Sujet de la discussionPosté le 09/04/2011 à 01:50:12Editorial du 9 avril 2011 : commentaires
C'est samedi et ce jour plus qu'aucun autre, vous avez la ferme intention de vous détendre. Mais c'est compliqué… Oh, pas à cause du Japon, de la Côte d'Ivoire ou de la Libye car c'est en général à ce que le monde va mal qu'on sait que l'occident se porte bien. Non, c'est compliqué parce qu'avec la suspension brutale de Carré ViiiP par TF1, vous êtes très inquiet de savoir qu'Afida Turner est en liberté, tout comme Eve Angeli et Jean-Claude Van Damme. Nul doute que si ces trois-là se réunissaient un jour, s'ils croisaient leurs faisceaux comme on sait très bien qu'il ne faut pas le faire depuis Ghostbusters, ils pourraient créer un trou noir dans l'intelligence humaine, un gouffre qui aspirerait toute culture, tout questionnement, toute pensée, jusqu'à ramener l'Homme avec un grand H au niveau du mollusque avec un petit m. Voilà ce qui vous contrarie, et c'est bien compréhensible…
En de si tragiques circonstances, j'ai toutefois trois choses pour vous redonner le sourire : la première, c'est l'annonce d'un film à effets spéciaux sur… Shakespeare (!) réalisé par… Roland Emmerich (!) et dont la bande-annonce utilise une musique de… Radiohead (!).
Reconnaissons- le : il fallait oser. Moi qui pensait qu'après Depardieu en Comte de Monte Cristo filmé par Josée Dayan, on ne pouvait pas faire plus de mal à la littérature, j'avoue qu'il me tarde de voir ce que fera le réalisateur d'Independance Day, Universal Soldier, Stargate et 10 000 BC (entre autres pièces de choix). Connaissant la finesse du bonhomme, je prends les paris qu'il y citera les phrases 'To be or not to be' et 'A horse, a horse, my kingdom for a horse', juste pour montrer à tout le monde qu'il a lu les quatrièmes de couverture d'Hamlet et de Richard III, le tout servi à la sauce Da Vinci Code (autre remarquable film adapté d'un remarquable livre... ou pas).
Quant à ce qui est des défauts, je te rassure, j'en ai sans doute autant que de qualités, comme tous les gens ordinaires, mais comme tous les types géniaux, je les réserve à mes proches.