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Sujet L'immobilier, ça va se casser la gueule ou pas?

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Sujet de la discussion L'immobilier, ça va se casser la gueule ou pas?
Hmmm? dans les prochains mois, là... z'en pensez quoi?
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En fait, j'ai l'impression que la baisse (hypothétique) concernerait les ventes/acahts de biens dans un premier temps. Donc nous aut' locataires on peut attendre encore un bout de temps avant que les loyers baissent, je crois.
Time flies like an arrow, fruit flies like a banana.
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La baisse des loyers tu peux te la carer ou je pense...
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Tu devrais lire le lien qu'a envoyé Prozac, car tout ce que tu vient de dire correspond à ce qu'il apelle "la rumeur"...
Son point de vue et très intéressant, même si je ne suis pas forcément d'accord avec lui.
Une chose est certane: le marcéhé de l'immobilier est bien imprévisible qu'on le croit...
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My 2 cents :
baisser probablement pas ou alors assez peu. Par contre cesser d'augemnter à cette vitesse je pense.
La courbe va s'infléchir et à terme on retrouvera des niveaux proche sde l'inflation.
Le gens ont besoin de se loger et la tendance actuelle est de devenir proprio plus tôt.
Une cause de baisse brutale serait des ventes massives et brusques, chose qui peut assez difficilement arriver dans l' immobilier, le gros du parc n'étant pas détenu par des spéculateur mais par des particulers : donc vendre oui mais pour quoi faire ? Louer ? Je pense pas. D'où mon avis que ça continuera d'augmenter de manière plus raisonnable.

Il faut aussi dire que la hausse fulgurante des 7-8 dernières années est aussi un rééquilibrage. On avait au sein de même région de grosses disparités de prix selon les endroits, pourtant équidistants des grands pôles d'attractions. La tendance a donc été de niveler tout ça et on se retouve aujourd'hui avec des prix cohérents dans une région quelque soient les endroits.
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Les banques commencent quand même à refuser de plus en plus de prêt (je sais, ça contredit ce que je te disais il y a un mois).
Mais prend mon exemple, j'ai beau être proprio, je ne peux plus acheter avec madame un appart 3 pièces avec une surface convenable (55m2 minimum). Je vais donc vendre et louer. Et c'est quelque chose qui risque de s'amplifier.
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Oui mais t'es sur paris. C'ets la tendance mondiale ça : faire fuire des grandes ville les classes moyennes. Paris par rapport à la france c'ets quoi ? Quelque centiemmes de % du parc immo ?
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La loi Robien, ça va faire monter le prix du neuf, comme la demande va exploser.

I'm Back

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Pour fuyu>

Citation : Les taux d'intérêt

Des économistes et des journalistes avancent que les fondamentaux du marché immobilier sont liés aux taux d'intérêt.

D'après cette thèse, des taux d'intérêt bas feraient monter les prix de l'immobilier. Inversement, des taux d'intérêt élevés feraient baisser les prix de l'immobilier. En effet, les taux bas permettraient aux ménages de s'endetter facilement et sur de longues durées. Il en résulterait une augmentation de la masse monétaire, qui se traduit par une inflation des prix de l'immobilier. Anticipant la hausse des prix de l'immobilier et une remonté des taux d'intérêt, les ménages feraient le choix de s'endetter lourdement, parfois pour une durée de 20 ans à 30 ans.

Cependant, cette thèse rencontre un écueil majeur : en période de taux d'intérêt bas, certains pays ne connaissent pas de bulle immobilière.

Par exemple, au Japon, les prix de l'immobilier baissent depuis 10 ans. L'Allemagne, la Belgique et la Suisse ne connaissent pas de flambée des prix. L'influence des taux d'intérêt doit être étudiée, mais elle ne semble pas primordiale.

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Pour babar>

Citation : Le rattrapage européen

En France et au Royaume-Uni, on justifie la hausse des prix par le besoin de rattrapage au niveau européen.

Par exemple, on entend souvent dire que Paris est en retard sur Londres. Mais en réalité, l'immobilier européen connaît une grave crise depuis 2003. Par exemple, en plein coeur de Bruxelles ou de Berlin, on peut trouver des appartements d'exception mis en vente entre 1000 € et 2000 € du m2.

En Allemagne et en Belgique, le prix des biens immobiliers (maisons et appartements, sans distinction) ne cesse de baisser, depuis des années. Dans certaines région (pas seulement en ex-Allemagne de l'Est), certains biens invendus sont mis en vente "sans prix" : à charge du vendeur de faire une offre (par exemple en remboursant les frais d'entretien du propriétaire). Les biens non-entretenus sont tout simplement invendables et retirés de la vente.

Pour le vérifier par vous-même, vous pouvez vous connecter aux sites http://www.immoweb.be (Belgique) et https://go.immopool.de (Allemagne).

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Citation : Les taux d'intérêt

D'après ce mythe, les marchés de l'immobilier sont à l'abri d'une baisse, tant que les taux d'intérêt restent bas.

Ce mythe contient une part de vérité, car des taux d'intérêt permettent aux ménages de s'endetter. Pour battre en brèche ce mythe, remarquons que de nombreux pays à taux bas (Australie, Nouvelle-Zélande, Allemagne et dans une moindre mesure les Etats-Unis) connaissent une baisse des prix de l'immobilier.

En outre, on peut remarquer que les taux directeurs actuels en Union Européenne sont à des niveaux plancher (2%) et que la durée d'endettement des acheteurs est maximale (20 à 25 ans). L'âge moyen de l'acheteur étant de 35 ans, on ne peut aller au delà d'une durée d'endettement de 25 ans, à moins de guérir la maladie du cancer. La problématique des taux d'intérêt bas est donc hors-sujet, car même à un niveau plancher, les taux d'intérêt ne permettent plus de soutenir le marché durablement. L'INSEE a publié en décembre 2004 un article confirmant cette thèse.

Le mythe des taux d'intérêt bas est un phénomène de renforcement du mythe principal. Ce mythe montre également que l'acheteur fonde son raisonnement sur des facteurs haussiers (les taux d'intérêt bas), en faisant abstraction de données moins favorables, comme par exemple la démographie, ce qui est la définition de la bulle.

:noidea: