Los Teignos n'a que deux minutes pour vous expliquer comment réaliser cet indispensable outil de communication. C'est parti !cernant.
Après avoir enregistré votre album, vous en êtes au stade où vous souhaitez populariser votre musique, la faire connaître du public. Pour ce faire, le plus efficace, c’est évidemment de solliciter les relais d’informations que sont les journaux, les magazines ou les blogs spécialisés pour qu’un journaliste ou un blogueur s’intéresse à vous et chronique votre album, voire vous interviewe. Or, ce dernier sera d’autant plus susceptible de vous aider si vous lui simplifiez la tâche. Comment ? En mettant à sa disposition un Press Kit !
Anatomie d’un PressKit
Un press kit (ou kit de presse en bon français) se doit de contenir toutes les informations utiles concernant votre projet, et toutes les ressources qui pourraient être nécessaires au journaliste ou au blogueur pour écrire un article à son sujet. A l’heure où l’écrasante majorité d’entre eux travaillent avec Internet, on pourra s’en tenir à un Press kit numérique qui prendra la forme d’un petit fichier joint à votre mail et qui contiendra ces divers éléments :
- Une courte biographie
- vous concernant, vous ou votre groupe.
- Le visuel de l’album ou du concert que vous êtes en train de promouvoir (juste la pochette ou l’affiche, inutile de joindre les crédits ou les paroles d’un livret par exemple)
- Une ou plusieurs photos de vous ou de votre groupe, éventuellement un logo si votre identité graphique en comporte un.
Le tout doit rester léger : veillez à ne jamais atteindre la barre des 5 Mo sans quoi certaines boîtes mail bloqueront votre pièce jointe. Pour parer cette éventualité du blocage, assurez-vous aussi que tous le contenu de votre PressKit est téléchargeable sur le web, et joignez l’URL pour que votre interlocuteur puisse le télécharger simplement.
Si vous n’avez pas de site web (ce qui nuira à l’impression de sérieux qui se dégage de votre projet), vous pouvez toujours utiliser le répertoire public d’un Dropbox pour mettre un fichier à disposition de votre interlocuteur.
Sachez aussi prévoir les besoins de ce dernier : un journaliste web se contentera parfaitement d’une image de résolution moyenne pour illustrer son article (72 dpi), tandis qu’un journaliste de la presse papier aura besoin d’une image en haute résolution (300 dpi). Trop volumineuses pour être envoyées par mail, les images à destination de l’impression devront donc être proposées en téléchargement.
Evidemment, n’oubliez jamais de préciser les informations utiles pour vous contacter sur tous les documents du PressKit et dans le mail qui l’accompagne :
- Prénom et nom de l’agent, de l’artiste ou du leader du groupe
- e-mail et numéro de téléphone de ce dernier
- Adresse du site web de l’artiste ou du groupe, et/ou adresse d’espaces susceptibles de rassembler du contenu le concernant : Facebook, MySpace, ReverbNation, BandCamp, SoundCloud, Twitter… Concernant cette recommandation, ne mettez pas tous les liens vers vos espaces sur les réseaux sociaux : contentez-vous d’indiquer les deux que vous utilisez réellement et qui contiennent le plus d’infos. Au cas où les infos seraient vraiment trop éparses sur vos différents espaces, arrangez-vous pour les rassembler en un seul et même endroit : c’est tout l’intérêt d’un site web dédié notamment.
Tailles et formats
Gardez à l’esprit que votre Press Kit est là pour faire gagner du temps au journaliste plutôt que de lui en faire perdre. Vous devez donc être direct, concis, et veiller, comme dit plus haut, à ce que la taille de votre Press Kit soit en dessous des 5 Mo.
Vous devez aussi vous assurer qu’il aura un accès simple aux informations, quels que soient son ordinateur et les logiciels qu’il ait installés. De ce fait, on prendra bien soin des formats utilisés :
Format du fichier compressé
Le Press Kit devra être encodé dans un dossier nommé ‘nomdugroupe_presskit’, compacté au format ZIP, le plus générique sur le marché (pas de RAR ni de SIT, ou de formats plus exotiques encore).
Nommage des fichiers
Veillez à n’utiliser que des minuscules non accentuées et pas de caractères spéciaux pour nommer votre dossier ou vos différents fichiers, et remplacez systématiquement les espaces par des ‘_’ (underscore). De cette manière, vous serez sûr de ne pas être bloqués par certains serveurs un peu trop pointilleux sur le nommage des fichiers.
Format des documents textes
Les documents textes devront être dans un format facilement exploitable : *.doc (le format de Microsoft Word), ou *.rtf (Rich Text Format). Si vous souhaitez chiader vos documents avec des polices de caractères particulières ou une mise en page particulièrement riche, vous pouvez aussi proposer des fichiers au format *.pdf, mais gardez à l’esprit que celui qui vous lit n’aura pas nécessairement installé un lecteur de PDF sur sa machine. Si vous envoyez un PDF, envoyez donc aussi le document au format *.rtf ou *.doc sachant que le format d’Adobe peut être une vraie plaie lorsqu’on doit copier-coller du texte… Dans tous les cas, proscrivez les formats *.docx que seules les versions récentes de Word peuvent lire, et surtout le format *.odt (format de base d’OpenOffice Writer et qui n’est en rien un standard), surtout qu’OpenOffice Writer, tout comme son équivalent dans LibreOffice, sait très bien sauvegarder au format *.rtf ou *.doc. Évitez aussi le format Pages !
Formats des images
Les images seront au format *.jpg avec un taux de compression de 80 % pour ce qui est des photos, et en GIF 256 couleurs ou en PNG 24 bits pour ce qui est des logos. Trop lourds, le BMP comme le TIFF sont à proscrire.