Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
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Anonyme
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur (" />
BBmiX
C'EST PAS POUR LES REGLOS!
Poum tchak Poum Poum Tchak
Poum tchak Poum Poum Tchak
faut que tu payes mino!
Poum tchak Poum Poum Tchak
(-; Be Funky ;-)
BBmiX
a vous.........
(-; Be Funky ;-)
housetraxx
Anonyme
Je sais pas encore quel morceau de Natacha je préfère mais je vais y réfléchir...
crossroads
Citation : Je sais pas encore quel morceau de Natacha je préfère mais je vais y réfléchir...
Elle aussi elle va y réfléchir....
Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/
housetraxx
Alienik Groove Factory
Z'etes tous partis a Courchevelle avec le pognon économisé des disques ou quoi?
Y'a quelqu'un ?
ALIENIK GROOVE FACTORY
shenzen
Citation :
Y'a quelqu'un ?
Zi j'ai même, je dirais même, faillit faire un hors sujet, en mettant ce lien sur le rapport de la zik en ligne 2006 post 3356, à défaut de hors sujet c'est un bide
Dr Pouet
Citation : Les inquiétudes passaient jusqu'ici pour de mauvais rêves. Le réveil a été aussi soudain que brutal. Pour la première fois, tous les voyants de l'industrie culturelle en France se mettent à clignoter. Après des années d'augmentation de sa fréquentation, le cinéma a enregistré, en 2005, une baisse du nombre d'entrées en salles de près de 10 %.
Habitué aux progressions régulières, le livre va connaître une année plate. Champion de la croissance à deux chiffres, le DVD affiche, pour la première fois, une chute de son chiffre d'affaires de près de 8,8 %. Quant au disque, il subit une baisse de ses recettes de 9 %.
Ces résultats traduisent des situations contrastées. Le livre et le cinéma invoquent un possible trou d'air conjoncturel. "Par rapport à 2004, il nous a manqué deux ou trois très gros succès, notamment américains", souligne Véronique Cayla, directrice du Centre national de la cinématographie (CNC). Pour les livres, les trois best-sellers dont les ventes ont dépassé un million d'exemplaires n'ont eu aucun effet d'entraînement. Pis, ils ont même asséché le marché. La musique enregistre sa troisième baisse successive, portant à plus de 30 % l'effondrement du chiffre d'affaires des maisons de disques depuis 2002.
Les majors du disque et du cinéma ont aussitôt pointé du doigt la cause de tous les maux : le piratage sur le réseau Internet. Aux yeux des économistes, la réponse est un peu courte et le chapeau du pirate un peu surdimensionné. Internet joue, certes, un rôle de catalyseur. Les producteurs indépendants de cinéma y voient "un révélateur", comme le souligne Serge Lalou, des Films d'ici. Mais l'industrie culturelle fait surtout face à une double crise de la concentration et de l'offre.
On assiste à une crise de l'hypercroissance de l'offre, qui accompagne ce que Denis Olivennes, PDG de la FNAC, considère comme "une mutation aussi importante que le passage de la langue latine à la langue romane : celle qui voit les biens culturels devenir des biens de consommation de masse".
Les 15 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel de l'industrie culturelle française en offrent un aperçu. Un petit coup d'oeil sur une semaine ordinaire permet de mieux en mesurer la signification concrète.
Mercredi 25 janvier 2006, 18 nouveaux films étaient à l'affiche dans les cinémas français. La veille, 32 DVD étaient sortis dans le commerce. Le cinéphile en manque pouvait évidemment opter pour une des 15 chaînes spécialisées, faire un tour rapide des 113 autres stations du câble ou du satellite, qui ne dédaignent pas passer des films, ou aller surfer sur les sites de vidéo à la demande...
Pour son voisin mélomane, 600 nouveaux CD (créations, rééditions, compilations, importations...) étaient annoncés dans les bacs des magasins. Il pouvait aussi opter pour une des dizaines de stations de la bande FM, des milliers de radios désormais disponibles sur Internet, ou des sites de téléchargement. Quant à l'amoureux des livres, il avait le choix entre 950 nouveaux ouvrages.
Une profusion qui accompagne la seconde mutation : ce que Michel Gomez, délégué général de la société civile des auteurs, réalisateurs, producteurs (ARP), nomme "l'individualisation des comportements culturels". "On est passé en quelques années d'une ère de rareté à une ère d'abondance et en même temps d'un modèle de consommation collectif à un modèle individuel", poursuit-il.
Le producteur Patrick Sobelman, d'Agat-Films, résume la situation avec une anecdote personnelle. "Mon fils a 18 ans, il est cinéphile, mais il ne va pas en salle. Il est très clair : "10 euros, un horaire imposé, le déplacement, pas de pause possible, je préfère attendre le DVD." Je me suis un peu énervé, je lui ai dit qu'il n'allait quand même pas regarder un long métrage sur son téléphone portable. Il m'a répondu "Pourquoi pas ?"."
(....)
C'est sûr que les séances de ciné à 10 euros, ça calme...
Alienik Groove Factory
https://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-742041@51-742135@45-1,0.html[/url]
Citation : Car, si chacun sent bien que le mouvement d'individualisation va s'accentuer, personne ne sait où il peut mener. La baisse des investissements et une concentration sur les valeurs sûres ? Le triomphe de la seule musique en ligne et le remplacement des majors du disque par les géants des télécoms ? La fin du primat du cinéma en salle au profit du DVD et de la télévision ? Sonnées par les chiffres 2005, les industries culturelles s'interrogent. Elles sont loin d'avoir trouvé les réponse
C'est ce que je pressent aussi!
"le mouvement d'individualisation et d'indépendance va s'accentuer"
Internet est une chance et une oportunité formidable pour les auto produits et les petits labels !
A condition que cela soit légiféré dans un contexte propice a sa survie socio économique !
Un des futurs de la musique reside dans la création et la mise en place de micro sociétés, de micro labels, d'artistes autoproduits, qui commercialiseront eux mêmes sur internet leur créations!
Je pense que c'est a la fois un des moyens que la "culture" ne soit plus formatée, stréreotypée, ou "televiso-markétisée" , mais encore de créer un "contre pouvoir" face au majors, et de faire en sorte que le "petit artiste" puisse tirer son epingle du jeux dans cette jungle !
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