Sujet Intermittent : un métier d'avenir ?
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olix
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phoenix (was acapela)
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olix
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yodan
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+10000, c'est pas un métier, c'est un statut salarié...
Etre comédien, est-ce un métier d'avenir, c'est-a-dire une activité qui puisse te faire envisager l'avenir, avec de quoi bouffer tous les jours, la par exemple OK!!!!
Etre comédien, est-ce un métier d'avenir, c'est-a-dire une activité qui puisse te faire envisager l'avenir, avec de quoi bouffer tous les jours, la par exemple OK!!!!
Si y'a pas de solution, c'est qu'y a pas de problème... (proverbe shadoks...) http://www.septiemeclap.com/ et http://www.myspace.com/daniellucarini et http://www.d-lu.com/ et http://www.myspace.com/mokaiesh et http://www.myspace.com/jenhka
exson13
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spontwan
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Shibaya
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C'est un statut à temps partiel non programmé. Puisque l'on parle de flexibilité...... 
Gô ni iritewa, gô ni shitagai° (Quand tu entres dans un village, conforme-toi à ses coutumes)
phoenix (was acapela)
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Allez, j'y vais de ma couche de rhétorique ;)
Non, intermittent n'est pas un statut
C'est un mode d'indemnisation de l'Assedic, et un état qui signifie, en gros "ne bosse pas à temps plein, a plusieurs employeurs, et est indemnisé par l'Assedic".
Quant à "profession", on a par exemple "artiste musicien", "technicien son", etc.
Les "statuts", c'est "employé" (non cadre), "agent de maîtrise" et "cadre".
Walàà !
Non, intermittent n'est pas un statut
C'est un mode d'indemnisation de l'Assedic, et un état qui signifie, en gros "ne bosse pas à temps plein, a plusieurs employeurs, et est indemnisé par l'Assedic".
Quant à "profession", on a par exemple "artiste musicien", "technicien son", etc.
Les "statuts", c'est "employé" (non cadre), "agent de maîtrise" et "cadre".
Walàà !
olix
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phoenix (was acapela)
2795
Modérateur·trice thématique
Membre depuis 19 ans
Oh, THE question ! Je crois que seule une boule de cristal a la réponse 
Tant d'éléments sont à prendre en compte, dont certains nous dépassent (enfin, en tout cas, ME dépassent).
Si on tient compte de l'Europe et sa petite course insidieuse à la mondialisation, j'aurais tendance à dire que non, l'intermittence n'a pas d'avenir.
En même temps, la France a toujours fait exception en matière de culture, et s'en est toujours targuée face au monde.
Donc bon... je ne sais pas quoi en penser, alors que là, je n'ai abordé une infime partie de ce vaste sujet.
Par contre, pour répondre à cette partie de ta question de départ :
Parce que jeunes (et moins jeunes, d'ailleurs), sont persuadés que c'est en fait de plus en plus rémunéré et de plus en plus attractif.
En 2003, tout le battage qu'il y a eu avec le super-protocole-de-la-mort a eu à mon sens un effet pervers : informer les gens que l'intermittence existait. Et bien sûr, dans l'info qui a été délivrée, les gens ont fait leur tri, et, pour résumer, beaucoup de gens se sont dit : "ah bon ? on peut faire de la musique (ma passion) un vrai job ? et les jours où on ne joue pas, on touche de l'Assedic ?? Wow !"
Ensuite, quand il s'agit de faire 507 heures et qu'on est dans sa tête en train de théoriser, bien sûr, c'est trop fastoche !
D'où que voilà, pourquoi ne pas devenir intermittent ? A choisir :
- bosser 8 heures par jour, tous les jours à l'usine pour 950 euros par mois
- faire 5 concerts par mois (le pied, jouer sa musique !) pour 150 x 5 = 750 euros par mois + entre 1.000 et 1.200 euros d'Assedic.
Le choix et très vite fait quand on ne se renseigne pas davantage sur les tenants et aboutissants réels (à savoir, trouver suffisamment de plans, être ultra-précaire, galérer un max pour faire le moindre crédit, passer pour un bon à rien --> même la pub pour le Keno le dit !
)
En plus, et sans vouloir jeter un pavé dans la mare, j'ai trouvé qu'en 2003, certains intermittents interviewés auraient peut-être mieux fait de se la fermer. Je me souviens en avoir entendu un qui disait, en substance :
"on a besoin de toucher nos Assedic. Parce que dans notre métier, on a une grosse part de relationnel. Quasiment tous les soirs, je dois sortir de chez moi pour aller à la recherche de plans concerts ainsi que maintenir mes contacts avec mes collègues musiciens et trouver des nouveaux contacts musiciens. Ca me coûte très cher en budget Bar (= bistro), et sans Assedic, je ne pourrais pas".
Et là, c'est pas un peu la honte ???
Le mec, qui bosse à l'usine, qui a 2 ou 3 gamins à nourrir avec son tout petit salaire, eh ben ça lui met la haine, et il a bien raison de penser ça.
D'un autre côté, ben y'a d'autres personnes qui se disent, là aussi : "Wow ! le pied ! Etre payé pour aller boire des canons !"
Ce genre de discours, ça me met les boules grave, parce que ces gens-là, ils se voient. Les intermittents qui triment, qui sont réellement à la recherche de taff, on les voit un peu moins au bistro jusqu'à 4 heures du mat, parce que le matin, ils sont sur le pont, ils ne se lêvent pas à 3 heures de l'aprm !
Alors voilà, moi, ce que je pense de tout ça. C'est vrai que de plus en plus de gens veulent "faire intermittent". Où je bosse, on a eu une recrudescence de gens qui viennent nous voir pour prendre des informations, parce qu'ils veulent trop être intermittents, et ont tous des idées préconçues très souvent issues des infos inhérentes aux mouvements de 2003.
Quand je leur explique un peu mieux ce qu'est l'intermittence, eh ben ils partent en pleurant leur mère. Ben ouais, c'était pas autant le pied qu'ils en avaient entendu dire...
Le fait que ce forum existe est une TRÈS BONNE chose : les gens peuvent lire quelque topic par ci par là, et se rendre compte que, ben non, être intermittent, ce n'est pas une sinécure.
Edit après relecture : heu.. j'me suis lâchée, là, je crois...
Tant d'éléments sont à prendre en compte, dont certains nous dépassent (enfin, en tout cas, ME dépassent).
Si on tient compte de l'Europe et sa petite course insidieuse à la mondialisation, j'aurais tendance à dire que non, l'intermittence n'a pas d'avenir.
En même temps, la France a toujours fait exception en matière de culture, et s'en est toujours targuée face au monde.
Donc bon... je ne sais pas quoi en penser, alors que là, je n'ai abordé une infime partie de ce vaste sujet.
Par contre, pour répondre à cette partie de ta question de départ :
Citation : si le métier d'intermittent est de - en - rémunéré et donc de - en - attractif, pourquoi tant de jeunes veulent-ils encore le faire ?
Parce que jeunes (et moins jeunes, d'ailleurs), sont persuadés que c'est en fait de plus en plus rémunéré et de plus en plus attractif.
En 2003, tout le battage qu'il y a eu avec le super-protocole-de-la-mort a eu à mon sens un effet pervers : informer les gens que l'intermittence existait. Et bien sûr, dans l'info qui a été délivrée, les gens ont fait leur tri, et, pour résumer, beaucoup de gens se sont dit : "ah bon ? on peut faire de la musique (ma passion) un vrai job ? et les jours où on ne joue pas, on touche de l'Assedic ?? Wow !"
Ensuite, quand il s'agit de faire 507 heures et qu'on est dans sa tête en train de théoriser, bien sûr, c'est trop fastoche !
D'où que voilà, pourquoi ne pas devenir intermittent ? A choisir :
- bosser 8 heures par jour, tous les jours à l'usine pour 950 euros par mois
- faire 5 concerts par mois (le pied, jouer sa musique !) pour 150 x 5 = 750 euros par mois + entre 1.000 et 1.200 euros d'Assedic.
Le choix et très vite fait quand on ne se renseigne pas davantage sur les tenants et aboutissants réels (à savoir, trouver suffisamment de plans, être ultra-précaire, galérer un max pour faire le moindre crédit, passer pour un bon à rien --> même la pub pour le Keno le dit !
)En plus, et sans vouloir jeter un pavé dans la mare, j'ai trouvé qu'en 2003, certains intermittents interviewés auraient peut-être mieux fait de se la fermer. Je me souviens en avoir entendu un qui disait, en substance :
"on a besoin de toucher nos Assedic. Parce que dans notre métier, on a une grosse part de relationnel. Quasiment tous les soirs, je dois sortir de chez moi pour aller à la recherche de plans concerts ainsi que maintenir mes contacts avec mes collègues musiciens et trouver des nouveaux contacts musiciens. Ca me coûte très cher en budget Bar (= bistro), et sans Assedic, je ne pourrais pas".
Et là, c'est pas un peu la honte ???
Le mec, qui bosse à l'usine, qui a 2 ou 3 gamins à nourrir avec son tout petit salaire, eh ben ça lui met la haine, et il a bien raison de penser ça.
D'un autre côté, ben y'a d'autres personnes qui se disent, là aussi : "Wow ! le pied ! Etre payé pour aller boire des canons !"
Ce genre de discours, ça me met les boules grave, parce que ces gens-là, ils se voient. Les intermittents qui triment, qui sont réellement à la recherche de taff, on les voit un peu moins au bistro jusqu'à 4 heures du mat, parce que le matin, ils sont sur le pont, ils ne se lêvent pas à 3 heures de l'aprm !
Alors voilà, moi, ce que je pense de tout ça. C'est vrai que de plus en plus de gens veulent "faire intermittent". Où je bosse, on a eu une recrudescence de gens qui viennent nous voir pour prendre des informations, parce qu'ils veulent trop être intermittents, et ont tous des idées préconçues très souvent issues des infos inhérentes aux mouvements de 2003.
Quand je leur explique un peu mieux ce qu'est l'intermittence, eh ben ils partent en pleurant leur mère. Ben ouais, c'était pas autant le pied qu'ils en avaient entendu dire...
Le fait que ce forum existe est une TRÈS BONNE chose : les gens peuvent lire quelque topic par ci par là, et se rendre compte que, ben non, être intermittent, ce n'est pas une sinécure.
Edit après relecture : heu.. j'me suis lâchée, là, je crois...
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