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Vos Compos Expérimental

La question humaine : La plus-value

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Sujet de la discussion La question humaine : La plus-value
Salut,
on pourra trouver ça long,
on pourra trouver ça ennuyeux,
on pourra trouver ça étriqué,
on pourra trouver ça pompeux, pompier, pompiste,
on pourra trouver ça lourd,
on pourra trouver ça mal foutu, bancal...
Il y a de ça ? Et autre chose ?

Le Capitalisme I - Vue éclatée

Merci pour tout commentaire et avis.

[A l'instar de Nôbby, j'utilise un titre sexy pour fédérer]
[Des propositions plus pertinentes que "expérimental" ?]
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Gabou, « lave dégoulinante » oui, de la matière plus que des occurrences. Je ne repousse pas tes premières hypothèses (à part l’analogie dostoïevski/bureaucratie, peut-être alors l’auteur de la bureaucratie mentale). « Stalker », pas vu depuis longtemps, vague réminiscence, ça a sûrement compté.
Inclusion de ce machin dans une forme plus vaste, multidimensionnelle (Verfransung – brouillage des catégories - d’Adorno) c’est déjà dans l’idée – vieille idée (et le titre y participe). C’est vrai que le titre oriente plus qu’il ne désoriente – mais en orientant, il fait déjà son œuvre (« le message, c’est le médium » McLuhan) (petite perversité personnelle). Et puis l’idée du titre comme lieu de l’incarnation (Bocage) plutôt que sticker – relation univoque.
Les gimmicks, c’est un peu les clous du cercueil, c’est assez démagogique. Je rêve de fosses communes (12 ème degré).
Aquelar, ton émotion n’est pas la mienne, elle vient pourtant du même lieu (l’émotion, c’est de la technologie), j’ai forcément échoué quelque part.
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Citation : Aquelar, ton émotion n’est pas la mienne, elle vient pourtant du même lieu (l’émotion, c’est de la technologie), j’ai forcément échoué quelque part.



Je pense pas. Tu fais une proposition, si quelqu'un n'y adhere pas cela ne veut pas dire qu'elle est mauvaise. :clin:
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Je ne disais pas tout à fait ça. C'est dans l'absolu, "à la limite", presque du domaine de la mécanique des fluides. Quand rien ne passe, rétention totale, c'est toujours assez triste.
Mais je comprends ce que tu veux dire (hé hé), te voyant cliniquement "conscient de ton art"... comme moi.
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Moi par exemple je suis grave constipé en ca moment , et en effet c pas super gai :oops: (ca c moi en train de pousser , mais rien ne sort )


je parle d'art bien sur :mdr:
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Il ne faut pas bouffer des samples indigestes.
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Tu veux dire banal, non ?

Sinon, pour revenir a ma critique, stav :

Citation : (à part l’analogie dostoïevski/bureaucratie, peut-être alors l’auteur de la bureaucratie mentale)



Je parlais du style d'ecriture. Un peu comme dostoiesvsky : j'ai eu trop de mal a accrocher, a cause de ce cote stylistique tres "pateux", tres lourd a lire. AU debut, lire l'Idiot, c'etait un peu lire un dico ( remarque, j'ai lu que deux bouquin du gars en question ). Maintenant, une fois que tu y passes, c'est merveilleux. Pareil pour ton morceau ( je pretends pas avoir ete emerveille, par contre, mais la, ca devient personnel, chacun pour soi ).

J'ai pas capte l'allusion au cerceuil, mais bon, les gimmicks, je me repete, si ca sert a l'unite, pourquoi pas. Je crois pas a un discours musical sans unite, personnellement.
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T'a raison stav' , je vais plutot me taper du bon stavrogugnie , c'est essentiel a mon transit :bravo:

meme si j'imagine que tu aurais préféré que je m'étouffe avec , panache oblige :mdr:
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Gabou, Dostoïevski c'est quelque chose pour moi, alors... Et les traductions françaises (dixit certains russophones) sont en deça du grouillement et de la "vulgarité" originels. Il semble que les traductions de André Markowicz se rapprochent.
Les gimmicks, pourquoi pas évidemment (en les pervertissant). Mais c'est tout de même un procédé bêtement stratégique, c'est ramener de l'extérieur un produit (un truc déjà distribué) et le déposer comme ça, pour soutirer un consentement. Ca a finalement à voir avec le marketing.
Loop, ton hypocondrie te pousse à consommer ce machin, c'est bien. Et ce rap de super marché ?
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STAV aide moi !!! c quoi pour toi l'hypocondrie ???? :oo:
je suis pas sur du tout
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Dostoïevsky lourd, pâteux ? ouch. Effectivement, comme le dit Stav ((message subliminal : regarde ta boîte), Markovitch semble coller au cru de l'original (dixit les experts esthètes) ; les gimmiks c'est quoi ? les motifs tunés-détunés entendus sur la fin ? si tu parles de la boucle violon-carillon, non. En rien gimmick. là comme une assise rassurante et c'est bien. Sur la question de l'unité...ouais. Et pourquoi pas une musique sans unité. Une aberration. Une anamorphose sonore (ah oui, essayons un peu ça. Qui y a déjà pensé ?). Mauvais exemple en même temps, vu que l'anamorphose répond aux règles de la perspective, et c'est bien pour ça que ça marche. Peut-on faire une musique sans unité ? tiens ça me rappelle un vieux débat, commis en ce lieu, sur un test de Turing musical...
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Loop>hypocondriaque = le malade imaginaire, celui qui écrit sur sa tombe : "je vous l'avais bien dit que j'étais malade".
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Une anamorphose musicale... ? :D:

Tiens... Interessant... Comment cela se manifesterait-il ? De quoi serait-elle faite ? :???:
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Ah , je confondais avec le gars qui a de l'eau dans le cerveau , un truc ds le genre ...

je me disais ...

mais je suis PAS hypocondriaque , les gars , je suis malade !!!!!! :mdr:
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Il faudrait :
1. que ce qu'on entende puisse être autre chose que ce qu'on entende.
2. que notre déplacement dans l'espace change l'aspect
3. que cet aspect émergeant ait un sens :
3.1 une dimension cachée du morceau qui l'altère en feedback
3.2 une redistribution de tout ce qui fut entendu (car c'est une anamorphose dans le temps)
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:oo: :oo: :oo: me sort JAMAIS un truc comme ca sur un son a moi castor ou j'arrete la musique :bravo: :mdr: :mdr:
68

Citation :
Dostoïevsky lourd, pâteux ? ouch



Histoire d'être clair ( à moins de rien comprendre à ce qui se dit ici ), je parlais du style d'écriture. Me souviens plus du traducteur, c'etait en poche.

Sur la musique sans unité : tu peux en faire, mais ça n'a pas beaucoup d'interet autre que de fairela musique sans unité, donc pas très interessant, finalement.

De toute façon, pour discuter de la nécessité de l'unite en musique, faudrait voir du côté de la reflexion du temps, et j'ai des mauvais souvenirs de Bergson et cie ( au programme, il y a déjà si longtemps... ).

Citation :
Mais c'est tout de même un procédé bêtement stratégique, c'est ramener de l'extérieur un produit (un truc déjà distribué) et le déposer comme ça, pour soutirer un consentement. Ca a finalement à voir avec le marketing.



et tu trouves pas ça génial ? faire du marketing dans une sorte de pamphlet anti capitaliste? Moi qui pensais que c'était une sorte d'auto dérision sur la fin, je suis un peu deçu.

Allez, pour le forme : :bravo:
69
Ah ! non ! c une idée pour l'anamorphose et pas pour stav ' :mdr: :mdr:

ben ecoute des que t'a réussi tu me fais ecouter ca ok ? :8O: :bravo:
70

Citation :
2. que notre déplacement dans l'espace change l'aspect



Assez facilement faisable.

Pour le sens, là, le pb n'est plus technique. Pareil pour le coup de la recurrence dans le temps ( Risset, autres... musique fractale, chaotique, aussi ). Je me souviens plus qui, mais des gars ont tripé à faire de la musique sur des principes mathématiques basées sur les similitudes ( donc fractales ), et des zones stables dans le bordel ( le chaos : attracteur étrange, voire théorie des catastrophes ? ).

Maintenant, c'est une unité comme une autre, je vois pas où est la contradiction ?
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Citation : Allez, pour le forme : :bravo:



ouh la perfidie !

sur l'unité produite-induite dans la durée, je te suis, mais ce qu'il y a de bien dans la musique (et c'est pour ça que pour Bergson c'est le modèle de la durée vécue, réelle) c'est qu'il n'y a pas clivage intérieur/extérieur, données objectives/data sensibles. C'est un rapport étroit. Tu diras (car tu aimes pinailler) que les données objectives, c'est le morceau composé, donc le choix du compositeur. Oui certes, mais c'est l'oreille qui se souvient, qui fait le morceau, comme la persistance rétinienne fait le baiser de Gary Grant et Ingrid Bergman.
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Citation : Oui certes, mais c'est l'oreille qui se souvient, qui fait le morceau, comme la persistance rétinienne fait le baiser de Gary Grant et Ingrid Bergman.

Toutafé c'est en partant de ce dernier maillon de la chaine qu'on peut imaginer pouvoir tenter d'esquisser une ebauche de début d'essai de commencement d'amorce de tentative d'anamorphose. Mais non elle est pas trop longue ma phrase. :clin:
73

Citation : Je me souviens plus qui, mais des gars ont tripé à faire de la musique sur des principes mathématiques basées sur les similitudes ( donc fractales ), et des zones stables dans le bordel ( le chaos : attracteur étrange, voire théorie des catastrophes ? ).

Maintenant, c'est une unité comme une autre, je vois pas où est la contradiction ?



oui, mais généralement c'est assez bidon, aller chercher des modèles qui font leurs preuves dans un domaine, mais où au final, ça s'applique à l'emporte-pièce.
Tu ne vois pas la contradiction, c'est normal, tu raisonnes en scientifique (ta formation) tendance réaliste: tu vois l'unité dans les choses. Pour moi, l'unité, c'est tout aussi bien un fantasme. L'unité peut se décréter. Comme le désordre.
un truc rigolo : an arts plastiques, toujours chercher l'unité du tableau, c'est un critère pour "grand peintre". Foutaises !! j'ai envie de dire dans un énervement un peu désuet.
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Rappel de construction d'une anamorphose : On vise dans l'oeilleton se substituant a l'oeil des futurs observateurs, puis on place les éléments.
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Citation :
c'est qu'il n'y a pas clivage intérieur/extérieur, données objectives/data sensibles. C'est un rapport étroit.



Je suis pas sûr de voir la différence par rapport à un autre media ( visuel, entre autre ) sur ce plan là. Justement à cause de ce pinaillage. Car si l'oeuvre perçue n'est pas l'oeuvre jouée, c'est pareil pour tout.

Finalement, personne ne voit ni n'écoute la même oeuvre, car toute son histoire joue là dedans ( tiens, d'ailleurs, si t'as vu l'article sur le cogniticien portugais, sur le lien pensée, émotions, dans un Monde récent, c'est assez interessant ). C'est le talent de l'artiste de pouvoir créer une panoplie d'émotions, sensations, etc... chez un public.

Pour reprendre ton exemple du baiser Gary Grant/Ingrid Bergman ( au fait, quel film ? ma culture cinématographique laisse tant à désirer... ), ce qui joue beaucoup, c'est le culturel qui va avec. Avant "l'invention" de l'amour, ce genre de scène n'aurait aucun sens.

Bref, ce que j'essaye péniblement de dire, c'est que ce qui fait l'oeuvre, ce n'est pas que l'impression rémanante de l'oeuvre ( ou plus exactement de sa perception ), mais aussi le contexte culturel de celui qui perçoit, ET de celui qui a crée l'oeuvre. Et donc son unité.

Citation :
car tu aimes pinailler



plus j'avance, plus je suis persuade que toute pensée est du pinaillage.