contres est trop importante pour garder une voyelle définie (tout son devient plus ou moins A)

Personellement, c'est le [u] (ou) qui donne les meilleurs résultats pour moi, mais aussi le "i". Ces voyelles sont bien "hautes" (niveau résonnance). De plus, elles permettent de conserver une ouverture buccale pas trop large, ce qui évite de faire des sons trop ouverts dans l'aigu.

Quad tu parles de "contres" : personnellement, j'ai la sensation que les notes de Si3 à Contre-Fa4 sont en fait toutes "placées" pareilles, comme si c'était un registre à part. Il n'y a plus de modification à faire une fois arrivé là haut, juste assurer le soutien. Je sens bcp moins la différence entre les voyelle dans la bouche (vu qu'à l'intérieur c'est ouvert au max !!), même si elles sont toujours bien différenciées.

Voilà voilà…

F.

EDIT : à noter que dans "Salut ! Demeure" (Faust), les ténors aiment à chanter "sa préSENce" sur le contre-ut, qui a historiquement a remplacé [i]"se deVIne". J'entends souvent la justification que c'est à cause du qui serait difficie à produire sur cette note, ce qui contredit évidemment ce que j'ai dit plus haut… :??: Je n'ai encore d'avis précis sur la question, quand je serai ténor lyrique j'essaierai l'air en j'en reparlerai :clin:
Mais c'est aussi vrai que les nasales (voire la nasalité extrême de certaines voyelles qui ne devraient pas l'être) aident pas mal (pour certains) dans l'aigu, cf. J. D. Florez…
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:?!:

Alors, si je puis me permettre, juste par curiosité, qu'entends-tu par :

Citation : J'ai l'impression que cette série fonctionne très bien chez les ténors, mais peut-être que les basses baryton voudront des voyelles plus ouvertes pour les aigus.


C'est quoi pour toi des "Voyelles plus ouvertes" ?


Par contre, c'est marrant que tu cites la voyelle "u" (ou) comme efficace dans les hauteurs, car pour ma part, le "é" semble bien plus efficace (même si c'est à mon sens une voyelle passe-partout).
Je trouve le "u", quand il est parfaitement placé, bien mieux rendu dans les graves (les vrais graves, pas les médiums), car il s'agit d'une voyelle qui, de part nature, s'essoufle, elle n'est jamais aussi parfaite que lorsqu'elle sort, se perdant sur la tenue.
Or, s'il y'a bien quelque chose qui est indiscosiable aux aiguës c'est bien la tenue, d'où l'appellation de la voix aiguë d'homme.


Pour ton air de Faust, même si tu as dû oublier un mot quelque part, j'espère avoir compris que c'est "Se devine" qui a été remplacé par "Sa présence", à cause de la prononciation trop difficile de la précédente ?
Ca n'a rien de très étonnant dans le sens ou ce n'est pas nécessairement le "i" qui gêne, mais bien le virage que doit prendre la voix (son mécanisme) à ce moment là pour sortir une voyelle "i" après "e" "dEvIne".
Pour s'en rendre compte, je pense qu'un simple essai en Fausset suffira.

S'il s'agissait d'autre chose (ta précision de la voyelle "i" avant "Sa présence" me met un doute) je te laisse éditer.
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Citation : C'est quoi pour toi des "Voyelles plus ouvertes" ?



Des voyelles produites par une ouverture de bouche (de mâchoire en fait) plus importantes.
A est plus ouvert que i par exemple.

Ce que je voulais dire, c'est que j'entends souvent les baryton et basses faire pas mal de modifications de voyelles sur leurs aigus : elles tendent à s'ouvrir, il est parfois difficile de trouver des voyelles "fermées" (i, é, u) pures dans cette zone. En ténor, c'est quelque chose que je m'interdis, vu que ça m'ouvre trop ma voix et compromet l'aigu. Même si la gorge est très ouverte, la voyelle reste définie.

Ce que je suppose :les basses barytons ont besoin d'ouvrir leurs sons là-haut afin de conserver un timbre riche dans l'aigu. Des voyelles plus ouvertes permettraient celà. Des témoignages ? :clin:

Citation : Par contre, c'est marrant que tu cites la voyelle "u" (ou) comme efficace dans les hauteurs, car pour ma part, le "é" semble bien plus efficace (même si c'est à mon sens une voyelle passe-partout).



Le é aussi fonctionne bien aussi chez moi ; mais l'avantage du "u" c'est d'obliger à d'ouvrir l'arrière de la gorge (ce que le é ne fait pas).
C'est vrai que le é donne un excellent timbre dans l'aigu, mais comme je suis assez léger, je n'ai pas besoin "d'amplifier" mon timbre dans les aigus (il est déjà assez clair !). J'ai surtout besoin de penser à garder la gorge ouverte, et le U m'aide pour ça.


Citation : Or, s'il y'a bien quelque chose qui est indiscosiable aux aiguës c'est bien la tenue, d'où l'appellation de la voix aiguë d'homme.



Je comprends pas :???:


Pour le Gounod : oui désolé ! J'édite. Et je comprends et suis d'accord sur la raison que tu donnes.

F.
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Enfin des réponses, en fait il n'y a avait pas vraiment de question juste un point de réflexion par rapport à un sujet précis.

En fait, ma prof ne me fait monter pour l'instant que sur la voyelle "i" et au-delà du contre-ut, mais la bougresse fait en sorte depuis le début de mes cours de chant (+05 ans) de ne jamais oh grand jamais montrer son clavier ! donc je ne sais jamais sur quelle note je me situe !

Avec l'habitude, je sais à peu près où je me situe car elle me demande d'ouvrir légèrement la mâchoire à partir d'un certain aigu, j'ai reproduit chez moi les sensations et je dois ouvrir à partir du si aigu et encore ...

Samedi lors de mon cours, j'ai bien tenté d'en savoir un peu plus sur les montées de sur-aigus au-delà du contre-ut mais elle n'a jamais été très bavarde donc j'ai été gentiment "éconduit", juste ais-je eu droit à l'explication que c'était normal pour ce qui me concernait que je monte très haut sur le "i", that's all ! d'où mes interrogations.

Le ou pour moi est une horreur, je n'ai pas encore trouvé sa place même si je sais que c'est un mélange du "O" et du "U", mais hier j'ai réussi à placer un "OU" sur un contre-ré tranquillement.

En fait plus j'y pense, plus je crois que ces considérations sont personnelles à chacun et vos réponses m'apportent des éléments de réflexions.

Certains montent d'emblée sur le "A" qui est l'un des phonèmes les plus ouvert, d'autres sur le "OU" et d'autres sur le "I" qui revient tout de même assez souvent.

Apparement, le prof doit entendre la voyelle qui fera la place aux autres qui doivent en principe naturellement trouver leur place mais le chemin est long.