Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

La question humaine : La plus-value

  • 118 réponses
  • 15 participants
  • 4 252 vues
  • 1 follower
Sujet de la discussion La question humaine : La plus-value
Salut,
on pourra trouver ça long,
on pourra trouver ça ennuyeux,
on pourra trouver ça étriqué,
on pourra trouver ça pompeux, pompier, pompiste,
on pourra trouver ça lourd,
on pourra trouver ça mal foutu, bancal...
Il y a de ça ? Et autre chose ?

Le Capitalisme I - Vue éclatée

Merci pour tout commentaire et avis.

[A l'instar de Nôbby, j'utilise un titre sexy pour fédérer]
[Des propositions plus pertinentes que "expérimental" ?]
Afficher le sujet de la discussion
41
Tout d'abord bravo...
Non, je ne le pense pas mais bon, paraît-il que de nos jours on fait comme ça en société... :mdr: ( j'ai rajouté le smiley pour pas être dénigré...Ah! Les autres...).
Mon impression[/quote]Les images sont infines[quote] C'est pas de moi et c'est tant mieux. Ce morceau peut faire penser à un tas de trucs, d'où je suppose les interventions de Cronenberg où même et surtout 2001 l'odysée du néant, en fait sûrement une musique, ou bien du "bruit" qui parle à chacun...c'est tout ce que l'on demande (pardon, tout ce que je demande). S'il n'y a pas de cassure à un moment c'est tant mieux, on n'est pas dans le schéma " rock " "classique". J'ai écouté juste au casque, il me semble (non, en fait c'est sûr même sound forge me dit tout pareil) que mon oreille droite est plus sensible que la gauche.. :clin: ( le clin d'oeil du connaisseur :mdr:, couteau à droite pas fréquent... ). Bon, tu fais le même en 15 minutes et j'achète le single...vinyl( ça mérite...). Juste un petit truc, t'as écouté le morceau à l'envers? Terrible l'intro!!!! Les images sont d'un autre monde...
Ah! Oui..Vivent les enfants...
42
Stavroguine, je l'ai écouté à plusieurs reprises, en matinée et en soirée, et je dois dire que la soirée est proprice à l'écoute de cet extrait.
Je crois bien avoir monté plusieurs fois le volume sans m'en apercevoir ; j'ai même perdu le feedback des violons en route tellement j'ai essayé de percevoir le moindre signal, la source (?), la cause...
Les images sont infinies.

I'm Back

43
Oups j'ai ré-édité mon post, il fallait bien entendu lire "infinies" et non "infines"... cette erreur me fut fatale, pardonnez-moi.

I'm Back

44

Citation : qui se soucie du crissement de la chaise de Giscard ?

:bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo:

sinon , je me sens pirate ces jours ci en effet , tant pis pour toi stav'
45
Ca fait bien longtemps que je n'avait entendu un tel magma sonore qui d'une part fait du bien a mes oreilles et de l'autre me rassure quand a la créativité des informatico-bidouilleurs :bravo:


(t'aurais pas écouté Maldoror toi des fois ?)
46
Salut! :)

J ai ecoute attentivement le morceau a cause du titre effectivement accrocheur...
Parcontre a la premiere ecoute je n ai pas vu le rapport avec le capitalisme...
La rythmique ( si on peut l appeler ainsi ) ne fait pas vraiment penser a des machines ou a quelquechose d alienant, mais plutot a des aliens...
Il y a une intro de pink floyd ( album shine on your cray diamonds je crois ) ou la on se dit voici les machines alienantes.

Pour moi c est un peu confus pour que ce soit identife a des machines, bref...
A la seconde ecoute le violon est la pour un peu me faire un peu changer d avis, c est une tres bonne idee d utiliser ce violon un peu hesitant comme l ame humaine face a ce choix, mais c est dommage que tu utilises une boucle, j aurais vu parcontre un solo de ce meme violon la, sur une gamme absurde.

Apres il a ce son vers la fin qui est un peu trop synthetique aussi a mon gout

Je trouve que c est interessant mais si tu n avais pas mis ce titre je n aurais pas pense que c eut ete une reflexion sur le Kapital...
47
Bocage, à la suite de Truffaut, recevant son dixième César pour "Le dernier métro" (film moyen) et déclarant, grande formule et lucidité extrême : "c'est trop." ; je fais de même, "c'est un peu trop".
La question du titre donné est intéressante (label qu'il s'agit de suivre ou de trahir...) ; ma contribution : Clément Rosset raconte une histoire - dans son cas, il s'agit de questionner par là la pratique de la "recherche dans soi", qu'il (Rosset) estime finalement assez peu passionnante et fructieuse - et c'est celle-ci : à la mort de son père imprimeur, un homme, désirant prendre la suite, fait l'inventaire des outils et matériels. Il tombe sur une enveloppe sur laquelle une étiquette déclare "Ne pas ouvrir". On devine les atermoiements et fantasmes générés chez l'héritier... Finalement, l'homme ouvre cette enveloppe et découvre à l'intérieur un stock d'étiquettes déclarant "Ne pas ouvrir". Voilà.
Foxxb, "Maldoror", qu'est-ce ? Je vois bien les chants d'Isidore Ducasse mais quelque chose à écouter (même si "les chants" s'écoutent etc...)...
Doze, on revient à la question du titre... Je n'avais pas du tout l'intention d'imiter "la machine" ou les "moyens de production" (les machines ne font plus de bruit, elles ont perdu leur cri primal, elles jouent en play back). Alien, aliène, marxien (sic), pourquoi pas ? Symptomatique cette évolution du martien (un résidant-ailleurs) à l'alien (un déja-là autre). Une rythmique plutôt pneumatique qui court après elle-même. Une boucle pour le ressassement, la "fin de l'histoire", tout ça...
Pourquoi juste "le capitalisme" et non "vue éclatée" ? Ce pourrait être un synoptique, le "plan" du capitalisme (le système) ou du capitalisme (le morceau). De la musique à monter soi-même, pas intégrale, pas encore musique. Les gimmicks (la présence de la visserie avant le montage) sont un non-sens.
Fatal Error, 15 minutes. C'était plus long à un moment et cela pourrait le redevenir.
48
Ne croyez surtout pas que je dénigre qui ou quoi que ce soit... j'ai un réel respect de tous les types de recherches musicales, et ne me sentirai sincèrement pas autorisé à juger.

Mais y'a un truc qui m'inquiète: il y a aparamment des allusions si obscures et hermétiques dans certains posts de ce thread que parfois je lis sans à peu près RIEN comprendre :mdr: (surtout Bocage - Pardonne moi d'avance; je mets pas en doute ta sincérité, et j'ai écouté "A quand", qui m'a pas plu (question de goûts) mais je l'ai écouté)
49

Citation :
Gabou, ce n’est pas grave, non, mais pourquoi ?



Pour plusieurs raisons. Sur le plan purement esthetique : je trouve ce qui fait office de rythmique en effet trop poussif. Quelque part, cette regularite assez monotone est pas mal, mais ca fait un peu "lave degoulinante". En fait, ca me fait penser a du Dostoivesky musical : discours tres pateux, musique un peu administrative.

Puis cette opposition entre cette lave rythmique ( ca va pas te faire plaisir, mais ca me fais penser a la naissance dans eraserhead ) et la melodie du violon, j'ai du mal a accrocher

Petit truc marrant : si je devais foutre un film sur la totalite du morceau, ca ressemble beaucoup a Stalker, de Tarkovsky. Meme ambiance, meme timing (enfin, dans mon souvenir ) dans l'illiumination, meme "esthetique", etc... C'est marrant. Et avec ce point de vue, je prefere largement le morceau, en fait ( parce que j'ecoute en meme temps.. Seconde ecoute, 3e, etc... ). En fait, j'arrive pas a envisager ce morceau tout seul, sans autre support ( lecture, image... Bref, raconter une histoire avec un langage supplementaire ).

En fait, ce qui m'a gene au debut, c'est que ca correspond pas du tout a ma "vision politique" de ce que tu voulais quand meme decrire, meme si t'as l'air de t'en defendre en meme temps. Je me trompe surement completement, remarque.

Citation :
pas su éviter les gimmicks (petits machins rassurants qui balisent sans avoir peur)



D'un autre cote, c'est pas un peu necessaire ? C'est une maniere comme une autre d'arriver a l'unite de ton discours, non ?
50
Bonsoir,

Juste pour dire que, même si la réalisation est très correcte (très supérieure à ce dont je suis capable), rien n'est assez fort pour parvenir à s'extirper, s'imprimer et par conséquent fournir du plaisir (je ne parle d'une ambiance peu propice au plaisir parce que dans ce qui m'en procure régulièrement, "la mélancolie", "la noirceur", "la détresse" tiennent les premières places).

Je dirais que le "trop peu" nuit autant que le "trop".



A+