Sujet de la discussionPosté le 09/04/2003 à 15:17:17Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?
Et hop encore un autre sujet inutile !
Ce coup ci parlez nous des petits trucs devant lesquels vous scotchez.
Moi c'est :
-Les aiguillages de trains (surtout quand y'en a plein)
-Les usines d'embouteillage à la chaine
-Un DJ qui scratche (pas comme moi au couteau !)
-Un beau circuit de train électrique bien décorré
D'ailleurs pour rebondir sur ma brillante intervention a propos du Marquis de Sade, j'ai relu rapidos quelques extraits des Passions Meutrieres (4eme partie de Les 120 Journees de Sodome). C'est, de treeees loin, le truc le plus hardcore que j'ai pu lire, meme si ca parait parfois grotesque. Une experience assez fascinante.
Citation : Voici un livre nauséabond, à tel point qu'il semble voué à finir comme il fut écrit, sous forme de feuilles volantes clouées au mur d'un cabinet d'aisances, et qui ne seront lues qu'avant un usage plus définitif. Un livre à peine ébauché, dont seul le squelette, fossilisé sous des boisseaux d'excréments, nous est parvenu. Un livre criminel, et pourtant empreint de la plus froide raison. Un livre commis par un captif dans le but de se masturber, mais qui ne saurait être qualifié d'érotique. Un livre, enfin, sans lequel une bibliothèque, privée ou publique, ne saurait se dire complète, et qui pour toutes ces raisons est un irréfutable témoignage de la force irrésistible, au siècle du multimédia, de l'écrit.
La langue de Sade est ici brute, jamais relue, semée de fautes, et d'autant plus drue et élégante. Elle est pleinement accessible au lecteur moderne, qui doit simplement être averti que des "carreaux" désignent des "coussins", et des "camions" des "épingles".
La machine de la page précédente, c'est pas juste une machine à écrire, c'est écri dessus, c'est enigma, la machine de code de l'armée durant une partie de la seconde guerre mondiale...
Je relis ton post, je vois pas de jeu de mots evident.. bon je disais juste que je n'avais jamais trouvé de c cédille sur le clavier allemand
JE ME RESSERRE UN CAFÉ!