Peut-on vraiment vivre de la musique en France?
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getget
184
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 19 ans
Sujet de la discussion Posté le 02/05/2006 à 22:47:24Peut-on vraiment vivre de la musique en France?
Salut. Aujourd'hui après une longue méditation pour savoir si ça vaut vraiment le coup que je continu dans la musique (bon, j'ai que 18 ans hein, mais les études approchent...) tout en sachant que l'espoir d'un jour "réussir" est à peu près inaccessible, je me posais cette question, existe-t-il encore des groupes français qui gagnent leur vie uniquement grâce à la musique, sans faire de boulot à côté? Bon mis à part biensûr les quelques dizaines de groupes bien commercialisés (ce n'est pas forcément péjoratif), je ne pense pas que ce soit possible. Je parle par exemple de groupes dit "locaux" (bien que ça ne veuille pas vraiment dire grand chose, puisque tout est local à la base) qui tournent dans toute la France dans des salles petites ou moyennes.
Quel est votre avis sur la question? Ou bien gagnez-vous vous-même votre vie en jouant et tournant?
Personellement, la musique m'éclate, mais si c'est pour foirer mes études alors que je sais pertinemment qu'il est impossible de réussir, c'est pas la peine.
J'attend vos opinions.
Quel est votre avis sur la question? Ou bien gagnez-vous vous-même votre vie en jouant et tournant?
Personellement, la musique m'éclate, mais si c'est pour foirer mes études alors que je sais pertinemment qu'il est impossible de réussir, c'est pas la peine.
J'attend vos opinions.
Head Minerve
9832
Je poste, donc je suis
Membre depuis 18 ans
321 Posté le 28/05/2006 à 15:54:04
Je crois que depuis le début du sujet, on a mis dans le même panier la mauvaise et la bonne musique "commerciale" (bien que ce terme soit très souvent employé péjorativement).
Je sais pas si c'est la France, L'Europe ou toute la planète comme ça, mais parmi le commercial, il y a de très bonnes choses (artistiques ?), mais la majorité de chiottes inonde les ondes et noient parfois la minorité, la "bonne" musique commerciale, qui existe réellement (j'apprends rien à personne).
Le conflit d'idées dans ce sujet s'est donc lui aussi noyé dans un quiproquo, un côté jugeant toute la zique de daube sur les ondes et l'autre côté appréciant de la bonne musique commerciale.
Au fond, on aime tous des morceaux qui pourtant sont sur les ondes et venant parfois de majors, mais le bad de voir une masse fécale, forcément, nous rend aigris.
Je sais pas si c'est la France, L'Europe ou toute la planète comme ça, mais parmi le commercial, il y a de très bonnes choses (artistiques ?), mais la majorité de chiottes inonde les ondes et noient parfois la minorité, la "bonne" musique commerciale, qui existe réellement (j'apprends rien à personne).
Le conflit d'idées dans ce sujet s'est donc lui aussi noyé dans un quiproquo, un côté jugeant toute la zique de daube sur les ondes et l'autre côté appréciant de la bonne musique commerciale.
Au fond, on aime tous des morceaux qui pourtant sont sur les ondes et venant parfois de majors, mais le bad de voir une masse fécale, forcément, nous rend aigris.
fredian
1804
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
322 Posté le 28/05/2006 à 15:57:41
Citation : je suis pas forcément ok sur tous les exemples
par exemple si tu prends les stooges
n'oublions pas que genre 3/4 ans avant tu avais toutes la scene garage y compris du coté de la cote ouest
je ne me suis permis de prendre en exemple que des groupes que je connais un minimum;
En outre, comme tu le dis, 3/4 ans avant, il y avait aussi du garage sur la côte ouest, mais la tendance s'est inversée, à savoir que les groupes psyché ont emergé et connu beaucoup de succès auprès des beatniks (de part les textes peace &love et buccoliques, les messages anti viet nam et anti guerre tout court, ...), mais ont connu du succès majoritairement sur la côte ouest, tandis que les stooges surgissaient avec, certes, une ancienne recette, mais une recette plus que jamais d'actualité sur la côte est où l'attente sociale n'était pas la même qu'à l'ouest...
position.on.off
4618
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
323 Posté le 28/05/2006 à 16:06:50
Oui je suis assez ok
fredian
1804
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
324 Posté le 28/05/2006 à 17:06:08
Peaveycroquette
4698
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
325 Posté le 28/05/2006 à 19:06:03
Anonyme
3446
326 Posté le 28/05/2006 à 19:33:21
on peut vivre de la musique
faut se demerder, trouver des filons, suer, démarcher, ratisser large, faire plusieurs et surtout et surtout: avoir un minimum de créativité. (je ne parle pas de talent, hein!!).
olix
1346
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
327 Posté le 29/05/2006 à 22:25:24
Je suis d'accord avec à peu près tout le monde !
Mais n'oublions pas que la musique est à la fois :
un artisanat - avec tout ce que ça comporte de noble -
et une industrie - avec tout ce que ça comporte de péjoratif -
Mais n'oublions pas que la musique est à la fois :
un artisanat - avec tout ce que ça comporte de noble -
et une industrie - avec tout ce que ça comporte de péjoratif -
Mon nouvel album "Zen Universe" vient de sortir :
http://www.qobuz.com/fr-fr/album/zen-universe-olivier-renoir/0806417200732
Anonyme
521410
328 Posté le 31/05/2006 à 13:36:12
Alors y'a plus rien à rajouter? vous calez?
Si vous n'avez plus rien à rajouter on archive le thread et on le ferme.
Voilà.
Si vous n'avez plus rien à rajouter on archive le thread et on le ferme.
Voilà.
Peaveycroquette
4698
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
329 Posté le 31/05/2006 à 14:32:04
Anonyme
521410
330 Posté le 31/05/2006 à 15:19:35
Bé moi, j'ai profité de cette accalmie pour lire la prose de Frédian (j'avoue ne pas l'avoir fait avant, effrayé par la densité du texte ). Je partage assez son analyse sociologique du pb (en gros, la reconnaissance implique d'arriver au bon moment, au bon endroit, répondant ainsi à une demande sociale). A contrario, des artistes qui répondent à une demande sociale devraient, en toute logique, disparaître qd la demande n'est plus d'actualité. Il existe, à l'appui de cette théorie, de nombreux exemple d'artistes "remerciés" à cause de cela mais il existe aussi des contre-exemples d'artistes qui ont survécu aux changements sociaux, soit parce qu'ils se sont adaptés, soit parce qu'ils réponde toujours à une demande qui reste toujours d'actualité, quelles que soient les époques.
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