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Intermittence du Spectacle

Sujet CFDT, rien ne va plus !

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Sujet de la discussion CFDT, rien ne va plus !
Bon a savoir ;
Le Syndicat National des Médias CFDT tire la sonnette d’alarme tous (au sein de la CFDT) ne sont pas d'accord avec les reformes mis en place depuis 3 ans, alors le vent tourne ?


La négociation des annexes 8 et 10 de l’UNEDIC concernant l’indemnisation des périodes chômées des Intermittents du Spectacle, qui s’achemine vers sa proche conclusion (le 31 mars 2006), et des 8 Conventions Collectives, ou Accords Professionnels, initiées par le Ministère de la Culture et de la Communication et le Ministère du Travail, dans les différents sous secteurs du Spectacle et de l’Audiovisuel (dans le cadre de Commissions Mixtes Paritaires) censées déterminer les conditions d’emploi de ces mêmes intermittents, et les secteurs autorisés à les utiliser, sont mal parties.

En effet, le Syndicat National des Médias CFDT, qui couvre tout le champ de l’Audiovisuel (secteur qui emploie 30 000 intermittents), et y représente le premier syndicat tant dans le privé que dans le public, n’a non seulement pas été consulté par la Confédération sur le contenu de l’accord à venir sur les annexes 8 et 10 de l’UNEDIC, mais est sciemment tenu à l’écart par la Fédération F3C-CFDT des négociations conventionnelles dans les sous branches de l’Audiovisuel (Diffusion et Production Radio – Diffusion de la Télévision – Production Audiovisuelle – Prestation Technique).

En lieu et place de ses militants expérimentés et de l’expertise du syndicat sur ce problème de l’emploi et de la défense des droits des intermittents dans son secteur d’activité, le syndicat a été arbitrairement dépossédé de sa présence de droit dans des négociations qui percutent son action quotidienne dans les entreprises de l’Audiovisuel. Un autre syndicat CFDT, le Syndicat Culture CFDT, est également exclu de ces mêmes négociations, pour la partie spectacle vivant, par la Confédération CFDT et la Fédération F3C-CFDT.

Nous tenons donc à préciser que, si d’aventure un quelconque accord venait à être signé par la Confédération CFDT sur les annexes 8 et 10 de l’UNEDIC, surtout s’il l’était sur les bases proposées par le MEDEF, telles que médiatisées actuellement par la presse, le Syndicat National des Médias CFDT ne se sentira pas lié par cette signature et se réserve d’en combattre l’existence et les effets dans les entreprises de l’audiovisuel.

Il en va de même des éventuelles positions prises par de pseudo négociateurs CFDT, sans aucune légitimité professionnelle et syndicale, dans les négociations des Commissions Mixtes Paritaires, qui ne porteraient que la marque de leurs auteurs illégitimes, et dont le Syndicat National des Médias se réserve le droit de se désolidariser sur le terrain professionnel.

Le Syndicat National des Médias qui œuvre quotidiennement dans les entreprises contre les abus de précarité des employeurs pour imposer la règle générale qui veut que l’emploi normal soit en CDI et que l’Intermittence ne puisse exister, de façon dérogatoire, que là où elle est légitime (en faisant alors respecter les droits, tous les droits, des intermittents), ne saurait tolérer que d’inacceptables compromissions viennent, comme en 2003, diminuer les droits des salariés, qu’ils soient permanents ou intermittents.

On ne peut combattre la précarisation de l’emploi au niveau du C.P.E. et la renforcer au sein de l’intermittence


db

2
Bonjour,

CFDT Media en désacord avec la branche (scélérate) CFDT qui négocie avec le MEDEF !

La preuve : http://www.cfdt-radiotele.org/

Cordialement


db

3
Bonjour

La réunion des partenaires sociaux qui aurait dû avoir lieu vendredi matin à Paris sur le dossier de l’assurance-chômage des intermittents du spectacle(réunion dite de "vérifications et de signatures"), a été reportée au vendredi 7 avril à 09H00 ; elle aura lieu dans les locaux de l’Unedic et non au siège du Medef.


cordialement


db

4
Bonjour

Presse papier :

Sujet explosif depuis 2003, le dossier des intermittents est lui aussi gelé. Les trois syndicats tentés de signer le projet d'accord conclu avec le patronat le 9 mars (CFDT, CFTC, CGC) devaient procéder à une dernière relecture avec le patronat vendredi. Avant de s'engager, ils ont écrit le 22 mars aux deux ministres de l'Emploi et de la Culture pour s'assurer que le projet d'accord recevrait leur agrément. Mais si les travaux d'expertise technique de l'accord se poursuivent, la réunion de vendredi est annulée. Dans les circonstances actuelles, aucun des trois ne paraît en mesure d'y apposer son paraphe, d'autant que la CGT spectacle a déposé un préavis de grève reconductible à partir d'aujourd'hui pour rameuter les intermittents.

Cordialement


db

5
Merci pour toutes ces infos...
ec123
6
Bonjour,

Action a Nancy dans les locaux de la CFDT :

Nous sommes allés occuper la CFDT ce jour et avons obtenu du secrétaire
général la prise de position que vous trouverez ci-dessous. Vers 13h00, nous
avons demandé à ce que ce courrier soit envoyé à François Chérèque et dans
toutes les fédérations.
Nous avons appris en fin d'après midi que d'autres branches de la CFDT
aurait appelé à ne pas signer le protocole.


Voici le texte élaboré par la CFDT, la CGT, le SLAMD, le SFA et le CIL
Texte envoyé a CHEREQUE
CHER AMI

Les locaux de la CFDT Meurthe & Moselle ont été envahis ce jour par une
centaine
d'intermittents du spectacle inquiets sur leur avenir dans le cas où la CFDT
signerait le projet d'accord sur l'assurance chômage en négociation.
Notre attachement à la politique contractuelle, source d'élaboration de
droits
nouveaux, doit être traversé par la notion de représentativité. Nous nous
interrogeons sur la pertinence de signer si nous ne sommes pas
représentatifs
dans ces professions.
Par ailleurs, il convient de mettre la CGT, bien implanté chez les
intermittents
en Meurthe & Moselle, a prendre ses responsabilités.
Les intermittents doivent être conscients qu'il en va de leur régime
d'indemnisation. Signer l'accord a pour nous vocation de le sauver mais
cette
position est totalement irrecevable par une très grande partie de leurs
professions.
Après un échange long mais qui s'est déroulé dans un climat de dialogue, les
intermittents ont souhaité nous faire part de leurs positions que je te
communique.
« La coordination des intermittents de Lorraine et la CGT Spectacle tiennent
à
réaffirmer :
- l'échec du protocole de 2003, échec reconnu par le Ministre de la
Culture, le
comité de suivi mis en place suite à l'accord et des représentants patronaux
du
secteur,
- leurs craintes sur le contenu des négociations en cours qui aggraverait
leurs
conditions de prise en charge par l'assurance chômage,
- leur attachement à revenir à une période de référence fixe de 12 mois
(appelée
date anniversaire), seule garantie de justice d'indemnisation, période
pendant
laquelle le salarié doit faire 507 heures au minimum.
Nous pensons que la situation actuelle nécessite l'adoption par le Parlement
de
la Proposition du Projet de Loi élaboré par des élus siégeant, au coté des
représentants des intermittents, au sein du comité de suivi.
Cette loi repréciserait des éléments fondamentaux constituant des bases plus
saines et adaptées aux spécificités de nos professions dans la perspective
de
négociations sur l'assurance chômage.
Le combat que nous menons pose de façon aiguë l'enjeu de la place et du rôle
de
la culture dans notre pays.
La France a besoin de ses intermittents du spectacle, chevilles ouvrières du
tissu culturel local, faute de quoi notre pays renierait ce qui a fait son
identité à savoir sa richesse culturelle »
Leur demande est claire : signer reviendrait à casser pour eux la
perspective
d'une avancée législative fondamentale concernant leur régime d'assurance
chômage, point de vue porté également par la CGT.
II nous semble que cet élément devrait conduire la CFDT à ne pas signer et à
mettre la CGT, la représentation nationale et le gouvernement a prendre
leurs
responsabilités.
Dans ce contexte, tout accord nous sera renvoyé comme n'intégrant pas les
spécificités des métiers concernés.
Le secrétaire général, Philippe Faveaux


db

7
Bonjour,

Désacords au sein de la CFDT suite ; UD de la région PACA qui occupé par des IDS ouvre un débat dans ces locaux et à l'issu de ce débat envoie un courrier a la maison "mére" (CFDT a lire ...

http://www.spectaclecgtpaca.free.fr/Actu/documents/2006-04-06_courrierUD13CFDT.pdf


Cordialement


db

8
Bonjour,

Voici le texte du protocole issu de la réunion paritaire du 18 avril, qui est soumis, d’ici le 15 mai prochain, à la signature des cinq centrales syndicales. Au cours du tour de table qui a eu lieu dans la soirée du 18 avril, la CGT a annoncé qu’elle ne le signerait pas et qu’elle s’opposerait à l’agrément. Les autres centrales syndicales ont annoncé qu’elles allaient, dans les semaines qui viennent, consulter leurs instances nationales. Le représentant de FO a précisé qu’il donnerait un avis défavorable à la signature sachant que trois centrales syndicales (CFDT, CFTC et CGC) ont annoncé qu’elles donneraient un avis favorable pour la signature.

http://www.fnsac-cgt.com/actualite/2006/Prot1804_06.pdf

Il faut savoir que la base de la CFDT en province (et departement MEDIA CFDT) est en majorité opposé au protocole de juin 2003, seule la maison "mére CFDT" a toujours donné un avis favorable y compris a la speudo négociation conclusive du 18 avril 2006 . un mois de délai pour signer le document (avantle 15 mai 2006) que va faire la base du syndicat et le département MDEDIA CFDT ?

Cordialement


db

9
Plusieurs trucs qui me dérangent beaucoup par rapport à ce texte : il est question que les cachets artistes comptent pour 10 heures, et sans plus de précisions.

quant au paragraphe sur le délai de franchise, il n'y a absolument aucune explication. :??:

Quant au mode de calcul, certes il est plus simple que le précédent, mais il fait perdre plus d'un tiers d'AJ part rapport à l'actuelle formule. En même temps, je trouve assez indécent de baser une formule du (peut-être) futur protocole sur un diviseur contenant le SMIC : plus le smic sera élevé, plus l'allocation au final sera basse :oo:

Bref, certains trucs ne sont pas explicités, donc on ne sait rien de plus, ou on tombe sur des éléments qui font assez halluciner. J'ai du mal à avoir une réaction, je me pose seulement davantage de questions...
10
Autre question : comment se fait-il qu'en France, les dirrérents partenaires n'arrivent jamais à se mettre d'accord et que tout finit dans la rue ?

Mon nouvel album "Zen Universe" vient de sortir :

http://www.qobuz.com/fr-fr/album/zen-universe-olivier-renoir/0806417200732