Martin ne chôme pas en ce début d’année ! Après avoir dévoilé trois nouveaux modèles rejoignant la série 16 et célébré la production de sa deux millionième guitare, la marque vient d’ajouter à son catalogue pas moins de sept guitares.
Commençons avec le plus « accessible » – c’est très relatif – des nouveaux instruments, la D-420. Cette Dreadnought est dotée d’une table en épinette de Sitka sur laquelle est imprimée une illustration de l’artiste Robert Goetzl. Son dos et ses éclisses sont en acajou, le profil du manche est de type Modified Low Oval, et l’assemblage avec le corps est réalisé en queue d’aronde. Les sillets de tête et de chevalet sont en os, alors que le chevalet en lui-même et la touche sont en ébène.
Tarif U.S. indicatif : $2999
Plus classique dans son approche, la CS-CFMartinOutlaw-17 est une Dreadnought proposée en édition limitée mêlant la construction traditionnelle des instruments de la gamme Authentic et des options plus modernes. Par exemple, une colle à l’ancienne (colle animale, hide glue en anglais) est combinée à un manche au profil Modified Low Oval fuselé bien plus moderne.
La guitare est aussi dotée d’une table en épicéa d’Adirondack avec traitement Vintage Tone System (un système de torréfaction du bois permettant un vieillissement artificiel), d’un dos et d’éclisses en acajou, d’un placage de la tête en palissandre du Brésil, de sillets de tête et de chevalet en os, et d’un chevalet et d’une touche en ébène.
Tarif U.S. indicatif : $6999, 100 exemplaires disponibles
Deux autres Dreadnought signature font leur apparition : la D-28 John Prine et la Dwight Yoakam DD28 Signature Edition. La première est une reproduction de la D-28 des années 60 qu’a toujours joué le guitariste country-folk. Sa table est en épicéa Engelmann, et son dos et ses éclisses sont en palissandre de Madagascar. Des petites ailes ornent la tête de l’instrument en référence à la chanson Angel from Montgomery.
La seconde guitare rend hommage au chanteur et guitariste de country Dwight Yoakam. Elle s’inspire de la D-28 de 1972 de l’artiste. La table de la guitare est en épinette de Sitka, le dos et les éclisses en palissandre indien, et des incrustations en forme de carte à jouer sur le manche évoquent l’univers de Yoakam. Enfin, dernière particularité, la plaque de protection sur la table est en forme de cornes de taureau.
Tarifs U.S. indicatif : $5999 chacune, seulement 70 exemplaires pour la John Prine
Il n’y a pas que les Dreadnought dans la vie, et Martin le confirme en proposant la 000–30 Authentic 1919. Encore une fois, la marque joue la carte du vintage avec une construction à base de colle animale. La jonction corps/manche est effectuée en queue d’aronde, la table est en épicéa d’Adirondack avec traitement Vintage Tone System, et le dos et les éclisses sont en palissandre de Madagascar avec une finition laquée vintage. Des incrustations Snowflakes typiques viennent parachever cet hommage aux vieux instruments.
Tarif U.S. indicatif : $8599
Enfin, la CEO-8 déjà commercialisé en 2015 évolue avec les modèles CEO 8.2 et CEO 8.2E. Ces deux guitares ont les mêmes spécifications, mais la version E embarque une électronique Fishman Blackstack. Ces instruments sont certifiés par la FSC, un organisme international de sauvegarde des forêts, et sont dotés d’une table en épicéa d’Europe avec traitement Vintage Tone System, de dos et d’éclisses en acajou, d’une tête format archtop, et d’une touche en ébène avec des incrustations Skeleton Diamond nacrées. Les deux guitares sont livrées avec des flightcases TKL Alumin-X censés être très résistants, mais légers.
Tarifs U.S. indicatif : $3999 pour la CEO 8.2, $4499 pour la CEO 8.2E