Sujet Editorial du 13 décembre 2014 : commentaires
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Je suis sûr que tu comprends très bien les liens qui existent entre stratégie Google, qui n'est pour moi qu'un exemple, et problématique plus large liée aux dérives de l'ultra libéralisme. Si tu estimes que la conversation n'a pas à aller dans ce sens et doit rester limitée au cas Google en particulier, il suffit alors d'ignorer les interventions qui s'en éloignent.
Tu comprends certainement aussi ce qu'est un aparté ou une digression temporaire. Hé oui, le taux de mortalité phénoménal aux sein des colonies d'abeilles est un sujet bien plus préoccupant qu'il n'y paraît au premier abord mais tu as parfaitement raison, le lien avec Google peut sembler très éloigné.
Tourner en dérision ce que dit Hohman ne me semble pas apporter beaucoup au débat, d'autant que là aussi, je suis sûr que tu comprends parfaitement le sens de son intervention.
"Le web ce n'est pas la conquête du far west, pour moi le jour où l’état comprendra qu'il faut instaurer des frontières sur le net, c'est ce jour qu'on retrouvera la liberté, celle qu'on a construit démocratiquement."
Absurde ? Ce n'était qu'une boutade ? Peut-être. Pourtant nous nous accommodons parfaitement des règles et lois restrictives qui régissent nos démocraties et nous en reconnaissons généralement le bien fondé. Donc, rien d'absurde au fait qu'on estime qu'il ne devrait pas en être autrement pour le web.
Ok, là ça va polémiquer à mort.
Comme l’explique Jean-Yves Le Gall, président du CNES, « plus de 5 milliards d'êtres humains ne sont pas connectés. L'objectif des 'Gafa' (Google, Amazon, Facebook, Apple) est de connecter tout le monde ». Imaginez : cinq milliards de consommateurs qui dorment et qui ne se doutent même pas qu’au lieu de vivre leur petite vie offline et low-tech, ces gros nases, ils pourraient faire des recherches sur Google pour liker des trucs sur Facebook et les acheter ensuite sur Amazon depuis leur ordinateur Apple… Cinq milliards d’insectes qui ne sont pas encore pris dans la toile et qu’on entend bien cerner pour les engourdir dans des cocons de soie…Vt678828
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AFicionado·a
Citation de Diversgens :
Faut-il en rire ou en pleurer : un internet américain et un internet français (minitel peut-être) ????? , mettre des frontières sur le net ?????? on part d'un sujet très intéressant sur le déploiement et l'accès à internet, par un géant du net, de milliards de personnes qui par d'autres moyens n'y auront probablement jamais accès puis on limite internet à ses dérives commerciales pour finir par une discussion sur la façon de nommer les politiciens et la santé des abeilles ....... plus rien à dire.
Je suis sûr que tu comprends très bien les liens qui existent entre stratégie Google, qui n'est pour moi qu'un exemple, et problématique plus large liée aux dérives de l'ultra libéralisme. Si tu estimes que la conversation n'a pas à aller dans ce sens et doit rester limitée au cas Google en particulier, il suffit alors d'ignorer les interventions qui s'en éloignent.
Tu comprends certainement aussi ce qu'est un aparté ou une digression temporaire. Hé oui, le taux de mortalité phénoménal aux sein des colonies d'abeilles est un sujet bien plus préoccupant qu'il n'y paraît au premier abord mais tu as parfaitement raison, le lien avec Google peut sembler très éloigné.
Tourner en dérision ce que dit Hohman ne me semble pas apporter beaucoup au débat, d'autant que là aussi, je suis sûr que tu comprends parfaitement le sens de son intervention.
"Le web ce n'est pas la conquête du far west, pour moi le jour où l’état comprendra qu'il faut instaurer des frontières sur le net, c'est ce jour qu'on retrouvera la liberté, celle qu'on a construit démocratiquement."
Absurde ? Ce n'était qu'une boutade ? Peut-être. Pourtant nous nous accommodons parfaitement des règles et lois restrictives qui régissent nos démocraties et nous en reconnaissons généralement le bien fondé. Donc, rien d'absurde au fait qu'on estime qu'il ne devrait pas en être autrement pour le web.
Ok, là ça va polémiquer à mort.
Vt678828
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AFicionado·a
Bon, après tout, s'agit de foirages qui menacent notre chouette et unique petite planète, alors causons.
Le bidule Google là et la recherche d'hégémonie délirante qu'il symbolise serait sans lien avec disparition inquiétante de l'abeille et politiciens ? Hé bien lions le bastringue.
Le fait que Google n'est qu'un exemple parmi d'autres des dérives autorisées et disons même encouragées par le système ultra libéral actuellement en place, c'est une évidence et jusque là, je suppose que le lien est clair. Moins clair peut-être pour celui qui ignore tout des agissements de boîtes comme Shell (et divers groupes pétroliers), Nestlé, Chiquita, Monsanto, Bayer, ITT Shaub Lorenz (les plus âgés savent de quoi je cause) et bien d'autres, la liste pourrait être assez longue.
Mais bref, il s'agit de boîtes qui, bien plus que Google probablement, ont utilisés de par le monde des méthodes mafieuses pour établir leur empire. Et cela bien sûr, avec la bénédiction des systèmes politiques qui les cautionnaient. Le plus connu actuellement de ces impérialistes dégénérés est sans doute Monsanto, c'est celui sur lequel on tire le plus souvent, et à juste titre, mais croyez-moi, la liste est assez longue des fous dangereux qui disposent d'une puissance suffisante pour nuire à grande échelle et de façon durale.
Donc, lien entre agissements Google et permissivité coupable du système ultra libéral, il y a bien et il serait regrettable de ne parler que de l'arbre et non de la forêt qu'il cache.
Bien sûr, tout comme Google le fait, ces boulimiques insatiables qui utilisent la planète comme un gigantesque Monopoly justifient toujours leurs actes avec des prétextes divers. Même breveter le vivant, acte parfaitement immoral et définitivement dangereux, se justifie par protection propriété intellectuelle. C'est du délire criminel pur et simple mais c'est comme ça. Bref, le bon petit peuple croit les bobards qu'on lui raconte, trop heureux de pouvoir consommer encore et encore toutes les crasses qu'on lui fait produire, et pendant ce temps là, les boulimiques (traduisez multinationales et autres trusts) réalisent leur véritable objectif : s'en foutre plein les poches.
On pourrait en rire, on pourrait se marrer de notre propre connerie qui nous pousse à sans cesse nous ruer sur le moindre gadget débile qu'on nous flanque sous le nez. Mais on rit un peu moins dès qu'on sait que cette frénésie généralisée de consommation / production engendre des dégâts durables, voire irréversibles, sur notre environnement, sur règne animal et végétal, sur ressources et au final, sur la planète entière.
Je rejoins là ceux qui disent que bantous, lapons ou papous n'ont pas à subir les conséquences du comportement irresponsable des merdeux nantis que nous sommes. Désolé pour le merdeux mais c'est comme ça qu'on se comporte. Des consommateurs avides sans cervelle.
Faut encore lier abeille et politiciens ? Ok.
Tout comme les bantous ou papous cités plus haut, l'abeille est une victime collatérale de notre comportement irresponsable. Vous souriez ? Moi pas. Si vous ne croyez pas ce qu'Einstein a dit (en gros, la disparition de l'abeille signera la fin de l'espèce humaine), vous savez au moins que l'abeille est un maillon capital dans la fragile chaîne de vie qui régit la présence de très nombreuses espèces sur terre. Pas envie de détailler ici le brol, d'abord parce que j'en suis incapable et puis parce que vous n'avez qu'à prendre quelques minutes pour suivre le lien page précédente et vous rendre compte de l'importance de ce petit génie du règne animal qu'est l'abeille. Et tant qu'à faire, signez la pétition. Abeilles et planète entière vous diront merci.
Donc, le déclin et la disparition de l'abeille auront des conséquences dramatiques, bien plus sévères que ce qu'on imagine au premier abord, et ce déclin vertigineux est causé par, devinez qui... Des multinationales avides et complètement irresponsables. Hé oui, au nom du sacro saint profit, flinguons le vivant tant qu'il en est encore temps.
Alors, comment est-il possible qu'aucun pouvoir politique, alerté par les scientifiques, ne se dresse contre de tels agissements ? Réponse : Lobbying. Lobbying très efficace et savamment orchestré, il est vrai. Et là aussi, on pourrait ajouter : incompétence coupable des décideurs politiques. Ok, il est notoire que les politiciens ne lisent pas les dossiers. Un dossier, c'est trop gros, trop complexe, trop technique, trop tout ce qu'on veut. Et donc, c'est clair, le job de sape des lobbies est facilité par l'ignorance des décideurs politiques. A un niveau tel que beaucoup ne parlent plus d'ignorance mais bien de complicité pure et simple.
Mais quoi qu'il en soit, la disparition de l'abeille est bien une conséquence directe de la permissivité inconsciente propre au système ultra libéral (ou capitaliste, impérialiste, crapuleux, appelez-le comme vous voulez) et c'est la permissivité de ce même système qui autorise Google à échafauder ses projets hégémoniques. En résumé, c'est bien l'ultra libéralisme qui autorise les puissants à faire de notre planète ce qu'ils veulent et quand je dis planète, ça inclus en vrac environnement, systèmes écologiques allant de la stratosphère jusqu'au magma terrestre (hé oui, tant qu'à faire, faut voir grand) en passant bien sûr par l'espèce humaine, dont la docilité répugnante est d'ailleurs une insulte au magnifique cerveau qui lui a été offert.
Je râlerais bien pendant deux heures sur la connerie de ce bipède minable qu'est l'homme mais bon, ça ferait pas avancer des masses le schmilblick. Toujours est-il que ce gros couillon sans cervelle a quand même quelques outils pour se faire entendre et manifester sa désapprobation. Et parfois, il le fait. Hourrah ! En prônant par exemple la décroissance (la croissance infinie et anarchique a un nom, ça s'appelle le cancer. Et oui, l'homme pourrait être le cancer de sa propre planète), ou en dénonçant et s'opposant localement à des projets nuisibles, ou même en écrivant un édito sur un site de musiqueux. Pour moi, qu'elles soient petites ou massives, ces démarches sont liées, il s'agit de réactions de citoyens responsables, vigilants, soucieux ou que sais-je, peu importe, le fait est que quand des individus se mêlent de politique, de près ou de loin, ils font leur job de citoyen de cette chouette petite planète.
Bref, oui, Google, Monsanto, multinationales, ultra libéralisme, abeille, politiciens, réactions citoyennes, tout ça est lié de très près et tout ça fait partie du vaste sujet qu'est l'avenir de notre petite planète bleue. Alors, oui, l'enjeu est tel qu'il serait aberrant de limiter le débat à l'impact du seul projet Google.
Le bidule Google là et la recherche d'hégémonie délirante qu'il symbolise serait sans lien avec disparition inquiétante de l'abeille et politiciens ? Hé bien lions le bastringue.
Le fait que Google n'est qu'un exemple parmi d'autres des dérives autorisées et disons même encouragées par le système ultra libéral actuellement en place, c'est une évidence et jusque là, je suppose que le lien est clair. Moins clair peut-être pour celui qui ignore tout des agissements de boîtes comme Shell (et divers groupes pétroliers), Nestlé, Chiquita, Monsanto, Bayer, ITT Shaub Lorenz (les plus âgés savent de quoi je cause) et bien d'autres, la liste pourrait être assez longue.
Mais bref, il s'agit de boîtes qui, bien plus que Google probablement, ont utilisés de par le monde des méthodes mafieuses pour établir leur empire. Et cela bien sûr, avec la bénédiction des systèmes politiques qui les cautionnaient. Le plus connu actuellement de ces impérialistes dégénérés est sans doute Monsanto, c'est celui sur lequel on tire le plus souvent, et à juste titre, mais croyez-moi, la liste est assez longue des fous dangereux qui disposent d'une puissance suffisante pour nuire à grande échelle et de façon durale.
Donc, lien entre agissements Google et permissivité coupable du système ultra libéral, il y a bien et il serait regrettable de ne parler que de l'arbre et non de la forêt qu'il cache.
Bien sûr, tout comme Google le fait, ces boulimiques insatiables qui utilisent la planète comme un gigantesque Monopoly justifient toujours leurs actes avec des prétextes divers. Même breveter le vivant, acte parfaitement immoral et définitivement dangereux, se justifie par protection propriété intellectuelle. C'est du délire criminel pur et simple mais c'est comme ça. Bref, le bon petit peuple croit les bobards qu'on lui raconte, trop heureux de pouvoir consommer encore et encore toutes les crasses qu'on lui fait produire, et pendant ce temps là, les boulimiques (traduisez multinationales et autres trusts) réalisent leur véritable objectif : s'en foutre plein les poches.
On pourrait en rire, on pourrait se marrer de notre propre connerie qui nous pousse à sans cesse nous ruer sur le moindre gadget débile qu'on nous flanque sous le nez. Mais on rit un peu moins dès qu'on sait que cette frénésie généralisée de consommation / production engendre des dégâts durables, voire irréversibles, sur notre environnement, sur règne animal et végétal, sur ressources et au final, sur la planète entière.
Je rejoins là ceux qui disent que bantous, lapons ou papous n'ont pas à subir les conséquences du comportement irresponsable des merdeux nantis que nous sommes. Désolé pour le merdeux mais c'est comme ça qu'on se comporte. Des consommateurs avides sans cervelle.
Faut encore lier abeille et politiciens ? Ok.
Tout comme les bantous ou papous cités plus haut, l'abeille est une victime collatérale de notre comportement irresponsable. Vous souriez ? Moi pas. Si vous ne croyez pas ce qu'Einstein a dit (en gros, la disparition de l'abeille signera la fin de l'espèce humaine), vous savez au moins que l'abeille est un maillon capital dans la fragile chaîne de vie qui régit la présence de très nombreuses espèces sur terre. Pas envie de détailler ici le brol, d'abord parce que j'en suis incapable et puis parce que vous n'avez qu'à prendre quelques minutes pour suivre le lien page précédente et vous rendre compte de l'importance de ce petit génie du règne animal qu'est l'abeille. Et tant qu'à faire, signez la pétition. Abeilles et planète entière vous diront merci.
Donc, le déclin et la disparition de l'abeille auront des conséquences dramatiques, bien plus sévères que ce qu'on imagine au premier abord, et ce déclin vertigineux est causé par, devinez qui... Des multinationales avides et complètement irresponsables. Hé oui, au nom du sacro saint profit, flinguons le vivant tant qu'il en est encore temps.
Alors, comment est-il possible qu'aucun pouvoir politique, alerté par les scientifiques, ne se dresse contre de tels agissements ? Réponse : Lobbying. Lobbying très efficace et savamment orchestré, il est vrai. Et là aussi, on pourrait ajouter : incompétence coupable des décideurs politiques. Ok, il est notoire que les politiciens ne lisent pas les dossiers. Un dossier, c'est trop gros, trop complexe, trop technique, trop tout ce qu'on veut. Et donc, c'est clair, le job de sape des lobbies est facilité par l'ignorance des décideurs politiques. A un niveau tel que beaucoup ne parlent plus d'ignorance mais bien de complicité pure et simple.
Mais quoi qu'il en soit, la disparition de l'abeille est bien une conséquence directe de la permissivité inconsciente propre au système ultra libéral (ou capitaliste, impérialiste, crapuleux, appelez-le comme vous voulez) et c'est la permissivité de ce même système qui autorise Google à échafauder ses projets hégémoniques. En résumé, c'est bien l'ultra libéralisme qui autorise les puissants à faire de notre planète ce qu'ils veulent et quand je dis planète, ça inclus en vrac environnement, systèmes écologiques allant de la stratosphère jusqu'au magma terrestre (hé oui, tant qu'à faire, faut voir grand) en passant bien sûr par l'espèce humaine, dont la docilité répugnante est d'ailleurs une insulte au magnifique cerveau qui lui a été offert.
Je râlerais bien pendant deux heures sur la connerie de ce bipède minable qu'est l'homme mais bon, ça ferait pas avancer des masses le schmilblick. Toujours est-il que ce gros couillon sans cervelle a quand même quelques outils pour se faire entendre et manifester sa désapprobation. Et parfois, il le fait. Hourrah ! En prônant par exemple la décroissance (la croissance infinie et anarchique a un nom, ça s'appelle le cancer. Et oui, l'homme pourrait être le cancer de sa propre planète), ou en dénonçant et s'opposant localement à des projets nuisibles, ou même en écrivant un édito sur un site de musiqueux. Pour moi, qu'elles soient petites ou massives, ces démarches sont liées, il s'agit de réactions de citoyens responsables, vigilants, soucieux ou que sais-je, peu importe, le fait est que quand des individus se mêlent de politique, de près ou de loin, ils font leur job de citoyen de cette chouette petite planète.
Bref, oui, Google, Monsanto, multinationales, ultra libéralisme, abeille, politiciens, réactions citoyennes, tout ça est lié de très près et tout ça fait partie du vaste sujet qu'est l'avenir de notre petite planète bleue. Alors, oui, l'enjeu est tel qu'il serait aberrant de limiter le débat à l'impact du seul projet Google.
zicmu56
5
Nouvel·le AFfilié·e
Hohman
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Squatteur·euse d’AF
Merci Vt678828 
T'as dit en 3 ligne ce que j'aurai du dire dès le départ, il me faut toujours quelques postes avant que quelqu'un comprend ce que je pense et que j'ai oublié d'écrire.
T'as dit en 3 ligne ce que j'aurai du dire dès le départ, il me faut toujours quelques postes avant que quelqu'un comprend ce que je pense et que j'ai oublié d'écrire.
Vt678828
1211
AFicionado·a
Diversgens
110
Posteur·euse AFfiné·e
Lola Tance
11992
Drogué·e à l’AFéine
Hohman
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Squatteur·euse d’AF
A l’échelle de l'homme c'est plutôt emmerdant... je fais avec... 
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