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Sujet Archive

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vandyck

2223

AFicionado·a

Premier post

1 Posté le 14/08/2003 à 13:10:22

Citation : Mon top 10 :

1 Archive ("You all Look the same to me" et "Take my Head"

2 Portishead

3 Perry Blake (terriblement sombre, mais excellent)

4 Massive

5 Crustation ("Bloom" à écouter

6 Graig Armstrong "As if to Nothing"

7 Thievery Corporation

8 Red Snapper (même pas sûre que ce soit trip hop )

9 Morcheeba

10 Hooverphonic

Ben ca alors ! Je venais de faire peter Archive (le dernier) dans ma playlist, et m'apercu tout a coup que j'en entendais peu parler sur AF. Curieux je lance une recherche et pouf, je tombe sur ton post Talou. Et la, j'applaudis des 3 mains (oui j'ai une legere deformation :mdr:

)

Bon enfin bref, tout ca pour dire que je suis super content de voir Archive number 1, et puis apres, tout plein d'excellentes references (qu'en plus je connais, et vu ma tite culture musicale, c'est plutot agreable).

J'aimerais donc savoir s'il y a beaucoup de gens qui aiment Archive ici, et puis aussi votre album favori.
A ce propos Talou, je suis surpris que tu ne cites que les 2 derniers : le 3eme est en effet excellent d'un bout a l'autre, mais le 2eme est tres tres inegal je trouve (qq cartons, et qq daubes sans nom). MAIS mais mais, il y a Londinium qui est un chef d'oeuvre absolu, magnifique d'un bout a l'autre, etc. etc. Bon les mots me manquent pour parler du permier opus d'Archive mais vous aurez compris que c'est mon favori, et il est dans mon top5 (voire top3) des meilleurs albums les plus meilleurs de l'histoire de tous les temps intergalactique...

A vous la parole.

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Kundun

542

Posteur·euse AFfolé·e

151 Posté le 19/02/2004 à 09:28:17

Y'avait une critique de l'album de BG & Rustin Man qui résumé finalement bien ce que j'en pense...
Le gars (Télérama ? je me souviens plus) disait que c'était plus sophistiqué que Portishead et que là où les autres se "contentaient" de coller des samples de lalo Schiffrin sur des beats hip-hop (ca va plus loin que ça, on est d'accord), Rustin Man était un vrai musicien qui fouillait beaucoup plus ses arrangements et ses compositions... Mais au final c'est un album de musiciens dont n'émerge en fait aucune véritable chanson ... je caricature, mais c'est un peu ce que je pense ... C'est très beau, mais rien ne ressort comme ressortait "Roads" ou ... toutes les autres en fait (ils sont forts les gaillards ...) ... Reste que la première chanson de l'album m'a quand même beaucoup marqué ...

# nanchang #

3804

Squatteur·euse d’AF

152 Posté le 20/02/2004 à 13:19:56

Et Goldfrapp dans tout ca ??

Anaon

11486

Drogué·e à l’AFéine

153 Posté le 20/02/2004 à 15:45:16

Ah Goldfrapp, vous diriez que ça fait parti du monde du trip-hop? J'ai un album, j'aime beaucoup... J'trouve ça très... Sensuel? :aime:

Ma musique - Mon blog

Anonyme

521410

154 Posté le 20/02/2004 à 15:50:51

Moi je trouve que Crustration, c'est plus proche du style Mandalay que de Portish...

Domage que le groupe n'existe plus... :(((

Anonyme

521410

155 Posté le 20/02/2004 à 16:31:34

Critique de la BO de M. Vaillant

Un Quatrième Record de tour ? Aussi saugrenue qu'elle puisse paraître, la collaboration d'Archive et de l'écurie Luc Besson autour de l'adaptation de la bande dessinée Michel Vaillant n'est pas une union contre-nature. Compte-rendu des premiers crash tests platines, par notre envoyé spécial au Mans.

On a, certes, d'un côté une super-production roublarde mais passionnée, en ordre de bataille pour décrocher le jackpot, et de l'autre, un groupe indépendant qui a manqué de chance et bute depuis pas mal de temps aux portes d'un succès plus large. Les parties auraient donc pu se rencontrer sur un projet stratégique : gagner en crédibilité pour les uns et en audience pour les autres. Mais l'union se sera faite sur un concours de circonstances autour d'une obsession commune : le rythme, la route et la vitesse d'exécution. Le fils du réalisateur Louis-Pascal Couvelaire, fan du groupe, aurait converti son papa à l'écoute des trois premiers albums du groupe, et convaincu celui-ci de faire appel au trio. Archive s'est pris au jeu, composant la bande originale à partir des rushes de la spectaculaire adaptation de la très médiocre mais cultissime BD de Jean Graton.

A l'arrivée, le film est assez réussi dans son genre et se classe assez facilement entre le Le Mans de Steve Mac Queen et le Jours de Tonnerre de Tom Cruise. La BO de Danny Griffiths, Darius Keeler et de Craig Walker, s'impose, de son côté, comme un bon disque d'ambiance et une production intermédiaire dans la discographie du groupe, en attendant un quatrième album annoncé pour le premier trimestre 2004 qui promet d'être plus intéressant.

Il faut dire qu'il y a moins de bons films de voiture (Ben Hur mis à part) que d'excellents morceaux rock. Sans s'appesantir, on retiendra que tous les grands groupes se sont coltinés à un moment ou un autre au phénomène automobile depuis l'antique You can drive my car jusqu'à l'Autobahn de Kraftwerk, en passant par le magique Drive Blind de Ride ou le sublime There is A Light That Never Goes Out des Smiths. Il était donc difficile de faire mieux et les Archives nouvelle formule n'y parviennent que par intermittence.

Le duo Griffiths/ Keeler choisit, à quatre peu convaincantes exceptions près (Come to Me 1 et 2, Friend, Nightmare is Over), d'offrir à son chanteur irlandais une vision de l'automobile moins assise sur son romantisme que sur la noirceur, la répétition hypnotique et la puissance des chevaux moteurs. L'album démarre sur un Le Mans dopé en basses (rythmique marteau- enclume particulièrement bien trouvée), avant d'enchaîner sur deux titres épatants : l'hypnotique Bridge Scene, 5 minutes 32 secondes au compteur et une violence cataclysmique portée par une batterie déchaînée, et le subtil Helicopter, soutenu lui aussi par les gros bras du drumiste Smiley. Le Vaillant Thème, délicat et joliment pianoté, se développe assez brillamment autour d'une composition apaisée dans la lignée des morceaux les plus lents et lumineux de Londinium (voir critique, 2001). Archive réussit à donner à Michel Vaillant, pilote falot et druckerisé, un semblant de profondeur, ce qui en soit est un exploit.

Le Nothing, chanté par un Craig Walker, pas calmé depuis les envolées du dernier album You all look the same to me (voir critique, 2002), fait figure de sommet de l'album avec sa pétarade de guitares électriques et son chant désabusé, que l'on rapprochera aisément de la gouaille canaille des frères Gallagher. Leader Theme, dans une veine similaire, offre un joli cadre de déploiement électronique au chant puissant et poétique de Walker, lequel pose des vocaux elliptiques et habités sur des lignes droites de guitares dignes du Floyd : « God knows you try hard to please her all the time / she's dangerous / No good for my / My state of Mind ».

La suite est moins brillante, et si l'on excepte Night Time, frôle la sortie de route. L'exercice de la BO impose en effet des morceaux romantiques (ceux qui accompagnent les coïts du héros) qui deviennent risibles lorsqu'ils sont chantés par l'ex-bûcheron des Power of Dreams.

Le principal enseignement qu'on pourra tirer de cette expérience est que l'intégration (définitive ?) du chanteur Walker au duo originel est en train de menacer l'équilibre du groupe et ne lui permet plus aujourd'hui de briller que dans deux registres limités : l'instrumental et le trip-brit pop progressif. Cet appauvrissement, remarqué sur le troisième album, risque de plomber sévèrement le futur d'un groupe condamné, semble-t-il, à courir longtemps après son propre et trop précoce record du tour.

Michel Vaillant
bande originale du film
Archive
Warner Music
Dans les bacs depuis le 7 octobre 2003

maravilla