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Classique

Avis sur les compos Contemporain

-marmotte-

L'avis de -marmotte- sur "La légende du Phénix"

Publié le 07/04/2009
Technique :

Ah ouais, quand même !
impressionnant ô_O
la qualité des sons est bluffante, on VOIT l'orchestre !



Artistique :

C'est très abouti, les images se suivent et ne se ressemblent pas, des images des danseurs (quand il y en aura) seront bienvenues, on les voit déjà, rien qu'en fermant les yeux.
On se sent tout petit sur ce coup.
Mes respects, Maître Barouh !



Anonyme

L'avis de Anonyme sur "La légende du Phénix"

Publié le 07/04/2009
Technique :

Très belle musique admirablement orchestrée.
Corollaire probable : des heures et des heures d'un travail de mise en place parfois harassant, toujours ingrat et dont certaines bonnes âmes ne manqueront pas de n'entendre que les manques ... s'il en est.
Techniquement sans failles.



Artistique :

Je ne voudrais pas avoir l'air trop dithyrambique mais c'est du grand Barouh ! On attendait, on rêvait, on espérait la mutation du Maître vers le grand orchestre, même virtuel ... C'est fait ! Et c'est une réussite. Une partition complexe mais dont l'écriture reste extraordinairement claire. Certes, une telle musique demande plusieurs écoutes et j'y reviendrai. Mais je livre ici mes premières "impressions" : je suis "impressionné" ! Tant par la qualité de l'œuvre dans sa globalité que par une multitude de détails : instrumentation, orchestration, choix des équilibres, pertinence des points d'appuis thématiques, de la scansion des phrases, de la respiration ... tout sent son musicien de haut vol.
Que j'aimerais que cette belle musique puisse être interprétée par un véritable orchestre pour y gagner la dimension que nos chères machines, aussi perfectionnées fussent-elles, ne nous donneront jamais : la dimension humaine dans la communion musicale !
Bravo ami Mayer ! Et merci de nous faire partager ces beaux instants.

(Il faut que je vois si Niconu peut me prêter sa machine à 10 !)

Hors sujet : P.S. : J'espère que dans un avenir proche, nous aurons le privilège d'une migration du Concerto pour Orchestre vers cette belle phalange orchestrale !



Anonyme

L'avis de Anonyme sur "La légende du Phénix"

Publié le 07/04/2009
Technique :

Donc çà c'est un travail qu'on t'a commandé ?
Pour faire 20 minutes de création continue çà représente un sacré boulot dont je suis admiratif. Car rien ne se répete.
Techniquement parfait pour moi. Je suis sous le charme sans aucun effort.



Artistique :

J'imagine le spectacle dans son entier . Cette musique me parait trés appropriée en effet pour soutenir une expression chorégraphique. Il y a un fil conducteur de l'attention qui ne se rompt jamais . Pour être précis , cette forme d'expression audio visuelle me rappelle fortement le plaisir du cinéma muet dont les deux acteurs illustrent l'instant de façon suréaliste en laissant beaucoup de champ libre à l'imagination .
Cette musique à le mérite de ne pas me peser sur le coeur , c'est une respiration.



Chris Dewitte

L'avis de Chris Dewitte sur "Une nuit à la belle étoile."

Publié le 22/03/2009
Technique :

Tu pourrais déjà choisir d'autres sons; si au début du morceau ça ne choque pas outre mesure, cela finit par devenir lassant à cause du son monotone du synthé.



Artistique :

Jusqu'à à peu près 3'30, ton morceau est cohérent, après ça se gâte et ça devient n'importe quoi. On ne peut tout de même pas mettre tout sur le compte de l'expérimentation... A mon avis, en prenant l'alibi de la divagation d'une rêverie, tu as ajouté ce qui te venait sous les doigts et te passait par la tête: avoue que cette manière de faire, même si elle est parfaitement contemporaine, ne peut tenir l'argument de l'expérimentation, surtout que l'écriture que tu déploies tout au long de ton morceau est, il faut que tu te le reconnaisses, très classique et datée XVIIIème siècle (en étant gentil). Réveil!!!! Nous sommes au XXIème siècle.
Je t'ai saqué sur la notation, mais je dois te reconnaitre une qualité: tu as tout de même pas mal d'imagination pour trouver des thèmes qui ne sont pas dénués d'intérêt.



pk16

L'avis de pk16 sur "Une nuit à la belle étoile."

Publié le 20/01/2009
Technique :

Le son en lui meme, loin de vouloir etre ce qu'il n'est pas, est suffisament spatial pour embarquer de joyeuse façon un jeu tour à tour coulé, abrupt et sans derapages. De nombreuses atmospheres fustigeant les habitudes à grand coup d'inventivités exacerbées. Le compositeur vagabonde et bien lui en prend, que serait la musique sans experimentations ?



Artistique :

Composé de la sorte avec si peu de moyen, voilà qui dévoile beaucoup de créativité. Se laisser guider et non vouloir à toute fin encapsuler, aseptiser est encore le meilleur chemin que peu prendre une oreille en recherche d'émotion... Bonne suite !



J-Luc

L'avis de J-Luc sur "Une nuit à la belle étoile."

Publié le 18/01/2009
Technique :

Ben... j'aime pas du tout le son du synthé, ça fait cheap au possible. La fausse guitare classique (?) est assez bof bof.

Sinon, c'est en place, d'autant que je puisse en juger (je connais mal le "contemporain" ).

Gaffe à la fin, ça coupe méchamment court le MP3, il faut toujours laisser 1 ou 2s.



Artistique :

J'ai beaucoup de mal à me retrouver dans la structure, ça semble commencer en mineur, puis des passages majeurs, ça commence binaire, ça continue ternaire, c'est zarbi :-)



Philippe rochefort

L'avis de Philippe rochefort sur "Gaudi"

Publié le 16/10/2008
Technique :

Le début est marrant.
J'ai pas la science exacte infuse pour juger sur pièce de cette pièce. Le monsieur en dessous à cependant assez bien dit (belle plume au passage) ce que j'aurais pu éventuellement penser. J'ai écouté jusqu'au bout embarqué dans cette obsession. Je n'ai pas aimé la fameuse cathédrale non plus, mais on s'en fout ma chère.



Artistique :

Ya que sur ce site qu'on peut être surpris comme ça, avec cette qualité.



pk16

L'avis de pk16 sur "Gaudi"

Publié le 15/10/2008
Technique :

Bien servi par les sons et le mix, une piece de nature suggestive s'étirant en des repetitivités dynamiques, supports d'émotions tour à tour fragiles, exacerbées. La base orchestrale est sans doute sequencée, la(les) clarinette(s) sans doute pas, de part son jeu basculant, échappé. L'utilisation du synthé pour demarrer et clore la piece connote bien l'idée d'une construction reflechie. L'ensemble s'installe, s' écoule au travers du temps sans ambiguité, contant une histoire pleine d'un caractere musical unique et sincere. L'art brut ne manque pas encore ici d'interet .



Artistique :

Impact evident sur la pensée, l'imagination. Il est a noter combien la mise en scene est épurée, ne sombrant jamais dans la cacaphonie. Une gestion tres artistique du propos, et une éclate evidente du compositeur emporté dans un discourt sortit en ligne directe de ce que l'on nomme la passion. Bonne suite !



Anonyme

L'avis de Anonyme sur "Impressions soleil levant"

Publié le 15/10/2008
Technique :

Rien de rédhibitoire pour le son. Alors je ne tartine pas (j'ai oublié mon couteau et la boulangerie est fermée !).
Très bas niveau au début, bien sûr. Mais ça nous change agréablement des morceaux d'aujourd'hui sans dynamique. Comme si on parlait toujours à volume constant ...



Artistique :

Avant d'entrer dans le vif du sujet, je voudrais dire mon adhésion totale à l'opinion de Chris Dewitte concernant le lobby de la musique contemporaine. On a parlé, il y a quelques années de "terrorisme sériel". L'objet a changé mais le problème demeure.
Cela dit, j'aime le Soleil Levant de Sorges. Le paysage sur lequel s'insinue la lumière du jour est riche en couleurs et en odeurs. On aurait envie de prolonger l'état de félicité sereine que provoque cette musique qui s'écoule lentement, imperturbablement. Les changements de nuances sont beaux et adroitement mis en lumière. Je suis heureux d'entendre (enfin !) un Sorges apaisé et tranquille. Mais je n'ai pas encore tout écouté.



Anonyme

L'avis de Anonyme sur "Gaudi"

Publié le 15/10/2008
Technique :

Allez, on suit la procédure AF :
Précision et qualité du son : Le son est, techniquement, au niveau de la musique qu'il sert. C'est à dire : Excellent.
Transitions, enchaînements : Parfaitement maîtrisés. J'ai coutume de prétendre que, dès lors qu'on y porte pas attention, c'est que les transitions et enchaînements sont biens menés. Cela posé, il peut, ponctuellement, être utile de les faire entendre.
Jeu des instrumentistes : Musique séquencée, je présume. Donc ... L'instrumentiste s'en sort avec honneur.



Artistique :

Je ressens une osmose évidente entre l'oeuvre de Gaudi et la vision qu'en a Sorges. On pense bien entendu, en tout premier lieu, à la Sagrada Familia, réalisation la plus connue de Gaudi sinon la plus réussie (du moins à mon sens). Et à cet égard, la musique de Sorges est parfaitement en situation. Elle traduit excellemment le choc visuel et émotionnel qu'on peut ressentir à la première vision de l'église de Barcelone. La musique, comme le monument, nous prend et fait de nous son jouet. Elle ne nous laissera qu'à la fin de l'histoire ; et encore ne nous laissera t-elle pas calmes et sereins. La répétition obsessionnelle de cette quasi pédale sur - SOL MI, SOL MI DO - dans une suite de formulations mouvantes, met nos nerfs à rude épreuve. Du point de vue de la stricte technique d'écriture, je suis d'ailleurs réticent à juger cette insistance comme indispensable. Du moins pas sur une si longue distance. Il me semble que l'effet recherché, et indéniablement atteint, est malheureusement dépassé. Cela lui confère un caractère d'entêtement qui n'a plus rien d'hypnotique. Mais, à ce détail (car c'en est un) près, la pièce reste fascinante dans sa totalité, dispensant une sorte d'attirance improbable, presque louche, mais bien réelle. C'est à peu près ce que je ressens à la vision de la Sagrada. Là cesse, du moins pour moi, le rapport étroit entre l'oeuvre architecturale et l'oeuvre musicale. La première me procure une émotion intense qui débouche sur un effroi absolu. Je n'aime pas, mais alors pas du tout Gaudi, et tout particulièrement cette église. Ce rejet ne touche pas mon intellect. Il est éminemment physique, réflexe primitif, voire reptilien. La seconde (la musique de Sorges), me procure une émotion qui m'amène, après une période d'errance sonore, à une sorte de nécessité admise et comprise de sa musique. Sorges est coutumier d'un discours tendu, parfois effrayant. Mais il sait aussi nous apaiser, nous rassurer. Ca ne concerne que moi, mais Gaudi m'effraie et, loin de m'apaiser, me fait fuir.
Merci Sorges.