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Alerte loi DADVSI !

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Sujet de la discussion Alerte loi DADVSI !
Prenez patience, lisez ceci, et tremplez jeunes créateurs...

Citation : Communiqué de presse EUCD.INFO
Projet de loi "Droit d’auteur" : le gouvernement ampute le débat dans l’urgence

Paris, le 27 septembre 2005. Le site de l’Assemblée Nationale confirme que le gouvernement a déclaré l’urgence sur le projet de loi sur le droit d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information (DADVSI). [1] L’initiative EUCD.INFO dénonce une tentative de passage en force d’un texte inacceptable et appelle le public à se mobiliser d’urgence.

En effet, si il est adopté en l’état, le projet de loi DADVSI :

transformera des millions de consommateurs honnêtes en délinquants (trois ans de prison et 300 000 euros d’amende prévus en cas de copie privée vers un support non autorisé par les titulaires de droits, par exemple un baladeur MP3) ;
divisera la société de l’information entre les ayant-accès à la culture numérisée et les autres puisque introduisant un nouveau droit dans le Code de la Propriété Intellectuelle : celui d’autoriser ou d’interdire l’accès à une oeuvre via la technique ;
menace la mission des bibliothèques et l’avenir du domaine public en ne prévoyant aucune disposition visant à libérer l’oeuvre du contrôle technique une fois les droits patrimoniaux épuisés ;
favorise les ententes illicites, les abus de position dominante et la vente liée en permettant aux producteurs de disques et de films d’imposer au public les outils permettant d’accéder aux oeuvres qu’ils produisent ( comme si un éditeur de livres pouvait imposer une marque de lunettes pour lire les livres qu’il fait imprimer) ;
va à l’encontre de certaines dispositions de la loi Informatique et Libertés car interdisant de facto aux citoyens d’exercer leur droit au contrôle des données personnelles ;
propose de censurer, au nom du droit d’auteur, les auteurs de logiciels libres et ce bien que leur travail soit reconnu par l’UNESCO comme Trésor du monde, et par la Commission de l’Économie Générale, des Finance et du Plan, comme la seule alternative susceptible de permettre à la France et à l’Europe de retrouver son indépendance technologique. [2] Les associations de consommateurs, de familles, d’internautes, d’auteurs et d’utilisateurs de logiciels libres, des société de gestion collective représentant plus de vingt cinq mille artistes, des syndicats de musiciens, des représentants d’enseignants et de bibliothécaires dénoncent d’ailleurs régulièrement un texte extrémiste, discriminatoire et répressif qui ne sert que les interêts d’une poignée de multinationales aux dépends de l’interêt général. [3]

L’initiative EUCD.INFO rappelle de plus que le projet de loi DADVSI transpose une directive européenne (l’EUCD) dont les effets sont tels que la Commission Européenne en arrive à ne pas respecter ses obligations pour mieux les masquer. Conformément à l’article 12 de la directive EUCD, la Commission aurait en effet dû publier "au plus tard le 22 décembre 2004" un rapport sur les effets de la directive dans les pays l’ayant déjà transposé. Mais elle ne l’a pas fait tant il est désormais évident, y compris pour certains responsables européens, que la directive entraîne une hausse artificielle du prix des oeuvres, et menace la libre concurrence sur le marché du logiciel. [4]

L’argument utilisé par le gouvernement pour justifier l’urgence (retard dans la transposition de la directive) est donc fallacieux. On voit mal comment la Commission pourrait poursuivre la France pour non-respect de ses obligations dans la mesure où elle-même fait fi des siennes pour mieux masquer les effets d’un texte arraché aux parlementaires européens en 2001, [5] et qui, par ailleurs, pourrait être retoqué par la Cour de Justice des Communautés Européennes tant il va à l’encontre de ses objectifs d’harmonisation. [6]

Le passage en urgence n’a dès lors qu’une seule justification possible : à l’approche des élections et au milieu du tumulte social annoncé, faire passer un texte inacceptable le plus vite possible en espérant que les électeurs auront la mémoire courte. Inutile de dire que les membres d’EUCD.INFO sauront eux rappeller le moment venu les faits et gestes de chacun, et notamment des élus de la majorité qui resteraient silencieux.

Tout élu normalement constitué devrait s’élever contre cette tentative de passage en urgence. Le projet de loi DADVSI a en fait pour objectif de permettre à la France de ratifier deux traités internationaux négociés il y a dix ans à l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, organisation dont le fonctionnement peu démocratique et les productions sont de plus en plus contestées. Prétexter comme va sans doute le faire le gouvernement que le projet de loi DADVSI est un projet de loi technique et mineur n’a donc aucun sens.

Dans un premier temps, l’intiative EUCD.INFO demande donc aux citoyens de téléphoner ou d’écrire immédiatement au ministre de la Culture pour lui demander de retirer promptement sa demande d’urgence (cabinet du ministre : 01 40 15 80 00). Elle invite également les citoyens à téléphoner ou écrire à leurs députés pour leur demander de dénoncer publiquement la grossière manoeuvre du gouvernement.



Plus d'infos sur ce site.
http://www.linuxfrench.net/article.php3?id_article=1543

La bonne longueur pour les jambes, c'est quand les pieds touchent bien par terre (Coluche)

 

 https://soundcloud.com/frederic-albier

 

 

 

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La bonne longueur pour les jambes, c'est quand les pieds touchent bien par terre (Coluche)

 

 https://soundcloud.com/frederic-albier

 

 

 

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Bientôt la culture et la gastronomie seront deux activités underground et illégales.

on se retrouvera dans des caves secrètes, gardées par des camarades avec des kalashnikov, pour écouter des disques indépendants sur du matériel libre et non homologué, en mangeant clandos du camembert au lait cru et des charcuteries de terroir auvergnat préparé à l'ancienne, sans outillage stérile, sur du vieux bois de tradition et pas de l'inox javelisé homologué CEE.

et les sbires des industries agroalimentaires multinationales, fusionnées avec vivendi, universal, tf1 et nestlé... feront la chasse avec des fusils électriques paralysants et des lunettes de vision nocturne.

au nom de l'hygiène, de la santé publique et des intérêts économiques des gens autorisés...

et de la liberté...
évidemment...
:furieux: :((( :furieux:
4
5
La france démocratique?

Mon cul... :furieux:

La bonne longueur pour les jambes, c'est quand les pieds touchent bien par terre (Coluche)

 

 https://soundcloud.com/frederic-albier

 

 

 

6
http://www.obskure.com/fr/edito.php
Lisez sa aussi, sa fout plus les boules qu'un film d'horreur (ou un porno rétro suivant les uns et les autres)

Si c'est vrai, et il n' a pas de raison que ce soit faux, j'ai vraiment, mais vraiment les boules... Le P2P, je m'en sert pour découvrir des tonnes de nouveaux artistes. Je télécharge 2,3 chansons, si j'aime pas je jette et au moins je sais ce que sa donne, si j'aime bien, j'achète... Je trouve que cette utilisation de la technologie (malheureusement tout le monde ne fais pas les meme choses) est un formidable outil d'enrichissement personnel.
En lisant ce genre d'articles, j'ai qu'une envie c'est de tout télécharger pour ne rien donner a ces C*****ds de :shoot: majors et de je-te-bourre-la-tete-a-coups-de-merde :rocket:. Seulment moi j'aime bien avoir un skeud entre les mains...
Vive les lumieres, vive l'esprit humaniste, vive la liberté
Bienvenue Au 3ieme millénaire :nawak: :nawak:
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:8O: C'est dingue... :??:
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Et ce projet de loi ne se limite pas qu'au secteur musical et culturel... en effet la maniere dont il est formulé ne laisse aucune alternative concernant les logiciels utilisés pour lire les contenus...

en gros : la fin du logiciel libre et open source...

lisez un peu cet article...

http://www.silicon.fr/getarticle.asp?ID=12582

Citation : Controverse : le logiciel libre sera-t-il interdit en France ?

Un amendement sur le projet de loi DADVSI pourrait mettre en péril les logiciels libres. Etonnant comment certains lobbies font un brillant amalgame entre licence libre et 'peer-to-peer'!

Par Yves Grandmontagne





Depuis ce vendredi 25 novembre, la communauté du libre et de l''open source' se remobilise. L'occasion? L'irruption d'un amendement 'VU/SACEM/BSA/FT Division Contenus' au projet de loi DADVSI (droit d'auteur et droits voisins dans la société de l'information).


Ce projet de loi conclue les travaux de la Commission spécialisée portant sur les aspects juridiques des œuvres sur l'Internet - dite Commission Sirinelli du nom de son président, Pierre Sirinelli, professeur des universités - auprès du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique, créée en novembre 2004.


Cet amendement, dénoncé, vise à assimiler à un délit de contrefaçon, l'édition, la diffusion et la promotion de tout logiciel susceptible d'être utilisé pour mettre à disposition des informations protégées par le droit d'auteur et n'intégrant pas un dispositif de contrôle et de traçage de l'usage privé.


Seraient donc visés les logiciels qui permettent le téléchargement, mais aussi certains logiciels de discussion instantanée (chat), et tout logiciel serveur, P2P, HTTP, FTP, SSH...


On mesure ici le danger pour le domaine des logiciels libres, l''open source', et même l'avenir de certains principes d'Internet, espace d'échange et de liberté.


Certains logiciels de P2P (peer-to-peer) permettent, il est vrai, des échanges illégaux de fichiers qui bafouent les droits du copyright: ils sont ici directement visés. Mais le problème est que le P2P n'est pas que cela: il devient une technologie qui s'intègre aux plus grandes applications (il sera par exemple présent dans Windows Vista). Or, le texte proposé en quasi catimini, un vendredi soir, est suffisamment flou et large pour menacer un pan entier de l'activité du logiciel !


En effet, le texte de l'amendement, initié par Vivendi Universal, vise à interdire "l'usage de code informatique lié à tout système d'échange de données, une démarche qui devient essentielle avec la convergence des technologies". Sauf s'il dispose d'un système de contrôle, c'est-à-dire soumis à l'approbation et au contrôle de l'industrie. Une autorisation légale aux logiciels espions, en quelque sorte !


"Le loup est sorti du bois", s'insurge, dans un communiqué, Christophe Espern, co-fondateur de EUCD.info, émanation de la Fondation pour le logiciel libre.
"Comment des personnes peuvent-elles à la fois prétendre défendre la culture et vouloir faire interdire les seuls logiciels permettant à tous d'y accéder ? À mon sens, la contradiction n'est qu'apparente : leurs intentions visent le contrôle du public. La culture n'est qu'un prétexte!".


Et il relate des propos pour le moins inquiétants proférés lors de la dernière réunion de la Commission Sirinelli au ministère de la Culture : "Vous allez changer vos licences" auraient déclaré peremptoirement le SNEP et la SCPP.


Et la SACEM aurait ajouté : "Vous allez arrêter de publier vos logiciels".
Si cet amendement était voté, la société des auteurs/compositeurs se dit prête à "poursuivre les auteurs de logiciels libres continuant de divulguer leur code source".


Cette affaire a tout d'une méthode peu glorieuse visant à une "adoption en douce" de textes controversés publiés au niveau national comme au niveau européen. Souvenons-nous du projet de loi sur les brevets logiciels glissé subrepticement dans les projets d'une commission de la pèche!


Cet amendement 'VU/SACEM/BSA/FT Division Contenus' prend des allures de tentative détournée de passer 'en douce' et dans l'indifférence générale une mesure réservée aux géants des médias culturels, sans se préoccuper des conséquences dramatiques pour le monde du libre.


En savoir plus : www.fsffrance.org ; www.eucd.info ; www.gnu.org.




et aussi cet article associé:

Citation :
Réaction : 'Comment occulter les lois ?'

Bertrand Bruller, professeur à l'Ecole Centrale Paris, et co-animateur d'une association sur le Logiciel Libre, réagit vivement:


Tous les moyens sont bons pour que l'industrie de l'audiovisuel maintienne ses marges sur les produits! L'argument de l'accès à la culture que cette industrie évoque, est aussi éculé que le thème de la liberté pour les partis d'extrême droite révisionnises.

Nous avons vu l'ancien Ministre de l'industrie, Patrick Devejian, approuver le projet de brevet du logiciel alors que le Président Chirac avait promis le contraire. L'ancien ministre n'est pas sorti grandi de cette pantalonnade.

On peut considérer que tout est possible d'un gouvernement, quelle que soit sa couleur politique, concernant un dossier très technique pour peu qu'il soit manipulé en coulisse par un lobby puissant.

Si l'on examine la composition de cette commission du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique, dite commission Sirinelli, on se trouve devant un tribunal digne des "animaux malades de la Peste" par Jean de La Fontaine.

Tous les représentants ont des intérêts liés à l'industrie audiovisuelle. On est sûr que leur recommandation ira dans le sens voulu par les industries audiovisuelles, lesquelles sont totalement indifférente aux intérêts du logiciel libre.

Nous en sommes à envisager de poursuivre l'inventeur de la pince monseigneur pour les délits que ce sympathique outil aurait permis de réaliser. Et, pendant que l'on y est, pourquoi ne pas interdire le PC parce qu'il est un outil susceptible d'entraver les intérêts de Vivendi! Sur le plan juridique, l'intention ne crée pas le délit mais la possession d'un outil avec lequel il est possible de commettre un délit, va constituer un autre délit. Gare aux possesseurs de cures dents.

Nous tendons ainsi, petit à petit, vers une démocratie dite en catimini qui consiste à "cacher des lois", dans des textes anodins. Nous savons que le Conseil Constitutionnel adore ce genre de pratique.

La dimension mondiale d'Internet rend ce genre de loi inopérant, mais en revanche couvre de ridicule un gouvernement qui n'a pas besoin, en ce moment, de ce genre de publicité.





je vous laisse, je vais vomir....
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N'empêche que si il devient impossible de télécharger des logiciels et fichiers illégalement, certains secteurs qui font leurs biz ladessus vont en patir...
En M.A.O par exemple, regardez le nombre de débutants et meme de confirmés qui utilisent reason, cubase sx2, etc... louche !!
Vous croyez sincérement que le Home-studing serai si florissant, si on n'avait pas la possibilité d'avoir un tas de soft indispensables gratos ?? C'est peut etre pas tres "réglo" ce que je dis, mais bon...
On peut aussi prendre comme exemple les fournisseurs d'acès a internet (quel est l'interet d'avoir du 150 GO si on y va que pour consulter ses comptes ?) les vendeurs de baladeurs mp3 et meme maintenant, les fabricants de lecteur de DivX....


Le seul problème du p2p et autre, c'est quand il ya création de valeure ajoutée avec des soft ou fichiers crackés et aussi les connard qui sans aucun respect pour les artistes meme les moins connus, accumulent des gigas et gigas de zic..

Si vous avez l'occas, écoutez un philosophe qui s'appele Bernard Stiegler. Il a un point de vue sur "l'industrie culturelle" du plus haut interêt.