Sur l'origine du "C" : ce n'est pas un "C", c'est un cercle brisé. Au départ la division des valeurs la plus en vogue était une division par 3, dite "parfaite", par analogie avec la Trinité (on se croirait en Iran, LOL). Sous cette "mensuration" parfaite, une note carrée (appelée brève à l'époque) valait 3 rondes (semibrèves). Le symbole de ce "tempus perfectum" était le cercle (perfection des sphères célestes, le cercle n'a pas d'angle, etc). Donc, tout naturellement le temps imparfait binaire était annoncé par un cercle brisé (la brève valant alors deux semibrèves).
Aujourd'hui on écrit en valeurs plus petites, mais c'est une habitude culturelle, pas une accélération. Que j'écrive anciennement brève (carrée) semibrève (ronde) semibrève, ou comme aujourd'hui si j'édite pour un lecteur moderne blanche noire noire ou même noire croche croche, c'est dans tous les cas la même musique, donc on passe les notes anciennes "longues" (pour nous) aussi vite que celles de notre notation actuelle qui semblent plus courtes. Il y a quelque part un paramètre de trop dans la notation musicale du rythme : dans l'exemple précédent, la constante entre les 3 notations c'est le rapport 1 1/2 1/2 entre les valeurs, peu importe leur "dessin".