La mort du HIP HOP
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Anonyme
aerialdrunker
.oO°Oo. It's nice to be important but it's more important to be nice .oO°Oo.
Recok
Citation : moi la seule chose que j'aime dans le rock c'est le pogo
trop fort.Bon, comme d'hab, j'arrive quand la baston se termine, j'ai meme plus envie de mettre un coup de pompe ici et là ... bon, allez, quand meme un p'tit peu, histoire de réveiller les cadavres...
Bon, en fait, ce que je reproche c'est le manque de vrai débat. L'un débarque avec ses critiques de T-Shirt et on lui dit d'aller se faire couper les cheveux. Chacun reste sur ses positions sans vraiment faire l'effort de discuter.
C'est quand meme complètement debile de systématiquement faire l'amalgamme entre la musique en elle-meme et la mode qui va avec. La mode, c'est clair que c'est ridicule le plus souvent si c'est vu avec un regard conformiste. En meme temps ça permet à chacun de sentir qu'il appartient à un clan avec lequel il a au moins des affinités musicales. D'ailleur, depuis que j'habite Paname, je trouve que la société est vachement découpée en Tribues : Goth, Metal, Punk, Raggae, Rap Hard, R&B, Techno, House... Chacun avec un code vestimentaire bien précis. Bon, mais c'est pas à ça qu'on juge la zique j'espère. On dirait que ces lieux communs sont oubliés dans les débats.
Je pense aussi que certains genre musicaux se retrouvent dans le manque d'inspiration ou leur enfermement dans une spirale répétitive.
Un truc que je n'arrive pas à comprendre par exemple (puisqu'on est dans un thread parlant de Rap), c'est le besoin de légitimité necessaire pour être accepté dans le Rap. On entends souvent ou il m'est arrivé de lire dans des magasines spécialisé que tel ou tel n'avait pas sa place dans le milieu car il n'etait pas assez authetique, c'etait un produit préfabriqué, etc... Ok, lorsqu'on parle de banlieu, si on veut un peu etre pris au sérieux, vaut mieux savoir ce que c'est... mais finalement ma question est plus large. Pourquoi les thèmes HH sont-ils aussi récurents.... et encore une fois, je crois qu'on peut dire thème au sens large : de la musique aux paroles. De manière générale, l'innovation n'est pas saluée.
Enfin, evidemment, il ya toujours des exceptions heursement sinon je serai bien triste !!!
Anonyme
Anonyme
juste que les gars qui deboulent avec leur ptis commentaires tiré de leur propre experience a savoir "ouais des gars qui gnagnagna"... on les tej direct; ) passke moi jmets pas de baggys ni rien. Et j'en ai ma claque de ces bouffons preados qui confondent rap et defouloir de boutonneux frustrés.
Citation : c'est le besoin de légitimité necessaire pour être accepté dans le Rap.
ca va pas non ? la seule legitimité elle est ds ta capacité a etre toi meme (aziz inside) et de faire du bon !!!
encore un truc que t'as lu ché pas ou.
faut desserrer les fesses c pas une secte hein !! c un style de musique.
Citation : D'ailleur, depuis que j'habite Paname, je trouve que la société est vachement découpée en Tribues : Goth, Metal, Punk, Raggae, Rap Hard, R&B, Techno, House... Chacun avec un code vestimentaire bien précis.
ca faut pas aller chercher bien loin... juste , a qui profite le crime? tour de babel inside plus bonus track société de consommation.
Citation : On entends souvent ou il m'est arrivé de lire dans des magasines spécialisé que tel ou tel n'avait pas sa place dans le milieu car il n'etait pas assez authetique, c'etait un produit préfabriqué, etc... Ok, lorsqu'on parle de banlieu, si on veut un peu etre pris au sérieux, vaut mieux savoir ce que c'est... mais finalement ma question est plus large. Pourquoi les thèmes HH sont-ils aussi récurents.... et encore une fois, je crois qu'on peut dire thème au sens large : de la musique aux paroles. De manière générale, l'innovation n'est pas saluée.
mmmm bah ouais merde yen a marre de voir des mecs posés là par on sait pas quel DA qui font de la merde et qui occupe la visibilité de ce que le rap represente pour les gens. en meme temps ma seule legitimité est la musique sinon jui vraiment mais alors vraiment pas credible. j'ai meme pas de pit c'est dire.
sinon moi j'voulais savoir pourquoi dans la variet le theme recurrent c'est l'amour ?
pourquoi dans le blues c tj ptites pépées, cadillacs n alcohol ??
DJ Aydree
Citation : sinon moi j'voulais savoir pourquoi dans la variet le theme recurrent c'est l'amour ?
et dans 95% des cas les texte passe pas l'épreuve de la lecture, tellement il est limité.
DJ Aydree
Citation : Tiens ca me raplle le rap cke tu dis là.
bon c'est clair ya plein de texte de blaireau en hip-hop, mais force est de constater que pour tenir 3 minutes en rappant, il faut avoir de la matière (cf. "Demain c'est loin" qui dure 9 minutes, le texte est hallucinant, et y en a des pages...) alors que dans la variète c'est beaucoup plus lent, tu peux répéter 10 fois la même phrase sans que ça choque, etc... du coup souvent il reste plus grand-chose une fois sur papier.
tiens vlà le texte, ya plus de "contenu" que 30 chansons de Lara fabian...
Citation : L'encre coule, le sang se répand
La feuille buvard absorbe l'émotion, sac d'image dans ma mémoire
Je parle de ce que mes proches vivent et de ce que Je vois
Des mecs coulés par le désespoir qui partent à la dérive
Des mecs qui pour 20.000 de shit se déchirent
Je parle du quotidien, écoute bien mes phrases font pas rire
Rire, sourire, certains l'ont perdu je pense à Momo
Qui m'a dit à plus jamais, je ne l'ai revu
Tenter le diable pour sortir de la galère, t'as gagné frère
Mais c'est toujours la misère pour ce qui pousse derrière
Pousse pousser au milieu d'un champs de béton
Grandir dans un parking et voir les grands faire rentrer les ronds
La pauvreté, ça fait gamberger en deux temps trois mouvements
On coupe, on compresse, on découpe, on emballe, on vend
A tour de bras, on fait rentrer l'argent du crack
Ouais, c'est ça la vie, et parle pas de RMI ici ici ici
Ici, le rêve des jeunes c'est la Golf GTI, survet' Tachini
Tomber les femmes à l'aise comme many
Sur Scarface, je suis comme tout le monde je délire bien
Dieu merci, j'ai grandis, je suis plus malin, lui il crève à la fin
La fin, la faim, la faim justifie les moyens, 4, 5 coups malsains
Et on tient jusqu'à demain, après on verra bien
On marche dans l'ombre du malin du soir au matin
Tapis dans un coin, couteau à la main, bandit de grand chemin
Chemin, chemin, y'en a pas deux pour être un dieu
Frapper comme une enclume, pas tomber les yeux, I'envieux en veut
Une route pour y entrer deux pour s'en sortir, 3/4 cuir
Réussir, s'évanouir, devenir un souvenir
Souvenir être si jeune, avoir plein le répertoire
Des gars rayés de la carte qu'on efface comme un tableau tchac! c'est le noir
Croire en qui, en quoi, les mecs sont tous des miroirs
Vont dans le même sens, veulent s'en mettre plein les tiroirs
Tiroir, on y passe notre vie, on y finit avant de connaître l'enfer
Sur terre, on construit son paradis
Fiction, désillusion trop forte, sors le chichon
La réalité tape trop dur, besoin d'évasion
Evasion, évasion, effort d'imagination, ici tout est gris
Les murs, les esprits, les rats la nuit
On veut s'échapper de la prison, une aiguille passe, on passe à l'action
Fausse diversion, un jour tu pètes les plombs
Les plombs, certains chanceux en ont dans la cervelle
D'autres se les envoient pour une poigne de biftons, guerre fraternelle
Les armes poussent comme la mauvaise herbe
L'image du gangster se propage comme la gangrène sème ses graines
Graines, graines, graine de délinquant qu'espèriez-vous? Tous jeunes
On leur apprend que rien ne fait un homme à part les francs
Du franc tireur discret au groupe organisé, la racine devient champs
Trop grand, impossible a arrêter
Arrêté, poisseux au départ, chanceux à la sortie
On prend trois mois, le bruit court, la réputation grandit
Les barreaux font plus peur, c'est la routine, vulgaire épine
Fine esquisse à l'encre de Chine, figurine qui parfois s'anime
S'anime, animé d'une furieuse envie de monnaie
Le noir tombe, qu'importe le temps qu'il fait, on jette les dés, faut flamber
Perdre et gagner, rentrer avec quelques papiers en plus
Ça aidera, personne demandera d'où ils sont tombés
Tomber ou pas, pour tout, pour rien on prend le risque, pas grave cousin
De toute façon dans les deux cas, on s'en sort bien
Vivre comme un chien ou un prince, y'a pas photo
On fait un choix, fait griller le gigot, briller les joyaux
Joyaux, un rêve, plein les poches mais la cible est loin, la flèche
Ricoche, le diable rajoute une encoche trop moche les mecs cochent
Leur propre case, décochent pour du cash, j'entends les cloches, les coups de
pioche Creuser un trou, c'est trop fastoche
Fastoche, facile le blouson du bourgeois docile des mêmes la hantise
Et porcelaine dans le pare-brise
Tchac! rasoir sur le sac à main, par ici les talbins
Ça c'est toute la journée, lendemain, après lendemain
Lendemain? C'est pas le problème, on vit au jour le jour
On n'a pas le temps ou on perd de l'argent, les autres le prennent
Demain, c'est loin, on n'est pas pressé, au fur et à mesure
On avance en surveillant nos fesses pour parler au futur
Futur, le futur ne changera pas grand-chose, les générations prochaines
Seront pires que nous, leur vie sera plus morose
Notre avenir, c'est la minute d'après le but, anticiper
Prévenir avant de se faire clouer
Clouer, clouer sur un banc rien d'autre à faire, on boit de la bière
On siffle les gazières qui n'ont pas de frère
Les murs nous tiennent comme du papier tue-mouches
On est là, jamais on s'en sortira, Satan nous tient avec sa fourche
Fourche, enfourcher les risques seconde après seconde
Chaque occasion est une pierre de plus ajoutée à nos frondes
Contre leurs lasers, certains désespèrent, beaucoup touchent terre
Les obstinés refusent le combat suicidaire
Cidaire, sidérés, les dieux regardent, l'humain se diriger vers le mauvais
Côté de l'éternité d'un pas décidé
Préfèranr rôder en bas en haut, on va s'emmerder
Y'a qu'ici que les anges vendent la fumée
Fumée, encore une bouffée, le voile est tombé
La tête sur l'oreiller, la merde un instant estompée
Par la fenêtre, un cri fait son entrée, un homme se fait braquer
Un enfant se fait serrer, pour une Cartier menotté
Menotté, pieds et poings liés par la fatalité
Prisonnier du donjon, le destin est le geôlier
Le teurf l'arène on a grandit avec les jeux
Gladiateur courageux, mais la vie est coriace, on lutte comme on peut
Dans les constructions élevées
Incompréhension, bandes de gosses soi-disant mal élevés
Frictions, excitation, patrouilles de civils
Trouille inutile, légendes et mythes débiles
Haschich au kilo, poètes armés de stylo
Réserves de créativité, hangars, silos
Ça file au Bloc 20, pack de Heineken dans les mains
Oublier en tirant sur un gros joint
Princesses d'Afrique, fille mère, plastique
Plein de colle, raclo à la masse lunatique
Economie parallèle, équipe dure comme un roc
Petits Don qui contrôlent grave leurs spots
On pète la Veuve Cliquot, parqués comme à Mexico
Horizons cimentés, pickpockets, toxicos
Personnes honnêtes ignorées, superflics, Zorros
Politiciens et journalistes en visite au zoo
Musulmans respectueux, pères de famille humbles
Baffles qui blastent la musique de la jungle
Entrées dévastées, carcasses de tires éclatées
Nuée de gosses qui viennent gratter
Lumières oranges qui s'allument, cheminées qui fument
Parties de foot improvisées sur le bitume
Golf, VR6, pneus qui crissent
Silence brisé par les sirènes de police
Polos Façonnable, survêtements minables
Mères au traits de caractère admirables
Chichon bidon, histoires de prison
Stupides divisions, amas de tisons
Clichés d'Orient, cuisine au piment
Jolis noms d'arbres pour des bâtiments dans la forêt de ciment
Désert du midi, soleil écrasant
Vie la nuit, pendant le mois de Rhamadhan
Pas de distraction, se créer un peu d'action
Jeu de dés, de contrée, paris d'argent, méchante attraction
Rires ininterrompus, arrestations impromptues
Maires d'arrondissement corrompus
Marcher sur les seringues usagées, rêver de voyager
Autoradios en affaire, lot de chaînes arrachées
Bougre sans retour, psychopathe sans pitié
Meilleurs liens d'amitié qu'un type puisse trouver
Génies du sport faisant leurs classes sur les terrains vagues
Nouvelles blagues, terribles techniques de drague
Individualités qui craquent parce que stressées
Personne ne bouge, personne ne sera blessé
Vapeur d'éther, d'eau écarlate, d'alcool
Fourgon de la Brink's maté comme le pactole
C'est pas drôle, le chien mord enfermé dans la cage
Bave de rage, les barreaux grimpent au deuxième étage
Dealer du hashich, c'est sage si tu veux sortir la femme
Si tu plonges, la ferme, y'a pas de drame
Mais l'école est pas loin, les ennuis non plus
Ça commence par des tapes au cul, ça finit par des gardes à vue
Regarde la rue, ce qui change? Y'a que les saisons
Tu baves du béton, crache du béton, chie du béton
Te bats pour du laiton,mais est-ce que ça rapporte
Regrette pas les biftons quand la BAC frappe à la porte
Trois couleurs sur les affiches nous traitent comme des bordilles
C'est pas Manille OK, mais les cigarettes se torpillent
Coupable innocent, ça parle cash, de pour cent
Oeil pour oeil, bouche pour dent, c'est stressant
Très tôt, c'est déjà la famille dehors, la bande à Kader
Va niquer ta mère, la merde au cul, ils parlent déjà de travers
Pas facile de parler d'amour, travail à l'usine
Les belles gazelles se brisent l'échine dans les cuisines
Les élus ressassent rénovation ça rassure
Mais c'est toujours la même merde, derrière la dernière couche
De peinture, feu les rêves gisent enterrés dans la cour
A douze ans conduire, mourir, finir comme Tupac Shakur
Mater les photos, majeur aujourd'hui, poto
Pas mal d'amis se sont déjà tués en moto
Une fois tu gagnes, mille fois tu perds, le futur c'est un loto
Pour ce, je dédie mes textes en qualité d'ex-voto, mec
Ici t'es jugé à la réputation forte
Manque-toi et tous les jours les bougres pissent sur ta porte
C'est le tarif minimum et gaffe
Ceux qui pèsent transforment le secteur en oppidum
Gelé, l'ambiance s'électrise, y'a plein de places assises
Béton figé fait office de froide banquise
Les gosses veulent sortir, les "non" tombent comme des massues
Les artistes de mon cul, pompent les subventions des SU
Tant d'énergie perdue pour des préjugés indus
Les décideurs financiers plein de merde dans la vue
En attendant, les espoirs foirent, capotent, certains rappent
Les pierres partent, les caisses volées dérapent
C'est le bordel au Lycée, dans les couloirs on ouvre les extincteurs
Le quartier devient le terrain de chasse des inspecteurs
Le dos à un oeil car les eaux sont truffées d'écueils
Recueille le blé, on joue aux dés dans un sombre cercueil
C'est trop, les potos chient sur le profil Roméo
Un tchoc de popo, faire les fils et un bon rodéo
La vie est dure, si on veut du rêve
lls mettent du pneu dans le shit et te vendent ça Ramsellef
Tu me diras "ça va, c'est pas trop"
Mais pour du tcherno, un hamidou quand on n'a rien, c'est chaud
Je sais de quoi je parle, moi, le batard
J'ai du fêter mes vingt ans avec trois bouteilles de Valstar
Le spot bout ce soir qui est le King
D'entrée, les murs sont réservés comme des places de parKing
Mais qui peut comprendre la mène pleine
Qu'un type a bout frappe sec poussé par la haine
Et qu'on ne nait pas programmé pour faire un foin
Je pense pas à demain, parce que demain c'est loin
aerialdrunker
Citation : ca faut pas aller chercher bien loin... juste , a qui profite le crime? tour de babel inside plus bonus track société de consommation.
J'ai pô tout pigé mais ca doit être vrai....
Anonyme
les marques persuadent les mecs que faut avoir le style de ta tribu, et du coup les autres tribus sont comme des ennemis, genre le langage avec la tour de babel (si tu connais j'espere).
donc cette mode des tribus est créé de toutes pieces par ceux qui de toute facon palpent que tu soit techno rap ou rock...
Anonyme
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