Editorial du 14 octobre 2017 : commentaires
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Los Teignos
Jean Rochefort, sa moustache et son long visage s’en sont allés cette semaine et s’ils laissent un fameux vide dans le septième art comme un fameux plein dans nos filmothèques, ils laissent aussi le silence orphelin de cette inimitable voix de conteur, si pénétrante qu’elle pouvait faire passer les commentaires d’un concours hippique pour du Flaubert, les aventures des Winnie l’ourson pour du Malraux, et si envoutante qu’elle suffisait à donner des airs de poème au plus banal des « passe-moi le sel ».
Bref, une voix d’Orphée tombée dans la glotte d’un gentleman à la française et contre laquelle on aurait bien troqué tous les instruments du monde, fut-ce l’excellente copie de 335 signée FGN, fut-ce l’excellente réédition de la TR-08 de Roland, fussent les deux prodiges logiciels de la semaine : Regroover d’un côté et Neutron 2 de l’autre qui, en ces temps où la plupart des développeurs s’échinent à toujours émuler les mêmes gloires du passé, ont le mérite de faire avancer le schmilblick.
Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.
Los Teignos
From Ze AudioTeam
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
Gemarcand
Je crois en être un des témoins privilégiés. Quelle classe ! Quel plaisir d'écouter ! Quel pied !
Si "on ira tous au paradis", j'espère bien l'y retrouver.
John Michael
C'était la moindre des choses pour le départ de l'excellent Jean dont l'apparition nous remplissait à coup sur de bonheur !
John Michael
manilho
c'est toujours un plaisir de suivre vos articles...
merci
Maurice Gentil
Wills01
L’art ne se décrète pas… il se constate..
tu es
Là on est au sommet du gouffre
Perd pas l'équilibre alors
D'habitude, je m'en fous de les voir disparaître, mais Mr Rochefort avait un charisme tout à fait charmant imho.
Rien de mieux qu'une bonne paire d'enceintes pour assurer la pérénité de l'espèce.
Signé: Le Petit Condriaque AudioFanzine sans PUBlicité
Anonyme
Mazette
deb76
Quand on lit "Ce genre de choses" où Rochefort évoque sa vie, son parcours, avec ses mots, ses formules où se mélangent vocabulaire distingué à quelques argoteries bien vues et bien placées, on lit en entendant la voix de Rochefort. Et on sourit intérieurement. Quoique, pas toujours. L'évocation des dénonciations lors de l'occupation, des "qui-quach" au moment de la Libération, glace le sang. Mais en même temps il y a ces phrases en contraste qui en peu de mots résument bien l'expression de Rochefort : "Le fond est bon. Il faut espérer ! Le caporal qui, à Ravenbrück, balançait toute la journée des petits gars et des petites filles dans les fours paniquait quand il apprenanit que sa fille avait une angine. Le fond est bon."
Sinon, mon film préféré avec Jean Rocherfort, c'est le "Crabe Tambour" de Pierre Schoenderffer qui réunit aussi Claude Rich et Jacques Dufilho...
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