« Experimental Jet Set, Garbage and 3 stars. »
Publié le 05/12/16 à 09:48
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Pro Tools 12.5 / MacBook Pro 2015
La mode est ce qu'elle est et on en pense ce qu'on veut (toujours attaquer par un truc profond...)
Dans la série des plugins signature (Chris Lord-Age, Eddie Kramer, Jack Joseph Puig...) voilà donc l'une des dernières inventions de nos amis les Waves Brothers, qui comme leur nom le laisse deviner, ont décidé de surfer sur à peu près toutes les vagues.
Pour les plus jeunes qui ont déjà la flemme d'aller wikipédier, résumons en disant que le Butch Vig en question est (fut ?) un producteur très en vue pendant cette décennie (provisoirement) oubliée qu'on appelle aujourd'hui les 90's.
Des Smashing Pumpkins à Sonic Youth, en passant par l'inévitable Nevermind, le Butch fut aussi et surtout le maître à jouer et à produire d'un phénomène transgenre au succès aussi fulgurant qu'éphémère: Garbage.
Voilà pour le décor.
On est à priori en droit de s'interroger sur ce qui a motivé le développement de cette tranche un poil anachronique... Et puis en y réfléchissant bien on se dit que moui, finalement, pourquoi ne pas tenter de gratter un petit billet en recyclant les noms célèbres ?
En attendant donc les modèles Steve Albini drums, Jeff Lynne guitars, Trevor Horn synths, Brendan O'Brien grunge toolkit j'ai testé le Butch Vig Vocals.
En premier lieu : le look. Puisqu'on parle chiffons...
Bien que je n'ai pas souvenir d'un quelconque lien entre les productions de B. Vig et l'univers Steampunk (?), le bidule sort directement d'un mix entre Borderlands et Bioshock. Aucun rapport avec la musique me direz-vous, et vous aurez raison.
En voilà une interface qui a dû faire bosser une belle équipe de graphistes en tous genres ! Mais pourquoi pas... On le répètera jamais assez, c'est toujours plus fun de passer des heures devant un truc bien dessiné que devant un plug d'usine au look moisi.
Bon mais alors, et le son ?
Eh ben c'est simple, sur une piste de voix (soyons fous) enregistrée de façon à peu près correcte ça donne :
Beaucoup de Grrrrr, une pincée de Pshhhiii, pas mal de Brrrr et une touche de Fzzzzzz.
Compression + EQ + Distortion + Filtre = les dents qui tombent !!
Nan sérieusement, on ne pourra pas reprocher au BVV d'être trop transparent ou trop fin. De ce côté-là, aucun risque.
Comme pour la plupart des modèles signatures sus-cités, ce genre de traitement est tellement bourrin qu'il est bien difficile de donner un avis objectif.
Si on aime les Buzzcocks, P.I.L, Transvision Vamp, Television ou Sex Pistols...
Et surtout si on est prêt à changer le papier-peint une fois que le chat aura griffé les murs en écoutant tous les presets...
Inutile d'imaginer obtenir quelque chose de def avec un traitement aussi bourrin, mais pour de la maquette... Ahhh... Eh ben c'est tellement punkifiant que ça peut marcher !
C'est un peu comme le petit dernier de chez Beretta : faut en avoir l'usage.
La mode est ce qu'elle est et on en pense ce qu'on veut (toujours attaquer par un truc profond...)
Dans la série des plugins signature (Chris Lord-Age, Eddie Kramer, Jack Joseph Puig...) voilà donc l'une des dernières inventions de nos amis les Waves Brothers, qui comme leur nom le laisse deviner, ont décidé de surfer sur à peu près toutes les vagues.
Pour les plus jeunes qui ont déjà la flemme d'aller wikipédier, résumons en disant que le Butch Vig en question est (fut ?) un producteur très en vue pendant cette décennie (provisoirement) oubliée qu'on appelle aujourd'hui les 90's.
Des Smashing Pumpkins à Sonic Youth, en passant par l'inévitable Nevermind, le Butch fut aussi et surtout le maître à jouer et à produire d'un phénomène transgenre au succès aussi fulgurant qu'éphémère: Garbage.
Voilà pour le décor.
On est à priori en droit de s'interroger sur ce qui a motivé le développement de cette tranche un poil anachronique... Et puis en y réfléchissant bien on se dit que moui, finalement, pourquoi ne pas tenter de gratter un petit billet en recyclant les noms célèbres ?
En attendant donc les modèles Steve Albini drums, Jeff Lynne guitars, Trevor Horn synths, Brendan O'Brien grunge toolkit j'ai testé le Butch Vig Vocals.
En premier lieu : le look. Puisqu'on parle chiffons...
Bien que je n'ai pas souvenir d'un quelconque lien entre les productions de B. Vig et l'univers Steampunk (?), le bidule sort directement d'un mix entre Borderlands et Bioshock. Aucun rapport avec la musique me direz-vous, et vous aurez raison.
En voilà une interface qui a dû faire bosser une belle équipe de graphistes en tous genres ! Mais pourquoi pas... On le répètera jamais assez, c'est toujours plus fun de passer des heures devant un truc bien dessiné que devant un plug d'usine au look moisi.
Bon mais alors, et le son ?
Eh ben c'est simple, sur une piste de voix (soyons fous) enregistrée de façon à peu près correcte ça donne :
Beaucoup de Grrrrr, une pincée de Pshhhiii, pas mal de Brrrr et une touche de Fzzzzzz.
Compression + EQ + Distortion + Filtre = les dents qui tombent !!
Nan sérieusement, on ne pourra pas reprocher au BVV d'être trop transparent ou trop fin. De ce côté-là, aucun risque.
Comme pour la plupart des modèles signatures sus-cités, ce genre de traitement est tellement bourrin qu'il est bien difficile de donner un avis objectif.
Si on aime les Buzzcocks, P.I.L, Transvision Vamp, Television ou Sex Pistols...
Et surtout si on est prêt à changer le papier-peint une fois que le chat aura griffé les murs en écoutant tous les presets...
Inutile d'imaginer obtenir quelque chose de def avec un traitement aussi bourrin, mais pour de la maquette... Ahhh... Eh ben c'est tellement punkifiant que ça peut marcher !
C'est un peu comme le petit dernier de chez Beretta : faut en avoir l'usage.