Les potins mondains

« Laurent Delahousse n’est pas un mec bien, lance-t-il. Il a demandé ma place pendant près de dix ans. Chaque saison, il menaçait la direction de partir s’il n’avait pas le 19 heures alors que j’étais une locomotive pour son journal. Au départ, je ne le croyais pas. Jusqu’au jour où il l’a dit ouvertement. Ça m’a peiné. J’ai trouvé ça surréaliste. »

Et le pilier du petit écran d’ajouter : « Il a été d’une inélégance incroyable. C’est même le ballon d’or de la discipline. Et en interne, je ne suis pas le seul à le penser. À l’époque, je lui ai écrit. Il a essayé de me faire croire qu’il était la courtoisie incarnée. Je n’ai aucune rancune, mais j’ai de la mémoire. »

Il a attendu 55 ans de carrière et 75 ans pour lancer une vacherie ou donner une opinion le Drucker...

Je n'ai pas vu ledit spectacle.

Violences sexuelles: plusieurs femmes accusent Luc Besson

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« Au lieu d’avoir le rendez-vous dans le hall d’entrée, dans le salon comme on fait souvent, le meeting était dans sa chambre, chose qui m’a paru un peu étrange… A posteriori, je me rends compte combien on normalisait quelques comportements qui ne sont pas normaux. (…) À l’époque, on disait : “Bon, bon, d’accord.” », dit l’actrice aujourd’hui quadragénaire.

Besson est « super charmant », « gentil », « très curieux », « très respectueux », « pas du tout menaçant, au contraire », raconte Mona. Elle se rend à Paris pour une seconde rencontre. En jeu : le rôle principal dans un des films produits par le Français, pour lequel elle figure alors parmi les favorites. Elle a rendez-vous dans le bureau de Luc Besson. « Il n’a même pas terminé de fermer la porte qu’il s’est jeté sur moi, pour me toucher ou pour m’embrasser », assure-t-elle à Mediapart.

Interrogée par téléphone, à plusieurs reprises, Mona reconstitue ses souvenirs : « Il se jette sur moi, et je suis contre le mur, donc ma seule façon de sortir, c’est de me jeter au sol. Et ça je m’en souviens vraiment très bien, car je me suis laissée tomber sur le sol et à quatre pattes jusqu’à la porte pour pouvoir me lever et sortir en courant. »

Finalement, l’actrice n’a pas eu le rôle espéré. « C’est un prix que j’ai dû payer plus d’une fois dans ma carrière, affirme-t-elle. Mais pour moi, l’incident de Luc Besson était de loin le plus traumatisant. » Elle n’a plus jamais eu de contact avec le producteur français.

De cette histoire, elle a gardé, dit-elle, un « traumatisme ». « J’ai mis du temps à en parler... » raconte Mona. Selon son récit, c’est seulement en janvier 2012 qu’elle en a parlé à celui qui est depuis devenu son mari – ce que ce dernier nous a confirmé. « Je me disais que j’avais une certaine culpabilité, comme si c’était moi qui avais fait quelque chose », poursuit l’actrice.

D’après elle, cet épisode l’aurait conduite à adapter son comportement : « Je me suis blindée pour éviter tout malentendu. Pendant très longtemps, je ne voulais jamais montrer ma sexualité ou mon corps. J’ai fui tous les rôles qui insistaient là-dessus jusqu’à me remettre de ce traumatisme… »
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Un autre ancien employé d’EuropaCorp, qui souhaite garder l’anonymat, indique à Mediapart avoir assisté à plusieurs des scènes évoquées par Alice. « J’ai vu Alice sur ses genoux plusieurs fois, explique-t-il à Mediapart. Le pire c’est qu’on était plusieurs à ne pas la croire quand elle disait qu’elle n’avait pas de relation avec lui. À l’époque, c’était un contexte différent d’aujourd’hui… »

Il insiste sur le fait que beaucoup de collègues n’y voyaient pas de problème : « Luc Besson faisait passer cela avec l’ambiance familiale qui régnait, le fait qu’on bossait tous ensemble jours et nuits. Cette ambiance trompait un peu tout le monde, car au final on était quand même une entreprise, avec un patron qui faisait asseoir une employée sur ses genoux. » De fait, estime cette source, « c’était aussi de notre faute si ce genre de comportements passaient ».

David Hasselhoff derrière Poutou ça m'aurait aussi surpris.

Certes, mais moins que K2000 soutenant François Fillon. Et l'amenant à ses meetings.