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réactions au dossier [Bien débuter] Monter son home studio - Partie 9 : Enregistrement analogique Vs numérique

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Sujet de la discussion [Bien débuter] Monter son home studio - Partie 9 : Enregistrement analogique Vs numérique
monter-son-home-studio-partie-9-2801.jpg
Chose promise, chose due : avant de nous décider sur le dispositif d'enregistrement qui sera le coeur de notre home studio, mieux vaut savoir ce qu'il en est de cette terrible question qui ne manque jamais d'échauffer les esprits.


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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 02/05/2019 à 17:22:43 ]

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61
J'ai quand même pris une claque le jour ou on a abandonné l'OTARI 24 Pistes pour des les TASCAM numériques, sans parler du Revox 1/4 pouce pour un Marantz DAT numérique, quelle claque disais-je, mais dans le mauvais sans. Une claque de déception en regard du 'nouveau" son qui manquait de douceur, de contour et de musicalité . Il a fallu s'y habituer parce que c'était le nouveau format sans souffle. Bien entendu, le numérique a fait des progrès, mais l'analogique avait pour lui l'ajout d'une esthétique sonore très appréciable.
J'ai retrouvé ce sentiment chez un ami qui a acheter un album de Niels Rogers en CD et en Vinyle. On a donc comparé les deux et le rendu est très différent. La principale étant dans le spectre Aigüe. Certes le son du CD est plus dynamique, même mordant, mais quand on monte le volume assez fort, histoire de se sentir comme dans un concert, le son devient agressif pour les oreilles et peut agréable, alors qu'avec le vinyle, on a pu mettre le son plus fort, il devenait plus gros et impressionnant avec une réelle satisfaction de l'ampleur sonore... L'amortissement des pics de dynamiques par l'inertie des transferts mécaniques se rapproche sans doute beaucoup de l'amortissement de ces mêmes pics par l'écrasement des couches d'air. Ce qui se rapproche du son de concert en grande salle, qui même à gros volume reste agréable à cause la distance qui nous sépare des HP.

Mixer est un art  -  www.arpegiamusic.com

[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 11:28:40 ]

62
Ce que tu dis perigo peut s'appliquer à tous les domaines où la technologie a apporté une révolution. Science sans conscience n'est que ruine de l'âme disait Rabelais et c'est toujours le mercantilisme et ses profits qui sont à l'origine de cette ruine. Oui le numérique dans la musique a généré la surproduction et la surconsommation de musique avec les effets pervers que tu décris. Mais ce n'est pas les artistes qui l'utilisent qui en sont responsables.
Tout comme les téléphones portables abrutissent les comportements et les réseaux sociaux débordent de bêtises pour au final générer plus de solitude alors qu'ils étaient censé créer du lien.
Les responsables sont toujours les vendeurs au service d'un fonctionnement sur le mode d'une croissance qu'on croit infinie jusqu'à la mort de notre planète.

63
TedBrenn, on en revient toujours aux mêmes poncifs : à qualité d'enregistrement égale, les critiques que font les audiophiles vinyles confinent toujours à une reproduction en fait trop "pure et fidèle" de l'enregistrement.
Mais un son plus agressif (ou perçu comme tel, parfois c'est pas clair, et la dimension psychologique est toujours sous-estimée en matière de sensations et perceptions, même culinaires) en numérique qu'en ana n'a souvent rien à voir avec la technologie elle-même, mais plutôt un choix, ou des contraintes autour.
Le numérique peut reproduire tout ce que fait l'analogique (aujourd'hui en tout cas). Partant de là, quand un CD a des basses ronflantes comparé au même album 33 tour sortit la même année, tu peux être certain que c'est au mastering qu'il y a eu une séparation de route idéologique, mais pas un soucis "causé" par le numérique.

[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 11:44:21 ]

64
Citation :
J'ai retrouvé ce sentiment chez un ami qui a acheter un album de Niels Rogers en CD et en Vinyle.


C'est aussi pour cela que j'ai rajouté une partie sur le vinyle qui sonnerait "mieux" que le CD. De fait, si l'objectif du mec qui a fait le master CD avait été de sonner comme le vinyle, alors on aurait sans doute quelque chose de très similaire à la fin parce que retirer des basses comme des aigus sur un enregistrement numérique, ça peut se faire sans problème. Hélas, la plupart du temps, le back catalog des maisons de disques a été salopé gentiment, sans chercher à respecter l'équilibre de l'oeuvre originelle. De fait, plein de version CD d'albums vinyles ont un son qui ne respecte pas le disque premier, et c'est encore pire quand la loudness war s'en est mêlé. Je me souviens des premières rééditions des albums de Jimi Hendrix qui étaient à chier et j'avoue ne pas savoir où on en est aujourd'hui à ce sujet, sachant que pendant longtemps, quand on nous vendait un remastering, c'était juste pour mettre un limiteur au bout du truc histoire d'obtenir un carambar à la fin.

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[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 11:45:58 ]

65
Citation :
Il y a une question centrale qui n'est pas toujours abordée quand on parle d'enregistrement aussi bien dans le cadre d'un home studio que d'un studio pro d'ailleurs : quand est-ce que j'appuie sur le bouton "REC" ?
et bien la réponse est simple et je vais la faire un peu caricaturale exprès : à peu près tout le temps avec le numérique et seulement quand je suis vraiment prêt à enregistrer avec l'analo, c'est à dire quand mon morceaux, ma tracks sont aboutis et prêtes à être inscrites sur la bande.
Pourquoi ? parce que on n'a effectivement pas envie de cramer de la bande et qu'on ne peux pas faire des RE-RE à l'infini à moins d'être fortuné mais même les gros studios prenaient en compte à l'époque ces contraintes financières.
C'est le même questionnement avec la photo ou la vidéo. Cela a été très bien expliqué par Los Teignos mais on peut voir les choses à l'envers : Les limites du support analo sont aussi finalement d'excellentes contraintes qui impliquent une certaine forme d'exigence au musicien et au groupe.


Tu as complètement raison et c'est une question que je pensais aborder dans le prochain dossier Hardware vs software en faisant l'éloge du low tech. Car effectivement, moins de possibilités sont souvent vecteur de plus de créativité tandis que les limites techniques, logistiques et budgétaires impliquent que le travail en amont, soit ce qui se passe devant le micro, a fait l'objet de plus de soin et de travail.

Citation :
L'article est excellent bien sûr sauf qu'un tout petit peu "bipolaire" à mon sens. Beaucoup de studio que j'ai visité utilisent "le meilleur des deux mondes".


En fait, le meilleur des deux mondes, je le vois plus généralement dans l'usage des outboards et des consoles par rapport au "In the Box" et au tous plug-ins, car j'ai vu aussi beaucoup de studio qui avaient un Studer qui prenait la poussière dans un coin parce qu'un client peut le occasionnellement le demander et qu'il faut pouvoir répondre à cette demande. Mais comme ce n'est pas le même prix, le même temps de travail et que tout le monde doit faire avec des délais et des budgets serrés, le magnétophone est utilisé une fois sur 20. Bien sûr, ce n'est pas la même chose dans les studios qui communiquent spécifiquement sur le côté 'tout analogique', et chez lesquels les clients vont avec cette attente précise, mais dans les studios lambda, je crois franchement que le meilleur des deux mondes ne touche pas tant que ça le magnétophone, où alors c'est un petit Revox 2 pistes qu'on utilise juste pour colorer une piste ou un mix une fois qu'on a bien tout recordé dans Pro Tools.

Je viens de passer une semaine au Studio La Fabrique avec Leslie Braithwait : le mec a mixé Michael Jackson, Jay-Z, Beyoncé, Kanye West, Rihanna, Pharrell Williams, Lauryn Hill et à ce titre, il a un paquet de Grammy Awards sur la cheminée. À ce niveau, je m'attendais justement à voir le meilleur des deux mondes et quand on a vu qu'il faisait tout, absolument tout, avec des plug-ins (et même des vieux plug-ins coûtant pour certains une dizaine de dollars) et que la magnifique Neve 88R ne lui servait qu'à poser son Macbook, on lui a demandé s'il comptait utiliser les Tubetech ou les 1176 qu'il y avait ça et là, le gars nous a dit qu'il n'avait pas besoin de tout ça et qu'il préférait bosser avec ses plugs et à la souris. La sommation analogique ? Ça l'a fait sourire comme si notre question était naïve. Bref, c'est un mixeur particulier dans un genre particulier, mais c'est surtout un mec de 46 ans qui a fait des disques qui sonnent très bien et qui nous a expliqué que ce qui lui avait permis de réussir dans sa carrière, c'était avant tout le fait de travailler vite et d'être réactif. Il avait beau avoir appris son métier sur une grosse SSL au temps jadis où tout le monde bossait encore sur bande, ni le son d'aujourd'hui ni les contraintes d'aujourd'hui ne se prêtaient plus au fait qu'il bosse autrement qu'in the box, ce qui ne l'empêchait pas d'accorder du crédit aux autres façons de travailler. Bref, une grosse leçon de réel qui remet les choses à leurs place : le son de Happy de Pharrell Williams, ce n'est pas du matos rare et exotique, c'est un bon micro devant un bon chanteur et un mixage qui va à l'essentiel sans se tirlipoter le schmilblick sur les débats analo/numérique ou hardware/soft. Et à la fin, ça donne pourtant un classique des années 2010.

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[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 12:25:29 ]

66
Citation :
Tu as complètement raison et c'est une question que je pensais aborder dans le prochain dossier Hardware vs software en faisant l'éloge du low tech. Car effectivement, moins de possibilités sont souvent vecteur de plus de créativité tandis que les limites techniques, logistiques et budgétaires impliquent que le travail en amont, soit ce qui se passe devant le micro, a fait l'objet de plus de soin et de travail.
tout à fait c'est un peu dans cet esprit ( même s'il ne s'agit pas d'enregistrement) que je ne suis pas passé de la V4 à la V7 de la collection arturia parceque entre mes synthé hardware la collection arturia Logic je pense aussi que l'abondance peut tuer la créativité !
A l'inverse et pour revenir au plus près su sujet avoir la possibilité d'enregistrer à l'infini permet de faire des choses, de prendre des risque des direction où l'on aurait pas osé s'engager faute de temps et de moyens ! J'ai connu ça avec la photo et les fameuse 24 poses ! Combien de photos n'ai je pas prise de peur de me retrouver à court de pelloche ? Combien de photos n'ai je pas prise parceque j'avais peur de la rater pour les mêmes raisons ?
deplus rien ne nous n'empêche d'adopter un certain protocole de travail et une certaine exigence tout en ayant sous la main les possibilités qu'offre le numérique .
Comme dirait mon voisin de pallier SPIDERMAN de grands pouvoirs exigent de grandes responsabilités ! ;)
Pierresilex

[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 12:10:24 ]

67
Perigo : très bonne intervention, Qui a le mérite de poser la question du "pourquoi je veux un home studio, et qu'est ce que je vais en faire ?". Cela ne remet pas en cause l'article de Los Teignos, dont la finalité était plutôt de démontrer qu'en terme de rapport qualité/possibilité/praticité/prix, le numérique n'avait objectivement pas d'équivalent.

Mais ton intervention remets l'essentiel au centre du débat, à savoir, la musique. On sait maintenant qu'en terme de son, le choix de l'une ou de l'autre techno n'est finalement qu'un choix esthétique, mais c'est la partie sur les contraintes inhérentes à l'analogique que je trouve fondamentalement importante. On peut parfaitement s'astreindre à limiter l'usage de certains outils, ton exemple de la réverb est excellent : Pourquoi ne pas se limiter à 2 ou 3 auxiliaires, à produire sur 16 pistes (voire moins !) ? c'est vrai qu'avec le numérique, on a parfois l'impression que si on ne l'exploite pas jusqu'au bout de ses possibilités, le résultat ne sera pas à la hauteur. C'est à mon avis le plus gros piège dans lequel on peut tomber.

Maintenant les STAN sont plus que de simples magnétophones qui ont enfanté de nouvelles façons de composer, arranger mixer la musique, et ainsi pu malgré la masse de choses inintéressantes engendrer de très bons disques. Quoi qu'il en soit, qui peut le plus peux le moins.

68
Citation de Los :
(...) et qui nous a expliqué que ce qui lui avait permis de réussir dans sa carrière, c'était avant tout le fait de travailler vite et d'être réactif.


Je retiendrais toujours cette phrase pleine de bon sens que j'avais lut dans les forums de photosig il y a des années et qui avait cloué le bec des plus gros acharnés du reflex et des gros objo (qui ne sortent souvent que pour de "grandes occasions") : "le meilleur appareil photo du monde, c'est celui que tu as sur toi au moment où tu en as besoin."

[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 13:35:15 ]

69
Merci pour vos retours Iktomi, Hakim, Los Teignos et User/bob.
Je trouve le sujet passionnant sous toutes ses formes parce qu'il interroge plein de choses qui touchent au monde de la musique, surtout quand on parvient comme dans l'article et dans ce forum à prendre un peu de hauteur sur le sujet.

@ Iktomi : moi personnellement, je suis ravi de la démocratisation dans la pratique de l'enregistrement avec le numérique surtout dans le cadre du home studio comme c'est le sujet ici ; Je n'ai jamais aimé non plus le côté "entre soi", ou l'idée qu'il existe une caste supérieure de gens, une sorte d'élite, qui possède des objets rares que les autres non pas et qu'ils seraient donc meilleurs avec ça entre les mains. Pour avoir vu et entendu Ben Vaughn jouer sur une Squier Coréenne à 400 euros sur une scène en première partie des Cramps et des Stooges, ça remet les choses à leur place. Cette façon de critiquer l'élitisme, je l'ai aussi lorsque je parle de mon propre matos (cf mes avis sur mes grattes "vintage"). Bref, ce n'est pas QUE le matos qui fait l'artiste, musicien et ingé son confondus.
mais j'ai bizarrement touché cette démocratisation, grâce à l'analogique...!, à un moment où tu pouvais acheter un tascam 388 pour 500 frcs sur le marché de l'occase ou un 4 pistes pour le prix de deux ou trois CD. A l'époque, toucher un ordi pour faire de la musique me rappelait à l'idée que j'étais au boulot ;)..Aujourd'hui, le business du "vintage" et les prix affichés des machines analogiques qu'il faut savoir entretenir comme l'as dit Los Teignos et il a mille fois raisons, font que tout nous pousse clairement à utiliser du numérique. Il y a cette idée que n'importe qui peut revivre la grande époque des grands studios et avoir chez lui un 24 pistes analo et s'en servir facilement pour quelques milliers d'euros : c'est faux et même si c'est pas tout à fait faux, c'est galère... Tous les pros le savent : A l'époque, ces grosses machines étaient vendues avec des contrats de maintenance. Si vous n'avez pas la chance d'être un (bon) bricolo, il vous faudra de la chance pour trouver des pièces devenues rares. Et j'en suis, avec des trucs qui pètent ici ou là,...: ça commence par une lampe de vu-mètre qui pète, puis des têtes que ne sont plus bien alignées, puis une tranche qui souffle...etc.. Bref, passer son temps à bricoler, au lieu de jouer et d'enregistrer.
@ Los Teignos : je suis ravi que tu nous livres ton retour d'expérience auprès de pros qui travaillent finalement aussi bien et de façon épurée avec le numérique et qui produisent des choses aussi abouties qu'à une époque où il fallait les bras de tout un service d'ordre syndical pour déplacer une console...mais je pense qu'il ont parfaitement transféré leurs connaissances et leur expérience acquises sur du matériel analogique et l'on transformé en une excellente utilisation des outils numériques actuels, surtout à 46 ans. Ils ont fait dans leur pratique professionnelle du moins mais aussi d'abord dans leur esprit, la synthèse du meilleur des deux mondes.
@ Hakim : je ne peux que être d'accord avec toi et je vais te livrer une anecdote qui fait froid dans le dos et que certains ont peu être vécu ici : j'ai un collègue qui est batteur pro sponsorisé par une grande marque de batterie et qui ne peut plus vivre dignement, économiquement parlant ; il me racontait il y a quelques temps qu'à une certaine époque, il était assez souvent contacté par des maisons de production pour faire des pistes en studio pour tel ou tel artiste plus ou moins connu. Il se déplaçait pour quelques jours au studio, rencontrait les autres musiciens, l'ingé son et parfois l'artiste lui-même et il bossait le projet, le temps qu'il fallait avec des contraintes certes pour que le travail soit pleinement accompli. Un contrat de travail était signé en bonne et due forme. Aujourd'hui, certaines maisons de productions font appel, en ligne via internet, à des batteurs à l'autre bout du monde pour qu'ils enregistrent à moindre coût et sous la forme d'un forfait, les tracks de batterie désirées depuis chez eux. Ils "uploadent" le tout et les maisons en questions "downloadent" les bénéfices. Résultat, la recherche de l'immédiateté, du profit, la concurrence entre les artistes comme dans tous les autres pans de la société actuelle d'ailleurs sont également l'un des aspects particulièrement préjudiciables au tout numérique sans foi ni loi. mais peut-être que je m'éloigne encore un peu du sujet. ;)

Il me tarde de lire les articles de Los Teignos à venir notamment l'éloge du Low Tech...

"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"

Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.

[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 14:13:18 ]

70
perigo, ton post est bien trop long et comme il ne génère aucun profit, je ne vais pas le lire :-p:mdr:

[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 14:34:19 ]