Les perles de Youtube

Je n'avais jamais vu The Wall, j'étais pourtant sorti de taule depuis 3 ans en 82 . Ça m'a semblé très très mauvais, en tout cas, incroyablement mal filmé mal joué et complaisant.

"ce soir, j'ai les pieds qui puent"

Le tragédien corneille faisait déjà ce genre de gags, mais sans le vouloir.

« Car ce n'est pas régner qu'être deux à régner » : araignée - Corneille, La Mort de Pompée
« Vous me connaissez mal : la même ardeur me brûle / Et le désir s'accroît quand l'effet se recule » : Elle désire sa croix quand les fesses reculent - Corneille, Polyeucte
« Je suis romaine, hélas, puisque mon époux l'est » : Ménélas, poulet - Corneille, Horace

Il semblerait que cela soit répertorié sous le savoureux vocable de "Kakemphaton". Du grec ancien κακεμφάτον, kakempháton, substantivation du grec ancien κακεμφάτος, kakemphátos (« malsonnant, inconvenant, vulgaire »), du grec ancien κακός, kakós (« mauvais, mal ») et du grec ancien ἐμφαίνω, emphaínô (« paraître, montrer »). Au scrabble, cela fait 26 points. Et il y en a quelques uns qui sont propres à nous faire prendre des crampes au diaphragme.

« Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend. » : son crâne était tout vert - Victor Hugo, « Souvenir de la nuit du 4 », Les Châtiments
« Vierge non encor née, en qui tout doit renaître » : vierge non encornée - Jean-Baptiste Rousseau, « Ode à la postérité », Odes, livre IV, ode X
« Je sortirai du camp, mais quel que soit mon sort / J'aurai montré, du moins, comme un vieillard en sort » : vieil hareng saur - Adolphe Dumas, Le Camp des croisés2
« L'amour a vaincu Loth » : vingt culottes - Simon-Joseph Pellegrin, Loth
« Un homme tout nu marchait / L'habit à la main » : La bite à la main - Boris Vian, Un homme tout nu marchait
« Quoi ! Je ne t'ai point dit quelle était ma querelle ? » (Je vous laisse trouver par vous-même) Jean-Galtier Boissière, dans Le Crapouillot ( ?)
« Je t’attendrai à la porte du garage ». Sachant que le Fou Chantant était plutôt attiré par les hommes, on pouvait bien y entendre : « Je tâte André à la porte du garage » !

Boby Lapointe, lui, au moins, les prodiguait en toute conscience :
Mon père est marinier
Dans cette péniche
Ma mère dit la paix niche
Dans ce mari niais. — (extrait de la chanson Mon père et ses verres, 1975)

« Votre sein doux pour le corps c'est
Ce que mes vers pour l'âme sont […]
Mon bon petit cœur confit doit » (Le même, Je suis né au Chili)

Reboux et Muller itou :
"Et dans mon sein trois fois ce fer a repassé." dans A la manière de...

Et ceux-ci de simples internautes
« Les silences servent la Musique comme les mots l'Art »
« Mer Méditerranée, mère de nous tous »