Sujet La question humaine : La plus-value
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Anonyme
521418
Premier post
1 Posté le 09/06/2003 à 22:23:51La question humaine : La plus-value
Salut,
on pourra trouver ça long,
on pourra trouver ça ennuyeux,
on pourra trouver ça étriqué,
on pourra trouver ça pompeux, pompier, pompiste,
on pourra trouver ça lourd,
on pourra trouver ça mal foutu, bancal...
Il y a de ça ? Et autre chose ?
Le Capitalisme I - Vue éclatée
Merci pour tout commentaire et avis.
[A l'instar de Nôbby, j'utilise un titre sexy pour fédérer]
[Des propositions plus pertinentes que "expérimental" ?]
on pourra trouver ça long,
on pourra trouver ça ennuyeux,
on pourra trouver ça étriqué,
on pourra trouver ça pompeux, pompier, pompiste,
on pourra trouver ça lourd,
on pourra trouver ça mal foutu, bancal...
Il y a de ça ? Et autre chose ?
Le Capitalisme I - Vue éclatée
Merci pour tout commentaire et avis.
[A l'instar de Nôbby, j'utilise un titre sexy pour fédérer]
[Des propositions plus pertinentes que "expérimental" ?]
Inusable™
7885
Je poste, donc je suis
31 Posté le 11/06/2003 à 17:03:30
T'as fait comment ? Utilisé quoi ? Mis combien de temps ? Branché quoi avec quoi ? etc .... ?
Anonyme
521418
32 Posté le 11/06/2003 à 21:40:50
Stavro où es-tu ???!!!! Réponds, y'a du monde ici !!!! (et réponds en coulisses step...)
Anonyme
521418
33 Posté le 12/06/2003 à 17:26:20
Désolé, j'étais absent...
Merci pour tous ces commentaires, je réponds ce soir.
Merci pour tous ces commentaires, je réponds ce soir.
Bocage
275
Posteur·euse AFfamé·e
34 Posté le 12/06/2003 à 18:51:50
Ah oui, par curiosité, j'ai voulu voir ton site web, Stavroguine (celui indiqué sur ta fiche AF). Mais la connection échoue systématiquement. J'ai essaye depuis mon Mac, depuis un PC, avec Netscape, avec Mozilla, Voyager 3, Amaya, et même l'horrible Internet Explorer, et rien n'y fait.
What's the matter ?
Johann
What's the matter ?
Johann
Anonyme
521418
35 Posté le 12/06/2003 à 19:18:20
Citation : Je veux rester seuuuul,
j'ai peur j'ai froiiiiid...
Putain, moi aussi j'étais un fan d'IAM en 1993!!!
La claque que cet album "Ombre est Lumière"
(fin de parenthèse)
Pov Gabou
19553
Drogué·e à l’AFéine
36 Posté le 12/06/2003 à 19:31:31
Le lien est un faux lien, il ne pointe sur rien.
C'est un truc un peu ennuyeux a mon gout sur les profils, meme si tu remplis pas le champ lien, il y a un lien de cree ( vers http:// , ce qui fait une belle jambe ).
C'est un truc un peu ennuyeux a mon gout sur les profils, meme si tu remplis pas le champ lien, il y a un lien de cree ( vers http:// , ce qui fait une belle jambe ).
Bocage
275
Posteur·euse AFfamé·e
37 Posté le 12/06/2003 à 19:37:10
OK, comprendo. Dommage.
J'ai pas fait gaffe, j'aurais dû faire "enregistrer le lien sous..." et j'aurais vu que c'était vide... Peut-être que FredT pourrait corriger ce défaut...
Johann
J'ai pas fait gaffe, j'aurais dû faire "enregistrer le lien sous..." et j'aurais vu que c'était vide... Peut-être que FredT pourrait corriger ce défaut...
Johann
Anonyme
521418
38 Posté le 12/06/2003 à 21:53:16
Que répondre ?
Barna, ce dithyrambe est un peu inquiétant. Je garde tout ça (moins Jeunet à dire vrai). Ravi que quelque chose coïncide si bien à un moment.
Bocage, un peu tout ça, sûrement. C’est juste une proposition, vouloir-dire évacué, je ne dis rien. Un b(r)ouillon.
Castorp, je te réponds.
Sojac, que peut-il dire, le gosse, après ; et dans la joie ?
Loop, je ne t’autorise pas mais tu es un pirate, n’est-ce pas ?
Martis, tu peux polluer, j’aime bien ça (d’ailleurs, bizarre cette asymétrie entre « polluer » lorsqu’il n’y a que dérive et « modérer » lorsqu’il y a suppression sans appel).
Gabou, ce n’est pas grave, non, mais pourquoi ?
Nôbby, CQFD.
Burnaflexx, on peut déjà l’écouter ta musique, quelque part ? Je reviens sur le reste, après.
Fuyuhiko, ça donne quoi sur ce système d’écoute ? Je travaille avec des surplus du bloc soviétique, chaîne hifi Sikorsky et casque Brejnevien.
Drucpa, Cronenberg encore, je prends.
LCL, image du capitalisme ou capitalisme de l'image ?
Inusable, le silence après n’est pas de moi. Ce que ça décrit (décrie) – un certain monde - revient en force dans la foulée.
Ce qui me dérange encore : pas su éviter les gimmicks (petits machins rassurants qui balisent sans avoir peur), silence trop timide, pas assez de laisser-aller vers une certaine forme d’improvisation (comme tout non-instrumentiste, je peux jouer avec tous les instruments). En fait, ce n’est pas fini ; j’ai fini avant la fin, ça me minait assez, j’ai provoqué une fin factice pour souffler. Je laisse reposer. J’ai dans l’idée d’instiller de la vocalité là-dedans (pas un sample), une voix ou un chant…
J’aimerais savoir ce que ça donne au niveau mixage, son… image stéréophonique sous utilisée ? (même si j’aurais tendance à militer pour un retour au mono).
Je voulais multiplier les signes sans tomber dans l’accumulation ou le privilège pour tel ou tel et en évitant les signifiants bien épais. Une certaine linéarité assumée, pas d’acmé, de mélodrame. Place de choix aux accidents, ratures…
C’est fabriqué avec du classique : Audiomulch, Vaz Modular, un gosse, une chaise (qui se soucie du crissement de la chaise de Giscard ? pour Sojac), une basse de base, un radiateur, quelques samples, un dictaphone, peu d’effets finalement. Pas mal de temps mais seulement pendant de courts moments (1 mois peut-être mais au final 20/30 heures, difficile à dire).
Merci pour l’écoute.
Barna, ce dithyrambe est un peu inquiétant. Je garde tout ça (moins Jeunet à dire vrai). Ravi que quelque chose coïncide si bien à un moment.
Bocage, un peu tout ça, sûrement. C’est juste une proposition, vouloir-dire évacué, je ne dis rien. Un b(r)ouillon.
Castorp, je te réponds.
Sojac, que peut-il dire, le gosse, après ; et dans la joie ?
Loop, je ne t’autorise pas mais tu es un pirate, n’est-ce pas ?
Martis, tu peux polluer, j’aime bien ça (d’ailleurs, bizarre cette asymétrie entre « polluer » lorsqu’il n’y a que dérive et « modérer » lorsqu’il y a suppression sans appel).
Gabou, ce n’est pas grave, non, mais pourquoi ?
Nôbby, CQFD.
Burnaflexx, on peut déjà l’écouter ta musique, quelque part ? Je reviens sur le reste, après.
Fuyuhiko, ça donne quoi sur ce système d’écoute ? Je travaille avec des surplus du bloc soviétique, chaîne hifi Sikorsky et casque Brejnevien.
Drucpa, Cronenberg encore, je prends.
LCL, image du capitalisme ou capitalisme de l'image ?
Inusable, le silence après n’est pas de moi. Ce que ça décrit (décrie) – un certain monde - revient en force dans la foulée.
Ce qui me dérange encore : pas su éviter les gimmicks (petits machins rassurants qui balisent sans avoir peur), silence trop timide, pas assez de laisser-aller vers une certaine forme d’improvisation (comme tout non-instrumentiste, je peux jouer avec tous les instruments). En fait, ce n’est pas fini ; j’ai fini avant la fin, ça me minait assez, j’ai provoqué une fin factice pour souffler. Je laisse reposer. J’ai dans l’idée d’instiller de la vocalité là-dedans (pas un sample), une voix ou un chant…
J’aimerais savoir ce que ça donne au niveau mixage, son… image stéréophonique sous utilisée ? (même si j’aurais tendance à militer pour un retour au mono).
Je voulais multiplier les signes sans tomber dans l’accumulation ou le privilège pour tel ou tel et en évitant les signifiants bien épais. Une certaine linéarité assumée, pas d’acmé, de mélodrame. Place de choix aux accidents, ratures…
C’est fabriqué avec du classique : Audiomulch, Vaz Modular, un gosse, une chaise (qui se soucie du crissement de la chaise de Giscard ? pour Sojac), une basse de base, un radiateur, quelques samples, un dictaphone, peu d’effets finalement. Pas mal de temps mais seulement pendant de courts moments (1 mois peut-être mais au final 20/30 heures, difficile à dire).
Merci pour l’écoute.
Anonyme
521418
39 Posté le 12/06/2003 à 22:06:44
Citation : (même si j’aurais tendance à militer pour un retour au mono)
c'est ça "Stavroguine" pour moi.
Bocage
275
Posteur·euse AFfamé·e
40 Posté le 13/06/2003 à 00:28:53
Sur ce retour de l'auteur, je dois bien avouer être surpris. Agréablement. Enfin , je veux dire : par rapport à une ambiance moyenne et un discours commun sur AF.
Cela pourrait paraître un débordement, un Debord en son. Inutile d'être limpide ici ou disponible à qui que ce soit. C'est bien rare d'entendre un tel discours sans parole et qui soit dans le lieu même de ce qui ne peut pas être dit, tellement il est vécu (obligé ?) par le silence des machines ou de part échangée. Là où le b(r)ouillon s'entend, l'astuce disparaît. Mais je n'ai rien entendu de tel —je me répète.
Peut-être que tout est dans le titre ? Que cet annoncé déforme l'écoute a priori. C'est un fait exprès, ou près de loin comme on disait d'antan sur le vocabulaire des stucturalistes. Justement : la structure des sons habite l'architecture inédite de ce qui ne peut être le silence. L'ennemi premier du capitalisme est le silence, alors qu'en même temps il est l'objet de sa convoitise idéologique. Le capitalisme est passé du stade de système de pensée mis en pratique à l'idée même de ce système pour, dans le même temps, pouvoir s'en passer. Si peu de gens me suivent jusqu'ici c'est que la route est bonne. S'il n'y a personne, mais vraiment que mézigue, c'est que j'ai dû tomber dans le fossé. Cela débordait.
Stavroguine (si ce n'est la douleur d'un Dostoïevski qui invente une confession, ou même celle d'un enfant meurtri par l'ordure —certains je crois ont entendu cet enfant dans le morceau) est probablement le plus fort interprète sonore que j'ai jamais entendu depuis cinq ans. J'avale. On peut sûrement en discuter fort longtemps.
Je continuerai (forcément plus tard). Le temps, première concession de transcendance, donnera raison au musicien ou à tout explorateur sonore car ici s'exprime et s'imprime une faculté d'écoulement. La musique, premier art abstrait, ne peut se soustraire à sa première condition d'existence : le temps.
Ce qui profite toujours est une plus-value. Le capital est vieux mais résiste. Il faut le dire ou, dans le cas présent, le faire entendre.
J'aime beaucoup ce que vous faites.
Johann
Cela pourrait paraître un débordement, un Debord en son. Inutile d'être limpide ici ou disponible à qui que ce soit. C'est bien rare d'entendre un tel discours sans parole et qui soit dans le lieu même de ce qui ne peut pas être dit, tellement il est vécu (obligé ?) par le silence des machines ou de part échangée. Là où le b(r)ouillon s'entend, l'astuce disparaît. Mais je n'ai rien entendu de tel —je me répète.
Peut-être que tout est dans le titre ? Que cet annoncé déforme l'écoute a priori. C'est un fait exprès, ou près de loin comme on disait d'antan sur le vocabulaire des stucturalistes. Justement : la structure des sons habite l'architecture inédite de ce qui ne peut être le silence. L'ennemi premier du capitalisme est le silence, alors qu'en même temps il est l'objet de sa convoitise idéologique. Le capitalisme est passé du stade de système de pensée mis en pratique à l'idée même de ce système pour, dans le même temps, pouvoir s'en passer. Si peu de gens me suivent jusqu'ici c'est que la route est bonne. S'il n'y a personne, mais vraiment que mézigue, c'est que j'ai dû tomber dans le fossé. Cela débordait.
Stavroguine (si ce n'est la douleur d'un Dostoïevski qui invente une confession, ou même celle d'un enfant meurtri par l'ordure —certains je crois ont entendu cet enfant dans le morceau) est probablement le plus fort interprète sonore que j'ai jamais entendu depuis cinq ans. J'avale. On peut sûrement en discuter fort longtemps.
Je continuerai (forcément plus tard). Le temps, première concession de transcendance, donnera raison au musicien ou à tout explorateur sonore car ici s'exprime et s'imprime une faculté d'écoulement. La musique, premier art abstrait, ne peut se soustraire à sa première condition d'existence : le temps.
Ce qui profite toujours est une plus-value. Le capital est vieux mais résiste. Il faut le dire ou, dans le cas présent, le faire entendre.
J'aime beaucoup ce que vous faites.
Johann
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