Sujet Editorial du 8 avril 2017 : commentaires

Autrefois, lorsqu'une marque voulait présenter ses nouveaux produits à ses distributeurs, ses revendeurs, à la presse et au public, le plus simple était de le faire à l'occasion d'un salon d'envergure qui réunissait tous ces acteurs. Or, de nos jours, le web, le mail et les réseaux sociaux permettent de faire la même chose avec des coûts moindre en ayant beaucoup plus de moyens pour mesurer l'efficacité de l'effort de communication.

Mais on assiste aussi à l'émergence de petits salons spécialisés qui sont à la fois plus abordables pour les acteurs du marché, et plus intéressants parce plus plus ciblés. C'est le cas du Superbooth qui se tiendra à Berlin dans quelques jours, ou encore des Space in Faders parisiens, du Synth Fest nantais, où le m2 de moquette est vendu moins cher pour un salon à dimension plus humaine qui permet de travailler un marché local.

Le problème est que c'est un marché de niche. Quel intérêt pour un mec de se trimballer de ville en ville avec un camion (et tous les frais que ça implique) alors qu'il pourrait certainement faire plus bcp de blés en vendant des smartphones ou des téléviseurs?

Quand tu as un magasin de musique les enceintes de monitoring ne sont qu'un produit de plus parmi les guitares, les basses, les claviers, les contrôleurs MIDI, etc., mais se balader en camion pour vendre exclusivement des enceintes de monitoring, c'est pas viable àmha. Déjà que certains petits magasins ont de la difficulté à avoir des produits en stock/démonstration, j'imagine même pas la galère pour un vendeur itinérant.

C'est à dire que la clientèle des parents qui achète une guitare au petit dernier pour son noël ou un clavier pour sa soeur qui veut apprendre la musique est plus rentable qu'un musicien fauché qui viens essayer du matos qui n'intéresse presque personne et que même le vendeur ne connais pas et qu'en plus il va finir par acheter sur internet parce que c'est moins cher.