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réactions au dossier [Bien débuter] Monter son home studio - Partie 9 : Enregistrement analogique Vs numérique

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Sujet de la discussion [Bien débuter] Monter son home studio - Partie 9 : Enregistrement analogique Vs numérique
monter-son-home-studio-partie-9-2801.jpg
Chose promise, chose due : avant de nous décider sur le dispositif d'enregistrement qui sera le coeur de notre home studio, mieux vaut savoir ce qu'il en est de cette terrible question qui ne manque jamais d'échauffer les esprits.


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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

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[ Dernière édition du message le 02/05/2019 à 17:22:43 ]

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51
Le problème, c'est que le repliement de spectre n'est pas un phénomène linéaire: à chaque fois qu'on change la fréquence d'échantillonnage, on crée du repliement. Du coup, si on vise 44.1 kHz, on crée un premier repliement à 96 kHz (ou 48...), puis un deuxième lorsqu'on repasse à 44.1 Hz. Bref, on somme les problèmes, donc autant convertir une seule fois:
https://lewebpedagogique.com/physiris/files/2009/10/Shannon.pdf

Evidemment, en pratique, on filtre un peu en dessous de la demie fréquence d'échantillonnage (44;1 kHz => filtrage à 20 kHz), mais un filtre n'est jamais de pente -infini db/oct, donc on laisse toujours passer des fréquences hautes qui vont créer du repliement.

Dernière chose: la différence s'entend surtout pour les musiques riches en hautes fréquences (typiquement, du jazz acoustique avec de belles cymbales). Pour de l'électro avec des samples de cymbales de TRxxx, pas de pb...:lol:

Le mieux serait de toutes façons de rester à 96 kHz sur toute la chaîne, mais quand ça finit en streaming sur youtube, bandcamp ou autres...

Le 24 bits, par contre, c'est un vrai confort de travail, surtout sur des musiques avec de grosses variations dynamiques à l'enregistrement (batterie jazz, une fois de plus...).

52
Citation de iktomi :
Je ne sais pas quelle compression vidéo, mais quand c'est pour finir sur youtube ou consort, il y a souvent il me semble une recompression utilisant des algorithmes proche de ceux du MP3 (quand ce ne sont pas ceux-là) et perso j'ai déjà entendu Lame faire des trucs vraiment bizarres avec les fréquences élevées, même en 320kb, peut-être que...
(j'ai même je crois gardé des samples apparemment "neutres" en wave qui donnent des trucs complètement inaudibles en MP3 quoi qu'on fasse).

A ce propos il y a l'exemple du codec opus, qui fait le choix de tout faire en 48kHz en interne quelque soit ce qu'on lui donne :FAQ Opus. Ce qui apparemment évite des soucis à supporter plusieurs fréquences d’échantillonnages.
53
:aime: La vidéo de Monty... Elle fait partie de mes vidéos préférées depuis des années.
Au sujet du vinyle il y a cet aussi cet article https://www.lesnumeriques.com/audio/qualites-sonores-vinyle-pointes-sur-i-a3023.html Il reprend les thèmes évoqués dans le post (la loudness War entre autre).
Et un de mes chouchous https://www.pasbanal.com/les-10-plus-gros-mensonges-en-audio_132/
qui déborde un peu du débat.
Bon, pour le PC/MAC, on y va? Parce que, MAC, c'est moche, hein.... :fleche:

 

54
Zut je suis au boulot et le serveur filtre ton lien, mais merci Danbei, j'y jetterais un œil.
55
Citation de Hakim+K :
Pour éviter de rentrer dans des explications pointues, je vais utiliser cette image :
Imagine que tu dois résoudre un problème mathématique qui demande 15 calculs intermédiaires. Tu dois fournir le résultat avec une précision de 2 décimales (après la virgule).
Quel résultat sera le plus juste ? Celui où tu auras utilisé les valeurs des 15 calculs intermédiaires arrondies à 2 décimales où celui tu n’auras pas arrondis les 15 calculs intermédiaires ?
C’est pareil pour la sommation de toutes tes pistes dans ta Stan. Le fait d’enregistrer les pistes individuelles à une fréquence d’échantillonnage > à 44.1KHz permet que le résultat (le master stéréo final) soit meilleur.

Pas vraiment convaincu que ce soit ça le problème. A mon avis c'est simplement à la conversion A/N que certains défauts apparaissent plus en 44,1kHz qu'en 48kHz, concrètement : atténuation des extrêmes aigus et/ou repliement spectral, selon la configuration du convertisseur. Ce qui correspondrait bien avec la description "son moins ouvert".

[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 10:37:30 ]

56
Les début du MP3 "grand public" était flagrant pour ça : effet bouchon dans les oreilles garantit.
Il y avait aussi l'algo retirant de l'info juste derrière des forts volume (pour profiter d'une brève période de "surdité"), toujours pour alléger le fichier, je ne sais pas si cet outil a été conservé aujourd'hui.

[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 10:43:58 ]

57
Merci à tous pour vos commentaires qui font vraiment plaisir car oui, ce dossier, je l'ai écrit, re-écrit, re-re-écrit pour enfin le jeter à l'eau. ;)

Je viens d'ailleurs d'y rajouter une section : Pourquoi certains albums sonnent mieux en vinyle qu'en CD.

Citation :
C'est dommage que cet article soit tellement dirigé, car il est clair que Los Teignos n'aime pas enregistrer sur bande. Mais plutôt que d'avoir une réflexion sur ce qui attire les musiciens home-studistes vers l'enregistrement numérique ou analogique ou un mélange des deux technologies que l'on retrouve souvent aussi, c'est au final un article qui cherche à convaincre que le numérique est meilleur que l'analogique parce que plus pratique. Ce qui en terme journalistique n'est pas très intéressant. Plutôt qu'un listing des défauts de la bande et des qualités du numérique, j'aurai aimé un article avec moins de parti pris.


En fait, la direction de cet article comme de toute cette série tient surtout au fait qu'il s'agit de monter un home studio plus qu'à mes goûts (dans le prochain article, j'ai un long passage qui s'appelle "Éloge du low tech" où je reparlerai de ces musiciens qui font le choix du 4 pistes face à l'ordinateur et qui ont de bonnes raisons de le faire). En gros, il s'agit d'aider depuis le début un débutant à s'équiper pour faire de la musique, de sorte que les questions de budget et l'aspect pratique sont extrêmement importantes.

Je comprends parfaitement l'attachement qu'on peut avoir à la bande mais au débutant qui voudrait en passer par là, je conseillerais plutôt de se payer un studio spécialisé là-dedans (ce qui est dit dans l'article) car à la fin, il obtiendra un meilleur résultat qu'en achetant d'occasion un magnéto à l'usage plus complexe et à l'entretien et aux consommables couteux. Dire dans un article pour les débutants que numérique ou analogique, c'est une question de préférence uniquement serait une réelle absurdité, et nier le fait en outre que la quasi-totalité de la musique produite aujourd'hui a complètement abandonné l'enregistrement analogique pour ces mêmes raisons de coûts et d'ordre pratique. Ce serait un peu comme défendre le plomb en imprimerie : oui, cela se fait encore et c'est très bien que cela se fasse, mais non, à celui qui veut imprimer une affiche, on ne va pas lui dire de se mettre à la typographie.

Si tu me sens peut-être "défendre" le numérique, c'est aussi pour lutter contre l'obscurantisme galopant que j'observe ça et là en provenance de certains audiophiles qui propagent bien des idées fausses sur la physique en général, et sur l'acoustique, l'électricité et l'audionumérique en particulier. Non, le son qui sort d'un CD ne fait pas de l'électricité en escalier pas plus que la terre est plate.

Après moi, ce que j'en pense, c'est qu'un bon disque est un bon disque et que je serais bien incapable de distinguer à l'oreille ce qui a été enregistré en analogique ou en numérique. Love over Gold de Dire Straits a été enregistré sur bande et il sonne très bien. Brothers in Arms a été enregistré en numérique, et il sonne très bien. Pourquoi ? Parce que 99% de ce qui fait la qualité d'un disque tient à la qualité du groupe et des chansons et que dans le seul petit pour cent qui reste, 80% tient dans la compétence de l'ingénieur du son et de son aptitude à tirer partie de son équipement. Les 20% qui restent ? C'est à 80% l'acoustique du lieu et la qualité du système d'écoute. Autant dire que de cette façon de voir les choses, enregistrer en numérique ou en analogique ne fait pas un grosse différence à la fin car cela arrive après les micros, les préamps, les effets et traitements au travers d'une succession de 80/20 comme je viens de le faire. Mais je devais en passer par là pour éviter les serpents de mer qui reviennent fréquemment lorsqu'on parle d'enregistrement pour avancer dans le propos de cette série d'article : monter un home studio, et non pas monter le studio Kerwax ou le studio de Lenny Kravitz.

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[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 11:03:11 ]

58
Je suis plutôt d'accord avec Richie dans son post précédent.

L'article est excellent bien sûr sauf qu'un tout petit peu "bipolaire" à mon sens. Beaucoup de studio que j'ai visité utilisent "le meilleur des deux mondes".
Il y a deux points sur lesquels je souhaiterais revenir car j'ai dû mal à dissocier la technologie de son utilisation et le résultat de la technologie de son contexte d'écoute.

De l'hypercréativité compusilve et permanente :
Il y a une question centrale qui n'est pas toujours abordée quand on parle d'enregistrement aussi bien dans le cadre d'un home studio que d'un studio pro d'ailleurs : quand est-ce que j'appuie sur le bouton "REC" ?
et bien la réponse est simple et je vais la faire un peu caricaturale exprès : à peu près tout le temps avec le numérique et seulement quand je suis vraiment prêt à enregistrer avec l'analo, c'est à dire quand mon morceaux, ma tracks sont aboutis et prêtes à être inscrites sur la bande.
Pourquoi ? parce que on n'a effectivement pas envie de cramer de la bande et qu'on ne peux pas faire des RE-RE à l'infini à moins d'être fortuné mais même les gros studios prenaient en compte à l'époque ces contraintes financières.
C'est le même questionnement avec la photo ou la vidéo. Cela a été très bien expliqué par Los Teignos mais on peut voir les choses à l'envers : Les limites du support analo sont aussi finalement d'excellentes contraintes qui impliquent une certaine forme d'exigence au musicien et au groupe.
(A ce propos, j'ai croisé des types aux manettes qui en studio n'en pouvaient plus de faire des copier-coller, d'enregistrer une batterie, une basse et pour tout devoir reprendre derrière avec des softs parce que rien n'était en place. Et de passer des heures devant un écran à bidouiller, rattraper, corriger et s'éloigner toujours un peu plus de l'inspiration première, de la source initiale et créative du son et de la musique, de la bonne intention de départ.
Feu Lucas Trouble que certains d'entre vous ont aussi un jour dû croisé m'expliquait que quand Bloodshot Bill était venu dans son studio enregistrer, il n'avait eu qu'à appuyer sur REC et que le gars avait enregistré une cinquantaine de morceau dans la journée quasiment en "one shot". Tout le monde n'est pas Bloodshot Bill mais tout de même, il y a une réflexion à en tirer de la méthode et de l'approche, je pense. Difficile de séparer la démarche d'enregistrer de ce que le groupe a à enregistrer.) Le monde de l'analogique a aussi cela d'intéressant qu'il exige de déployer des astuces et des techniques à l'enregistrement qui vont à la fin parfois être payantes : par exemple, je ne peux pas utiliser quinze reverb différentes de plug-in donc je vais devoir m'en contenter d'une bonne dans la bonne pièce à la source. Il y a déjà un souci et un esprit d'économie que je trouve pertinent et ce particulièrement dans le monde dans lequel on vit. La qualité de compression de la bande analo exonère ceux qui n'en ont pas les moyens d'avoir un ou deux compresseurs. Les préamp des studios intégrés analo type tascam 388, 688 etc et la série akai MG que je possèdent sont plutôt de bonne qualité et on peut brancher direct des voix et des instrus dedans et avoir un bon résultat (à condition que la chaîne sonore soit de qualité, de la source jusqu'à la table.)

De la modification de la perception de la musique dans le monde du "tout-consommable" numérique : et le résultat dans tout ça ?
Il y a tellement de bons trucs enregistrés aujourd'hui mais il y a aussi tellement de daubes qui sont des empilements sans fin de "tracks" ; et toute cette prod sans saveur est de plus en plus "consommée" qu' à la fin, tout est mis sur un même plan dans une forme d'horizontalité car même recettes, même couleur, même son. Je vous rassure, c'était à peu prêt pareil à l'époque du tout analogique sauf que, la facilité technique du numérique a peux-être rendu la musique encore plus consommable qu'elle ne l'était. Tout ça est discutable bien sûr mais prenons un exemple. Dans le royaume du mauvais goût,nombreux sont mes gamins de collège d'une banlieue de France où j'habite qui n'arrivent même plus à faire la différence entre une bonne tracks de hip hop épurée, efficace, fondamentale et une réelle daube de R'NB pleurnicharde auto-tunée et bourrée de gadgets sonores inutiles. C'est pas de leur faute, ni celle du numérique bien sûr mais peut-être qu'il y a des liens à établir entre la facilité qu'on a à produire et à effacer en masse du son et la manière et les effets que cela produit sur ceux qui l'écoutent : leurs oreilles sont finalement conditionnées pour cela et c'est un peu le reflet du monde dans lequel on vit, et dans lequel ils consomment tout le temps et partout, musique incluse. Une fois que la "track buzz" de tel artiste a fait son effet, on l'efface, on la jette dans l'infini et on la remplace par une autre.

Je me suis certainement un peu éloigné du sujet initial mais je pense qu'en plus des conditions techniques lorsqu'on compare les deux mondes analogique et numériques (de fait pas toujours si éloignés que ça au demeurant), il est aussi intéressant de parler de la démarche de l'enregistrement, de la méthodologie de l'utilisation de ces techniques, voire de la matière sociologique ou philosophique qu'il y a derrière.
Le Père, le Fils et le Saint Esprit...A quand un troisième monde ?
:cobra:

"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"

Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.

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Hors sujet :
Citation de Los :


Tu fais bien, et j'en profite pour rappeler le tunnel dans lequel je me suis engagé à tous les copains de la modération : Analogique VS Numérique sera suivi de Hardware VS Software puis, après une courte pause, de Mac VS PC. Comment ça, je cherche la merde ? :ptdr:


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Tu as raison perigo, mais comme le répète Los Teignos, l'objectif de ses articles est de constituer un premier home studio, donc un truc aussi pro que possible, mais qui reste (relativement) amateur (et c'est pas péjoratif), et très probablement au budget forcément "trop" serré.
Et en la matière, évidemment qu'environ tout le monde aimerait être capable d'enregistrer que des premiers jets parfaits avec du matos de pointe, mais en plus de l'élitisme qui tourne souvent à 'l’entre-soi exclusif, il y a toujours (même involontairement) une violence symbolique qui touche au mépris de classe aussi, et même si Los Teignos ne l’exprime pas spécifiquement, en le lisant j'ai vraiment l'impression qu'il fait des pieds et des mains pour justement ne pas tomber dans ce piège "chasse gardée du bon gout / club d'élite / matos de riches".

Après c'est mon ressentit et peut-être que je lis ses articles avec un mauvais préampli et des enceintes de monitoring nazes. :bave:

La démocratisation du numérique a certainement permis à des artistes qui trouveraient grâce à tes yeux de se découvrir, chose qu'ils n'auraient peut-être jamais tenté en restant dans une période technologique tout argentique couteux, compliqué, cher et pas dispo partout. (et comme le disait je ne sais plus quel artiste, on peut faire de la très bonne photo même avec un jetable, ou les dessins au stylo bic de Juan Francisco Casas)

[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 11:27:44 ]

61
J'ai quand même pris une claque le jour ou on a abandonné l'OTARI 24 Pistes pour des les TASCAM numériques, sans parler du Revox 1/4 pouce pour un Marantz DAT numérique, quelle claque disais-je, mais dans le mauvais sans. Une claque de déception en regard du 'nouveau" son qui manquait de douceur, de contour et de musicalité . Il a fallu s'y habituer parce que c'était le nouveau format sans souffle. Bien entendu, le numérique a fait des progrès, mais l'analogique avait pour lui l'ajout d'une esthétique sonore très appréciable.
J'ai retrouvé ce sentiment chez un ami qui a acheter un album de Niels Rogers en CD et en Vinyle. On a donc comparé les deux et le rendu est très différent. La principale étant dans le spectre Aigüe. Certes le son du CD est plus dynamique, même mordant, mais quand on monte le volume assez fort, histoire de se sentir comme dans un concert, le son devient agressif pour les oreilles et peut agréable, alors qu'avec le vinyle, on a pu mettre le son plus fort, il devenait plus gros et impressionnant avec une réelle satisfaction de l'ampleur sonore... L'amortissement des pics de dynamiques par l'inertie des transferts mécaniques se rapproche sans doute beaucoup de l'amortissement de ces mêmes pics par l'écrasement des couches d'air. Ce qui se rapproche du son de concert en grande salle, qui même à gros volume reste agréable à cause la distance qui nous sépare des HP.

Mixer est un art  -  www.arpegiamusic.com

[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 11:28:40 ]

62
Ce que tu dis perigo peut s'appliquer à tous les domaines où la technologie a apporté une révolution. Science sans conscience n'est que ruine de l'âme disait Rabelais et c'est toujours le mercantilisme et ses profits qui sont à l'origine de cette ruine. Oui le numérique dans la musique a généré la surproduction et la surconsommation de musique avec les effets pervers que tu décris. Mais ce n'est pas les artistes qui l'utilisent qui en sont responsables.
Tout comme les téléphones portables abrutissent les comportements et les réseaux sociaux débordent de bêtises pour au final générer plus de solitude alors qu'ils étaient censé créer du lien.
Les responsables sont toujours les vendeurs au service d'un fonctionnement sur le mode d'une croissance qu'on croit infinie jusqu'à la mort de notre planète.

63
TedBrenn, on en revient toujours aux mêmes poncifs : à qualité d'enregistrement égale, les critiques que font les audiophiles vinyles confinent toujours à une reproduction en fait trop "pure et fidèle" de l'enregistrement.
Mais un son plus agressif (ou perçu comme tel, parfois c'est pas clair, et la dimension psychologique est toujours sous-estimée en matière de sensations et perceptions, même culinaires) en numérique qu'en ana n'a souvent rien à voir avec la technologie elle-même, mais plutôt un choix, ou des contraintes autour.
Le numérique peut reproduire tout ce que fait l'analogique (aujourd'hui en tout cas). Partant de là, quand un CD a des basses ronflantes comparé au même album 33 tour sortit la même année, tu peux être certain que c'est au mastering qu'il y a eu une séparation de route idéologique, mais pas un soucis "causé" par le numérique.

[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 11:44:21 ]

64
Citation :
J'ai retrouvé ce sentiment chez un ami qui a acheter un album de Niels Rogers en CD et en Vinyle.


C'est aussi pour cela que j'ai rajouté une partie sur le vinyle qui sonnerait "mieux" que le CD. De fait, si l'objectif du mec qui a fait le master CD avait été de sonner comme le vinyle, alors on aurait sans doute quelque chose de très similaire à la fin parce que retirer des basses comme des aigus sur un enregistrement numérique, ça peut se faire sans problème. Hélas, la plupart du temps, le back catalog des maisons de disques a été salopé gentiment, sans chercher à respecter l'équilibre de l'oeuvre originelle. De fait, plein de version CD d'albums vinyles ont un son qui ne respecte pas le disque premier, et c'est encore pire quand la loudness war s'en est mêlé. Je me souviens des premières rééditions des albums de Jimi Hendrix qui étaient à chier et j'avoue ne pas savoir où on en est aujourd'hui à ce sujet, sachant que pendant longtemps, quand on nous vendait un remastering, c'était juste pour mettre un limiteur au bout du truc histoire d'obtenir un carambar à la fin.

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[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 11:45:58 ]

65
Citation :
Il y a une question centrale qui n'est pas toujours abordée quand on parle d'enregistrement aussi bien dans le cadre d'un home studio que d'un studio pro d'ailleurs : quand est-ce que j'appuie sur le bouton "REC" ?
et bien la réponse est simple et je vais la faire un peu caricaturale exprès : à peu près tout le temps avec le numérique et seulement quand je suis vraiment prêt à enregistrer avec l'analo, c'est à dire quand mon morceaux, ma tracks sont aboutis et prêtes à être inscrites sur la bande.
Pourquoi ? parce que on n'a effectivement pas envie de cramer de la bande et qu'on ne peux pas faire des RE-RE à l'infini à moins d'être fortuné mais même les gros studios prenaient en compte à l'époque ces contraintes financières.
C'est le même questionnement avec la photo ou la vidéo. Cela a été très bien expliqué par Los Teignos mais on peut voir les choses à l'envers : Les limites du support analo sont aussi finalement d'excellentes contraintes qui impliquent une certaine forme d'exigence au musicien et au groupe.


Tu as complètement raison et c'est une question que je pensais aborder dans le prochain dossier Hardware vs software en faisant l'éloge du low tech. Car effectivement, moins de possibilités sont souvent vecteur de plus de créativité tandis que les limites techniques, logistiques et budgétaires impliquent que le travail en amont, soit ce qui se passe devant le micro, a fait l'objet de plus de soin et de travail.

Citation :
L'article est excellent bien sûr sauf qu'un tout petit peu "bipolaire" à mon sens. Beaucoup de studio que j'ai visité utilisent "le meilleur des deux mondes".


En fait, le meilleur des deux mondes, je le vois plus généralement dans l'usage des outboards et des consoles par rapport au "In the Box" et au tous plug-ins, car j'ai vu aussi beaucoup de studio qui avaient un Studer qui prenait la poussière dans un coin parce qu'un client peut le occasionnellement le demander et qu'il faut pouvoir répondre à cette demande. Mais comme ce n'est pas le même prix, le même temps de travail et que tout le monde doit faire avec des délais et des budgets serrés, le magnétophone est utilisé une fois sur 20. Bien sûr, ce n'est pas la même chose dans les studios qui communiquent spécifiquement sur le côté 'tout analogique', et chez lesquels les clients vont avec cette attente précise, mais dans les studios lambda, je crois franchement que le meilleur des deux mondes ne touche pas tant que ça le magnétophone, où alors c'est un petit Revox 2 pistes qu'on utilise juste pour colorer une piste ou un mix une fois qu'on a bien tout recordé dans Pro Tools.

Je viens de passer une semaine au Studio La Fabrique avec Leslie Braithwait : le mec a mixé Michael Jackson, Jay-Z, Beyoncé, Kanye West, Rihanna, Pharrell Williams, Lauryn Hill et à ce titre, il a un paquet de Grammy Awards sur la cheminée. À ce niveau, je m'attendais justement à voir le meilleur des deux mondes et quand on a vu qu'il faisait tout, absolument tout, avec des plug-ins (et même des vieux plug-ins coûtant pour certains une dizaine de dollars) et que la magnifique Neve 88R ne lui servait qu'à poser son Macbook, on lui a demandé s'il comptait utiliser les Tubetech ou les 1176 qu'il y avait ça et là, le gars nous a dit qu'il n'avait pas besoin de tout ça et qu'il préférait bosser avec ses plugs et à la souris. La sommation analogique ? Ça l'a fait sourire comme si notre question était naïve. Bref, c'est un mixeur particulier dans un genre particulier, mais c'est surtout un mec de 46 ans qui a fait des disques qui sonnent très bien et qui nous a expliqué que ce qui lui avait permis de réussir dans sa carrière, c'était avant tout le fait de travailler vite et d'être réactif. Il avait beau avoir appris son métier sur une grosse SSL au temps jadis où tout le monde bossait encore sur bande, ni le son d'aujourd'hui ni les contraintes d'aujourd'hui ne se prêtaient plus au fait qu'il bosse autrement qu'in the box, ce qui ne l'empêchait pas d'accorder du crédit aux autres façons de travailler. Bref, une grosse leçon de réel qui remet les choses à leurs place : le son de Happy de Pharrell Williams, ce n'est pas du matos rare et exotique, c'est un bon micro devant un bon chanteur et un mixage qui va à l'essentiel sans se tirlipoter le schmilblick sur les débats analo/numérique ou hardware/soft. Et à la fin, ça donne pourtant un classique des années 2010.

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[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 12:25:29 ]

66
Citation :
Tu as complètement raison et c'est une question que je pensais aborder dans le prochain dossier Hardware vs software en faisant l'éloge du low tech. Car effectivement, moins de possibilités sont souvent vecteur de plus de créativité tandis que les limites techniques, logistiques et budgétaires impliquent que le travail en amont, soit ce qui se passe devant le micro, a fait l'objet de plus de soin et de travail.
tout à fait c'est un peu dans cet esprit ( même s'il ne s'agit pas d'enregistrement) que je ne suis pas passé de la V4 à la V7 de la collection arturia parceque entre mes synthé hardware la collection arturia Logic je pense aussi que l'abondance peut tuer la créativité !
A l'inverse et pour revenir au plus près su sujet avoir la possibilité d'enregistrer à l'infini permet de faire des choses, de prendre des risque des direction où l'on aurait pas osé s'engager faute de temps et de moyens ! J'ai connu ça avec la photo et les fameuse 24 poses ! Combien de photos n'ai je pas prise de peur de me retrouver à court de pelloche ? Combien de photos n'ai je pas prise parceque j'avais peur de la rater pour les mêmes raisons ?
deplus rien ne nous n'empêche d'adopter un certain protocole de travail et une certaine exigence tout en ayant sous la main les possibilités qu'offre le numérique .
Comme dirait mon voisin de pallier SPIDERMAN de grands pouvoirs exigent de grandes responsabilités ! ;)
Pierresilex

[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 12:10:24 ]

67
Perigo : très bonne intervention, Qui a le mérite de poser la question du "pourquoi je veux un home studio, et qu'est ce que je vais en faire ?". Cela ne remet pas en cause l'article de Los Teignos, dont la finalité était plutôt de démontrer qu'en terme de rapport qualité/possibilité/praticité/prix, le numérique n'avait objectivement pas d'équivalent.

Mais ton intervention remets l'essentiel au centre du débat, à savoir, la musique. On sait maintenant qu'en terme de son, le choix de l'une ou de l'autre techno n'est finalement qu'un choix esthétique, mais c'est la partie sur les contraintes inhérentes à l'analogique que je trouve fondamentalement importante. On peut parfaitement s'astreindre à limiter l'usage de certains outils, ton exemple de la réverb est excellent : Pourquoi ne pas se limiter à 2 ou 3 auxiliaires, à produire sur 16 pistes (voire moins !) ? c'est vrai qu'avec le numérique, on a parfois l'impression que si on ne l'exploite pas jusqu'au bout de ses possibilités, le résultat ne sera pas à la hauteur. C'est à mon avis le plus gros piège dans lequel on peut tomber.

Maintenant les STAN sont plus que de simples magnétophones qui ont enfanté de nouvelles façons de composer, arranger mixer la musique, et ainsi pu malgré la masse de choses inintéressantes engendrer de très bons disques. Quoi qu'il en soit, qui peut le plus peux le moins.

68
Citation de Los :
(...) et qui nous a expliqué que ce qui lui avait permis de réussir dans sa carrière, c'était avant tout le fait de travailler vite et d'être réactif.


Je retiendrais toujours cette phrase pleine de bon sens que j'avais lut dans les forums de photosig il y a des années et qui avait cloué le bec des plus gros acharnés du reflex et des gros objo (qui ne sortent souvent que pour de "grandes occasions") : "le meilleur appareil photo du monde, c'est celui que tu as sur toi au moment où tu en as besoin."

[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 13:35:15 ]

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Merci pour vos retours Iktomi, Hakim, Los Teignos et User/bob.
Je trouve le sujet passionnant sous toutes ses formes parce qu'il interroge plein de choses qui touchent au monde de la musique, surtout quand on parvient comme dans l'article et dans ce forum à prendre un peu de hauteur sur le sujet.

@ Iktomi : moi personnellement, je suis ravi de la démocratisation dans la pratique de l'enregistrement avec le numérique surtout dans le cadre du home studio comme c'est le sujet ici ; Je n'ai jamais aimé non plus le côté "entre soi", ou l'idée qu'il existe une caste supérieure de gens, une sorte d'élite, qui possède des objets rares que les autres non pas et qu'ils seraient donc meilleurs avec ça entre les mains. Pour avoir vu et entendu Ben Vaughn jouer sur une Squier Coréenne à 400 euros sur une scène en première partie des Cramps et des Stooges, ça remet les choses à leur place. Cette façon de critiquer l'élitisme, je l'ai aussi lorsque je parle de mon propre matos (cf mes avis sur mes grattes "vintage"). Bref, ce n'est pas QUE le matos qui fait l'artiste, musicien et ingé son confondus.
mais j'ai bizarrement touché cette démocratisation, grâce à l'analogique...!, à un moment où tu pouvais acheter un tascam 388 pour 500 frcs sur le marché de l'occase ou un 4 pistes pour le prix de deux ou trois CD. A l'époque, toucher un ordi pour faire de la musique me rappelait à l'idée que j'étais au boulot ;)..Aujourd'hui, le business du "vintage" et les prix affichés des machines analogiques qu'il faut savoir entretenir comme l'as dit Los Teignos et il a mille fois raisons, font que tout nous pousse clairement à utiliser du numérique. Il y a cette idée que n'importe qui peut revivre la grande époque des grands studios et avoir chez lui un 24 pistes analo et s'en servir facilement pour quelques milliers d'euros : c'est faux et même si c'est pas tout à fait faux, c'est galère... Tous les pros le savent : A l'époque, ces grosses machines étaient vendues avec des contrats de maintenance. Si vous n'avez pas la chance d'être un (bon) bricolo, il vous faudra de la chance pour trouver des pièces devenues rares. Et j'en suis, avec des trucs qui pètent ici ou là,...: ça commence par une lampe de vu-mètre qui pète, puis des têtes que ne sont plus bien alignées, puis une tranche qui souffle...etc.. Bref, passer son temps à bricoler, au lieu de jouer et d'enregistrer.
@ Los Teignos : je suis ravi que tu nous livres ton retour d'expérience auprès de pros qui travaillent finalement aussi bien et de façon épurée avec le numérique et qui produisent des choses aussi abouties qu'à une époque où il fallait les bras de tout un service d'ordre syndical pour déplacer une console...mais je pense qu'il ont parfaitement transféré leurs connaissances et leur expérience acquises sur du matériel analogique et l'on transformé en une excellente utilisation des outils numériques actuels, surtout à 46 ans. Ils ont fait dans leur pratique professionnelle du moins mais aussi d'abord dans leur esprit, la synthèse du meilleur des deux mondes.
@ Hakim : je ne peux que être d'accord avec toi et je vais te livrer une anecdote qui fait froid dans le dos et que certains ont peu être vécu ici : j'ai un collègue qui est batteur pro sponsorisé par une grande marque de batterie et qui ne peut plus vivre dignement, économiquement parlant ; il me racontait il y a quelques temps qu'à une certaine époque, il était assez souvent contacté par des maisons de production pour faire des pistes en studio pour tel ou tel artiste plus ou moins connu. Il se déplaçait pour quelques jours au studio, rencontrait les autres musiciens, l'ingé son et parfois l'artiste lui-même et il bossait le projet, le temps qu'il fallait avec des contraintes certes pour que le travail soit pleinement accompli. Un contrat de travail était signé en bonne et due forme. Aujourd'hui, certaines maisons de productions font appel, en ligne via internet, à des batteurs à l'autre bout du monde pour qu'ils enregistrent à moindre coût et sous la forme d'un forfait, les tracks de batterie désirées depuis chez eux. Ils "uploadent" le tout et les maisons en questions "downloadent" les bénéfices. Résultat, la recherche de l'immédiateté, du profit, la concurrence entre les artistes comme dans tous les autres pans de la société actuelle d'ailleurs sont également l'un des aspects particulièrement préjudiciables au tout numérique sans foi ni loi. mais peut-être que je m'éloigne encore un peu du sujet. ;)

Il me tarde de lire les articles de Los Teignos à venir notamment l'éloge du Low Tech...

"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"

Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.

[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 14:13:18 ]

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perigo, ton post est bien trop long et comme il ne génère aucun profit, je ne vais pas le lire :-p:mdr:

[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 14:34:19 ]

71
Citation de Ema :
Le problème, c'est que le repliement de spectre n'est pas un phénomène linéaire: à chaque fois qu'on change la fréquence d'échantillonnage, on crée du repliement. Du coup, si on vise 44.1 kHz, on crée un premier repliement à 96 kHz (ou 48...), puis un deuxième lorsqu'on repasse à 44.1 Hz. Bref, on somme les problèmes, donc autant convertir une seule fois: https://lewebpedagogique.com/physiris/files/2009/10/Shannon.pdf
Evidemment, en pratique, on filtre un peu en dessous de la demie fréquence d'échantillonnage (44;1 kHz => filtrage à 20 kHz), mais un filtre n'est jamais de pente -infini db/oct, donc on laisse toujours passer des fréquences hautes qui vont créer du repliement.


C'est pour cela que j'aurais aimé que Los Teignos évoque le principe de suréchantillonnage appliqué aux puces de conversion. Bon là j'ai pas le temps de tout développé mais pour faire simple, même si tu demandes à ton converto de numériser un signal en 48 Khz, il va de lui-même automatiquement effectuer un suréchantillonnage (pouvant aller jusqu'à 128 ou 256 fois) qui va permettre entre autre d’assouplir la raideur du filtre d’atténuation. Un filtrage dans le domaine numérique est beaucoup plus simple à concevoir et permet des atténuations plus importantes que dans le domaine analogique.
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Finalement, on revient toujours à la même chose (des lapalissades politiquement correctes) et tant mieux : une bonne idée, de bons interprètes, de bons arrangements … et pour la partie technique -> un bonne prise (bon micro + bon preamp dans une bonne acoustique) et 80 % du job est déjà fait pour le mix. Caca in -> Caca Out. ;)

Caca In -> Caca Out

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Citation :
Je me souviens des premières rééditions des albums de Jimi Hendrix qui étaient à chier et j'avoue ne pas savoir où on en est aujourd'hui à ce sujet, sachant que pendant longtemps, quand on nous vendait un remastering, c'était juste pour mettre un limiteur au bout du truc histoire d'obtenir un carambar à la fin.

Dans le genre, j 'ai le CD de "Raw Power" des Stooges remixé par Iggy Pop himself en 1998.
A l'époque, Iggy s'était vanté d'avoir tout mixé dans le rouge... en numérique.
Si vous voulez entendre un bel exemple de distorsion numérique sur du matos de studio pro, c'est le CD à avoir.:lol:
Sinon, musicalement, c'est abominable... sachant que je suis un grand des Stooges, d'Iggy en tant que musicien (pas ingé son!) et de cet album en particulier.:(
Heureusement, ils ont ressorti une version "correcte" en 2010.:bravo:
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Alors si on ne parle QUE technique, le but de l'article -> les éléments les + importants : micro, preamp, acoustique et système d'écoute. :bravo:

Caca In -> Caca Out

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Citation de pierresilex :



Le résultat est qu'un titre traité avec inspiration et talent donne au final toujours un résultat satisfaisant 44 ,48, 96 ou que sais je d'autre . je sais que nous sommes à l'ère du toujours plus toujours mieux, plus de pixel splus de Htz et pourquoi pas ? mais rien n'est indispensable sinon nous même et notre créativité.



L ère du toujours mieux comme tu dis n a rien à voir avec une réalité augmentée mais une restitution plus fidèle du son. Dans le monde réel, il n y a pas de filtre à 20 Khz ni de profondeur de bits. Je ne pense pas que la créativité ait grand chose à voir avec ça. Même si 44,1 Khz est très convaincant en son, tout laisse supposer que des formats supérieurs vont s imposer voire de nouvelles technologies dans le futur.

C´est à cet emplacement que je devrais mettre une citation intelligente 

[ Dernière édition du message le 03/05/2019 à 15:11:05 ]