Avis sur les compos des membres

Technique :

Nickel chrome avec une couche de superoxyde de titane. Le tout emballé sous une délicate couche de sentiments qui réchauffe le tout.

Artistique :

McCartney est sur le coup ? A 2'40'' on y est vraiment. La reprise à 3'41'' m'emmène ailleurs. Les mots et la voix de Marmotte vont directement au coeur.

Technique :

Il y a déjà une chose qui m'enchante au sujet de cette chanson, c'est qu'elle fait l'unanimité des critiques. Et ce n'est que justice.
Bon alors, j'ajoute un couplet à ce concert de louanges :
Précision et qualité du son : La texture du son est excellente. Le mixage est clair et d'une lisibilité superbe. Tous les instruments et les voix sont à leur juste place dans le paysage sonore et musical.
Transitions, enchaînements : On ne les sent pas ... les transitions et les enchaînements ! N'est-ce pas là la preuve qu'ils sont parfaitement maîtrisés ?
Jeu des instrumentistes : A part la mer du début dont je n'ai pas reconnu s'il s'agissait de la Manche, de l'Océan Atlantique ou de la Méditerranée (mais je n'ai pas l'oreille marine !), il est évident que ces gens-là connaissent leur affaire. Que dire d'autre qui ne soit pas superfétatoire ?

Artistique :

Je vais avoir l'air de faire des effets de style. Il n'en est rien !
Je veux souligner ici toute l'originalité de cette musique d'autrefois, actuelle et cependant aussi éternelle et grande que l'océan qu'elle prend pour décor. Car là réside une partie de ce tour de force : marier pour le meilleur (en cette occurrence, il n'y a pas de pire. Tant pis pour les expressions toutes faites) la tradition ancestrale de la chanson de marin et les sons d'aujourd'hui. L'enfant né de cette union est un beau bébé aux harmonies subtiles et chatoyantes. Car, tout le monde l'aura remarqué, la grille qui soutient cette mélodie est d'une invention superbe, créant un magnifique porte à faux pour un thème à la simplicité antique. L'orchestration, dont l'à-propos ne se dément jamais, nous mène sans heurts, d'un tableau à l'autre, dans tous les ports de la terre.
Et puis, il fallait oser cette gratte électrique dans un tel contexte. Elle ne surprend même pas tant elle est habilement introduite. Finalement, on l'attendait sans le savoir ! C'est du moins l'impression qu'on a après quelques mesures.
Les Bakelite 75 et pk16 peuvent être fiers de leur petit marin.
On attend d'autres réussites du même tonneau. SVP !

Technique :

Précision et qualité du son : Oui ! Heu ... à boire et à manger. Mais globalement, rien n'est vraiment à jeter.
Transitions, enchaînements : Le caractère obstiné des deux polarités harmoniques (pardon, ça m'a échappé !) ne favorise pas les transitions. Du coup : pas d'enchaînements. Et toc !
Jeu des instrumentistes : Beaucoup d'imprécisions. Un morceau, ça se travaille un minimum avant de jeter ses bits à tous les vents du disque dur. Et trop d'imprécisions, d'approximations font que ce morceau n'est pas bien servi. Pourtant, il y a dedans des choses bien venues et même originales.

Artistique :

L'entrée évoque la 3ème Gnossienne en La mineur d'Erik Satie. Coïncidence ou citation intentionnelle, l'idée est intéressante. Elle pourrait introduire un effet hypnotique qui, malheureusement, ne vient pas.
Je dirais qu'en dépit de l'illustration du titre par ce beau Targui aux yeux bleus qui voudrait planter un décor à la Lawrence d'Arabie, ce morceau est multi-ethnique. Occidental de par sa structure très conventionnelle et vaguement africain grâce (ou "à cause" ?) des passages percus solo et de quelques autres détails épars. Les tenues de cello en pédale harmonique nous plongent même, un temps, dans une atmosphère qui n'est pas sans évoquer Dan Ar Braz et ses Celtitudes. A un moment, j'aurais bien vu débarquer la merveilleuse Karen Matheson. Voyage un peu désordonné dans quelques régions de notre petite planète, donc.
Cependant, s'il y a pas mal de germes de bonnes idées, il y aura urgence à apprendre à les maîtriser et les soigner méticuleusement pour qu'ils parviennent à maturité. Avec une matière première aussi dense, vous auriez pu faire de belles choses. On reste un peu dans l'expectative de développements et d'exploitations qui ne viennent pas. L'estimable Niconu, avec son chic naturel pour se livrer aux pires exactions dialectiques en ayant l'air de ne pas y toucher mais en y touchant en plein (je plaisante, bien sûr ! On sent trop de vraie gentillesse derrière son propos un peu bourru pour lui en vouloir, fût-ce une seconde !) l'estimable Niconu, donc, fait des nombreux manques de cette compo une analyse très fine que je ne peux que confirmer. Il a les mots pour le dire et faire passer la pilule. Alors, voir plus bas dans la page.
Une synthèse de tout ça. Manouchkaa : Travaillez, prenez de la peine. C'est le fonds qui manque le moins. Quitte à passer pour un affreux pédant, après Jean de la Fontaine je citerai, en guise de mot de la fin, cette perle de l'organiste classique Marcel Dupré : " L'improvisation, ça s'apprend ! ".
Persévérez. Vous êtes probablement sur une bonne voie.
Bon courage.

Technique :

Comment disent-ils déjà, les chefs d'AF pour les rubriques ? Ah, oui ...
Précision et qualité du son : Pas de points négatifs à faire ressortir au niveau de la mise en ondes. Le son est très correct. Le mix est lisible et clair.
Transitions, enchaînements : OK. (Je ne peux pas mieux dire, n'est-ce pas !)
Jeu des instrumentistes : Euh ! c'est séquencé, non ? Alors ...

Artistique :

Bonne idée ce gimmick en boucle. Moi je verrais bien cette musique accompagner un policier ... Enfin un film policier, pas un fonctionnaire de police ! Ca serait chouette, par exemple, pour des scènes de poursuites en voitures avec cascades ou même, tiens, pour le générique. Oui, finalement, plus pour un générique. Peut-être dans une série télévisée ...
En musique, une fois sur deux, le répétitif est dangereux à manipuler ! Mais là, on s'installe, tranquille, dans ses charentaises et c'est très sympa à écouter. Pas de lassitude. L'ambiance monte adroitement grâce aux inters d'instruments assez bien pensées et habilement distribuées. Et puis, en 1'45", il y a le changement de pied rythmique de l'accomp' en semi-ternaire qui n'ose pas dire son nom ... Efficace !
La fin est originale aussi. Ca évite le côté "mille fois entendu" des sempiternels fade out qui n'en finissent pas !
Eu égard à votre statut de débutant (C'est vous qui le dites !), mon cher Manouchkaa, je dirais que tout cela est prometteur.
Continuez sur cette lancée. C'est bien !

Technique :

Très beau son de piano sur l'intro.
Le reste est à l'avenant. Son propre et clair qui ne fatigue pas l'oreille.

Artistique :

J'avoue que je suis un peu resté sur ma faim. Pourtant, l'apéro de l'intro était prometteur, avec cacahuètes sonores et tout ... Moi, je l'aurais gardé tout au long. Ca fait un peu penser au gimmick de Superstition (Stevie Wonder).
Bon d'accord, j'ai bien noté que c'était une impro ; mais quand même ! Vous auriez pu aller un peu plus loin, les deux !
Enfin, pas mal quand même. Ca s'écoute sans déplaisir !

Technique :

Excellent !

Artistique :

Un morceau qui vous eméne droit où vous porte votre imagination.
Du plaisir.

Technique :

Dis-donc c'est top. Top of the pop. Mais actuel quand même. J'adore !
Il y a comme un parfum de 67.

Artistique :

Les thèmes aériens de Marmotte sont très beaux. Les traces de pas-toi ça c'est cool.

Technique :

Joli morceau, transparent comme du verre !
il colle à merveille avec la légère brume qui monte au-dessus des prés qui m'entourent !

Artistique :

Rien à rajouter, ce choix d'intrument se suffit à lui-même.

Technique :

Easywaves + Me Marmotte: The dreamteam!

Artistique :

Subtil,delicat, bien pensé, bien fait,j'adore!

Technique :

Vertigineux

Artistique :

Mais pas très ému ... mais vertigineux