Pour ou contre le scratch sur cd (et) ou PC?
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Haimon80
14
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 27/02/2004 à 16:46:25Pour ou contre le scratch sur cd (et) ou PC?
Voila, lintitulé dit tout...qu'en pensez vous? n'est ce pas là une dénaturation de l'esprit guerrier du scratcheur??
A quand un Dj Biactol?
A quand un Dj Biactol?
DJ Syntax Error
1032
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
31 Posté le 04/03/2004 à 11:46:26
Beaucoup de personnes me posent cette question, une légère ironie dans le
ton: mais pourquoi écoutez-vous encore des vinyles alors que vous avez ce
>disque en version CD ?
Comment l'expliquer sans en faire l'expérience ? Ce n'est certainement pas
pour le souffle voire les craquements. Ce n'est pas par nostalgie ni pour le
caractère pratique. Si j'écoute encore beaucoup de disques noirs, c'est tout
simplement parce que ces galettes distillent plus que du son, elles offrent
de la musique !
En tant que professionnel de la hi-fi, ce type de réponse, même s'il est
sincère, ne peut être suffisant. Voici donc, en quelques mots, les
explications techniques qui peuvent - en grande partie tout du moins -
expliquer les différences entre le CD et le vinyle.
Les disques analogiques n'utilisent pas d'échantillonage
Cela signifie que le temps n'est pas découpé pour être numérisé. Le CD, avec
son échantillonnage à 44,1kHz est très satisfaisant. Les formats haute
définition sortis récemment (SACD et DVD-Audio) ont montré que l'extension
de la bande passante au-delà de 20kHz pouvait apporter un plus considérable.
Beaucoup d'instruments de musique ont un spectre qui va bien au delà des
20kHz (trompette, percussions...)
En évitant l'échantillonnage, le disque noir permet une réponse en phase
linéaire jusqu'à plus de 30kHz. Cela se traduit concrètement par une image
spatiale stable et très précise. On entend mieux l'acoustique du lieu de
prise de son.
Les disques analogiques ont une compression de dynamique soignée
La pleine dynamique d'un orchestre ne peut pas être assumée par la cellule
phono. Ce support ne permet que 60dB de dynamique pour presque 100dB pour le
CD et plus encore sur le SACD. Pour reproduire fidèlement le message, les
ingénieurs du son doivent donc utiliser une compression de la dynamique pour
permettre la gravure sur vinyle. Cette compression était particulièrement
soignée pour remonter les détails dans les passages faibles, maîtriser les
fortés... Les ingénieurs du son qui enregistrent de la musique classique
travaillent avec la partition d'orchestre sous les yeux, notant avec le
producteur chaque passage. Le réglage d'un compresseur-limiteur est très
délicat, certains ingénieurs du son viennent en studio avec leur propre rack
contenant les préamplis micros et les compresseurs.
L'enregistrement sur bande analogique, même en 76cm/S, induit aussi une
compression dûe à l'enregistrement magnétique. Cela se traduit par un son
particulier. Certains artistes enregistrent encore chez eux avec d'anciens
magnétos multipistes Ampex, Studer voire Otari... pour retrouver cette
couleur très particulière.
Au final, le mastering à partir des bandes nécessite un travail de
pré-accentuation (la fameuse courbe RIAA) et de compression. Ce mastering,
quand il est fait par un expert, donne au disque toutes ses qualités de
dynamique, de lisibilité des signaux subtils et d'équilibre artistique.
Tous ces aspects devraient être considérés comme des défauts par rapport aux
performances bien supérieures du CD. Il n'en est rien car il n'est que
rarement possible de disposer d'une dynamique de 100dB chez soi. En général,
les pièces les plus silencieuses permettent 80dB la nuit. Un salon normal,
avec les bruits de la vie courante, la rue à 30m.... permet 40 à 60 dB de
dynamique exploitable (c'est à dire sans devenir sourd).En limitant (avec
talent) la dynamique, le vinyle nous donne un signal plus facile à écouter,
dans lequel plus de détails sont amenés à des seuils audibles.
Cela se traduit aussi par un son plus "péchu" très apprécié des DJs en
discothèque.
Faut-il revenir au vinyle ou passer au SACD ?
Cette question a une réponse économique simple: si vous avez des vinyles,
écoutez les. Un vinyle neuf n'est pas très cher (8 à 10 euros), soit moins
cher qu'un CD... et beaucoup moins cher qu'un SACD (qui en offre plus, il
est vrai). On trouve aussi beaucoup de disques d'occasion. A ce prix là,
pourquoi se priver de ce plaisir !
SANS COMMENTAIRE.................
ton: mais pourquoi écoutez-vous encore des vinyles alors que vous avez ce
>disque en version CD ?
Comment l'expliquer sans en faire l'expérience ? Ce n'est certainement pas
pour le souffle voire les craquements. Ce n'est pas par nostalgie ni pour le
caractère pratique. Si j'écoute encore beaucoup de disques noirs, c'est tout
simplement parce que ces galettes distillent plus que du son, elles offrent
de la musique !
En tant que professionnel de la hi-fi, ce type de réponse, même s'il est
sincère, ne peut être suffisant. Voici donc, en quelques mots, les
explications techniques qui peuvent - en grande partie tout du moins -
expliquer les différences entre le CD et le vinyle.
Les disques analogiques n'utilisent pas d'échantillonage
Cela signifie que le temps n'est pas découpé pour être numérisé. Le CD, avec
son échantillonnage à 44,1kHz est très satisfaisant. Les formats haute
définition sortis récemment (SACD et DVD-Audio) ont montré que l'extension
de la bande passante au-delà de 20kHz pouvait apporter un plus considérable.
Beaucoup d'instruments de musique ont un spectre qui va bien au delà des
20kHz (trompette, percussions...)
En évitant l'échantillonnage, le disque noir permet une réponse en phase
linéaire jusqu'à plus de 30kHz. Cela se traduit concrètement par une image
spatiale stable et très précise. On entend mieux l'acoustique du lieu de
prise de son.
Les disques analogiques ont une compression de dynamique soignée
La pleine dynamique d'un orchestre ne peut pas être assumée par la cellule
phono. Ce support ne permet que 60dB de dynamique pour presque 100dB pour le
CD et plus encore sur le SACD. Pour reproduire fidèlement le message, les
ingénieurs du son doivent donc utiliser une compression de la dynamique pour
permettre la gravure sur vinyle. Cette compression était particulièrement
soignée pour remonter les détails dans les passages faibles, maîtriser les
fortés... Les ingénieurs du son qui enregistrent de la musique classique
travaillent avec la partition d'orchestre sous les yeux, notant avec le
producteur chaque passage. Le réglage d'un compresseur-limiteur est très
délicat, certains ingénieurs du son viennent en studio avec leur propre rack
contenant les préamplis micros et les compresseurs.
L'enregistrement sur bande analogique, même en 76cm/S, induit aussi une
compression dûe à l'enregistrement magnétique. Cela se traduit par un son
particulier. Certains artistes enregistrent encore chez eux avec d'anciens
magnétos multipistes Ampex, Studer voire Otari... pour retrouver cette
couleur très particulière.
Au final, le mastering à partir des bandes nécessite un travail de
pré-accentuation (la fameuse courbe RIAA) et de compression. Ce mastering,
quand il est fait par un expert, donne au disque toutes ses qualités de
dynamique, de lisibilité des signaux subtils et d'équilibre artistique.
Tous ces aspects devraient être considérés comme des défauts par rapport aux
performances bien supérieures du CD. Il n'en est rien car il n'est que
rarement possible de disposer d'une dynamique de 100dB chez soi. En général,
les pièces les plus silencieuses permettent 80dB la nuit. Un salon normal,
avec les bruits de la vie courante, la rue à 30m.... permet 40 à 60 dB de
dynamique exploitable (c'est à dire sans devenir sourd).En limitant (avec
talent) la dynamique, le vinyle nous donne un signal plus facile à écouter,
dans lequel plus de détails sont amenés à des seuils audibles.
Cela se traduit aussi par un son plus "péchu" très apprécié des DJs en
discothèque.
Faut-il revenir au vinyle ou passer au SACD ?
Cette question a une réponse économique simple: si vous avez des vinyles,
écoutez les. Un vinyle neuf n'est pas très cher (8 à 10 euros), soit moins
cher qu'un CD... et beaucoup moins cher qu'un SACD (qui en offre plus, il
est vrai). On trouve aussi beaucoup de disques d'occasion. A ce prix là,
pourquoi se priver de ce plaisir !
SANS COMMENTAIRE.................
Haimon80
14
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 21 ans
32 Posté le 04/03/2004 à 12:32:25
Olallalalala, l'article grillé de....je me tairai, mais bon c'est bien de le balancer, voila comment calmer les mecs qui se la racontent a mixer sur cd.
DJ Syntax Error
1032
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
33 Posté le 04/03/2004 à 12:41:57
Mes sources resteront confidentielles, mais disons qu'un certain mec répondant au doux surnom de "forain" me l'a envoyé....
DJ Syntax Error
1032
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
34 Posté le 04/03/2004 à 12:42:46
Haimon 80: vas faire un tour sur mon post "Rallye Paris 16"...c'est tordant
DJ Syntax Error
1032
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
35 Posté le 04/03/2004 à 12:44:59
Ouais le mix sur cd c'est pour les mecs comme ça:
DJ Syntax Error
1032
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
36 Posté le 04/03/2004 à 12:46:30
Ou comme ça:
Anonyme
521410
38 Posté le 04/03/2004 à 13:01:54
Ho putain je suis choquer bref......moi je suis a fond vinyle
Anonyme
521410
39 Posté le 04/03/2004 à 13:24:04
Comment on fait pour mettre une image sachant que l'image est sur mon disque dure
Moe_fr
1482
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
40 Posté le 04/03/2004 à 13:28:11
Ou bien encore comme ça...
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