Compositeurs de musiques de films : aidez-moi à analyser leurs techniques (accords, mélodies.)
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Neverland
j'écoute beaucoup de musiques de films, et j'aimerai que vous m'aidiez à analyser les techniques de certains compositeurs.
Je sais que ma question est extrêment large, mais toutes les contributions sont les bienvenues.
Ce que je cherche à savoir, c'est la manière dont certains compositeurs construisent leurs progressions harmoniques, la manière dont est composée leur mélodie, leur rythme... bref les trucs qui dont leur particularité
Je vous met une liste d'exemples (pris complètement au hasard) :
"Hans Zimmer, dans ## exemple, utilise la progression d'accords suivante : # | # | # | #. C'est ce qui donne ce côté dramatique à sa musique."
ou aussi par exemple :
"sa mélodie (#, #, #, #, #, #) est mise en valeur car elle semble appartenir à telle tonalité, alors que c'est telle autre tonalié..."
ou alors :
"Thomas Newman utilise souvent cette méthode dans ses mélodies au piano : il décortique un accord avec main gauche la basse, et main droite une tierce ou une quarte qui joue les notes en même temps... par exemple sur telle ou telle musique"
ou bien encore :
"Danny Elfman utilise dans telle musique une progression d'accords en changeant habilement de tonalité, #mineur puis #majeur, c'est ce qui crée le côté fantastique..."
"James Newton Howard utilise du 5/4 sur telle partie pour donner un côté tribal..."
niveau mélodie / accords / harmonie, ceux qui m'intéressent le plus sont Hans Zimmer et James Newton Howard
merci à tous ceux qui contribueront à mon sujet, et qui donneront de l'inspirations à tous ses futurs lecteurs
Wolfen
Développeur de Musical Entropy | Nouveau plug-in freeware, The Great Escape | Soundcloud
oryjen
Citation : Comment en quelques sortes s'inspirer de certains et plusieurs morceaux connus et les transformer et les trancender pour en faire des mélodies originales.
A mon avis, sauf à faire le tâcheron qui applique sa recette, ce qui donne la plupart du temps un truc lourd et téléphoné, il est à peu près impossible de s'in,spirer d'une mélodie existante pour en créée une autre.
la mélodie est un truc qui vient te chanter dana l'esprit...ou ne vient pas.
Tu peux par contre récupérer l'arrangement d'un maorceau (sans la mélodie) et t'en servir de base pour coller dessus qqch de ton crû.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
Citation :
A mon avis, sauf à faire le tâcheron qui applique sa recette, ce qui donne la plupart du temps un truc lourd et téléphoné, il est à peu près impossible de s'in,spirer d'une mélodie existante pour en créée une autre.
Pas sûr, ça... Suppose que tu aies une idée de mélodie qui dure 20 secondes, et que tu veuilles faire un morceau qui dure 2 minutes ?
Tu colles plein d'autres derrière ? Ca va faire drôle...
Ou bien tu cherches à développer (modifier, compliquer, simplifier, ralentir, accélérer, changer la métrique...) ?
Et peut-être qu'à force de "tâcheronner" ainsi, cette démarche deviendra presque naturelle... comme ce qui s'est passé pour le reste (connaissance du solfège ou de l'instrument, d'abord très scolaire, puis petit à petit "intégrée")
oryjen
Tu vois Miles Davis tricoter son truc avec du solfège?
Tu vas me répondre qu'il avait intégré son solfège.
Je te répondrai qu'il l'avait oublié, répudié...S'il l'avait jamais appris...
Selon ses propres dires, il écoutait la terre pour qu'elle lui souffle sa musique.Il devait être retourné à la Tribu primordiale, ou qqch comme ça.
Bon j'arrête tout de suite, parce que c'est un sujet polémique. Je vais encore me prendre un blâme.
Adieu.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Laurent Juillet
Anonyme
Citation :
Les recettes ne conduisent pas aux belles choses. Elles permettent juste de se couler dans ce qui est admissible culturellement.
Tu vois Miles Davis tricoter son truc avec du solfège?
Tu vas me répondre qu'il avait intégré son solfège.
Je te répondrai qu'il l'avait oublié, répudié...S'il l'avait jamais appris...
Comme dit Laurent Juillet, chacun sa méthode.
Car, autre exemple, Beethoven, lui, a laissé des brouillons témoignant d'un travail acharné avant de fixer le forme définitive de ses thèmes.
Ce sont deux exemples extrêmes (et d'ailleurs ne crois-tu pas qu'il y a dans l'improvisation quelque chose qui ressemble à du développement ?)
a.k.a
Laurent Juillet
Hors sujet : En vacances...
a.k.a
Guillaume du HAVRE
sachant que connaitre de nombreux airs est nécessaire à la composition,
comment dépasser les morceaux qu'on connait et créer des airs totalement originaux qui ne ressemblent à rien d'autre
comment dépasser notre plafond d'improvisation pour les bouquets finaux ou les bouquets intermédiaires,
comment faire fructifier et progresser le mieux possible notre travail ?
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