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Alerte Boulet

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Sujet de la discussion Alerte Boulet

Message de modération :

AF-iennes, AF-iens,

Après avoir pris le temps de la discussion et de la réflexion, entre équipes de modération et d'administration du site, nous avons pris la décision de fermer le sujet "Alerte Boulets" dont l'existence remonte à juillet 2003.

Comme les Grands Ancien·ne·s du site l'ont récemment rappelé, le but premier du sujet était de signaler à la modération des comportements inappropriés, des "personnes à qui on essaie d'expliquer les choses (donc de les aider) calmement et avec pédagogie, mais qui s'entêtent à ne pas écouter, qui s'obstinent dans l'erreur, le déni et la bêtise" (merci Kosmix pour la définition). C'était nécessaire, utile, ça permettait aussi de faire baisser la pression pour certain·e·s, et nous vous remercions pour vos contributions à ce sujet.

Seulement voilà, le temps a passé, et il existe depuis des années un petit triangle jaune dans les messages, "signaler un abus", dont l'un des buts est identique. Ce qui fait d'ailleurs que depuis quelques années, le sujet Alerte Boulets vivotait parfois, mais dormait le plus souvent.

Vous l'avez aussi remarqué comme nous, depuis 20 ans les usages et le ton général sur internet ont beaucoup changé, surtout ces dernières années.

Sur un site comme Audiofanzine où les forums se veulent un lieu d'abord axé sur l'entraide entre fans de l'audio, où nous souhaitons que l'ambiance puisse rester chaleureuse et conviviale, il devient difficile de justifier l'existence d'un sujet où la moquerie n'est pas forcément faite dans un esprit de bienveillance, et surtout à l'insu des personnes concernées qui sont pourtant le plus souvent nommées ici. En fait, au vu des valeurs prônées par la charte et par le site Audiofanzine, on pourrait même y voir un paradoxe.

Alors bien sûr, cela ne veut pas dire que nous souhaitions pour autant d'un forum aseptisé et lisse ! Mais nous aimerions juste, au vu de la violence qui règne facilement sur les internets et peut parfois s'enflammer sur nos forums, nous prémunir des situations qui feraient fuir des gens qui au départ sont des passionné·e·s de l'audio et se sentiraient trop vite moqué·e·s voire stigmatisé·e·s.

Nous fermons donc le sujet, et nous vous donnons rendez-vous ailleurs sur le forum, comme l'alerte citation par exemple !

En attendant, nous vous faisons à toutes et à tous de gros bisous,

L'équipe de modération.

 

 

Bon on en cause, mais y'a rien de concrèt jusqu'à maintenant...
A vous.
Je décline toute responsabilité etc....

Afficher le sujet de la discussion
12391
Ou les ravages des méthodes de lecture globale et semi-globale.
Mon photo-blog : http://bloumonque.over-blog.com/ mis à jour le 22/7/2009
12392
En même temps c'est pas comme si en maths/physique t'alignais tellement de littérature dans tes copies. Le problème il est pas à 23 ans, il est à 18, quand au bac tu as encore des gens qui écrivent systématiquement "j'ai manger une banane" ou "s'est génial"... Mais comme personnellement mes profs de lycée étaient plus que laxistes là-dessus, ça ne m'étonne pas plus que ça.

[ Dernière édition du message le 27/07/2009 à 12:59:48 ]

12393
Bouarf, ya des personnes qui sont naturellement étourdies et pour qui l'orthographe n'est pas naturelle (comme moi par exemple), en conséquence, quand elles sont fatigués ou qu'il faut écrire en speed (ou les deux), ça donne parfois des résultats assez catastrophiques.

Je me suis déjà fait allumé assez violemment pour mon orthographe, c'était pour le budget d'une assos que j'avais du rédiger en speed (on m'a donné la dead line un jour avant...), résultat une faute par ligne, et pourtant, je peux vous garantir que sur le fond, je me sentais plus que concerné par ce budget.

Pourtant je connais les règles de grammaire et de conjugaison, par contre, j'ai toujours un mal de chien à retenir l'orthographe de certains mots...

Sinon il y a un truc que je remarque au niveau de ma scolarité, c'est que je n'ai fais de la grammaire qu'au primaire, je n'en ai jamais fait au collège par exemple, hors, c'est quand même pas ce qu'il y  de plus simple à retenir, un second passage aurait pu faire le plus grand bien...
12394
Il y avait dans ma famille une horde de vieux qui n'avaient pas dépassé le primaire avant de retourner aux travaux de la ferme. Pourtant, ils écrivaient infiniment plus proprement qu'un actuel bachelier.. Qu'est-ce qui s'est passé entre-temps??
12395
c'pas faux...

mes grand-parents maternels (rural, bosse tout de suite, pas de collège etc), écrivent infiniment mieux que moi...

Globalement, ce que je regrette dans ma scolarité, c'est le peu d'ambition de ce qu'on m'apprennait, en augmentant le niveau de difficulté, on m'aurait forcé à bosser car cela aurait été nécessaire pour s'en sortir.
Et j'aurais certainement eu de meilleurs résultats par la suite.

et je pense que ce genre de cas de figure se retrouve pour beaucoup d'élèves, en étant juste un peu plus exigent et plus ambitieux sur ce qu'on veut leur apprendre, le niveau global monterait en flêche (un peu une histoire de coup de pied au cul).

quand je vois aujourd'hui la vaste blague qu'est devenu le bac... (je l'ai passé il y a 4 ans maintenant)
12396
Oui le niveau baisse. Les élites sont d'accord pour le dire depuis 1870...

Mais bon, l'illestrisme recule, la durée des études s'allonge.

En 68, il fallait un BAC pour être prof des écoles. Sans concours evidemment. Aujourd'hui, c'est licence minimum + concours... mais le niveau baisse, bien sûr.
12397
Je suis pas certain que toute cette syntaxe particuliere vienne d'une baisse de niveau, mais quand même plus d'un jmenfoutisme et d'une recherche d'identité via un langage de merde, via une variation du thème faut tuer les vieux, soleil vert et tout ça.

En même temps, en sociologie comme en physique, chaque poussée dans un sens entraine une poussée dans le sens inverse : si de plus en plus de djeuns écrivent comme des connards, de plus en plus prennent un malin plaisir à écrire en beau françois.
12398
Exactement... Ne serait-ce que pour s'en distinguer.
12399
Tout à fait d'accord... Sur le cas précis de l'orthographe et de la grammaire, le niveau recule... Je suis un exemple révélateur.

Jadis, en primaire, c'était "écrire, lire et calculer". Point barre... et les sanctions de l'époque donnaient pas envie d'être mauvais...

Moi, j'ai une orthographe pas possible et une grammaire déplorable.
Je me dis maintenant que, en primaire, les profs étaient pas assez durs avec moi... J'ai accumulé des lacunes que je me trimballe depuis.
Peut être qu'ils n'ont plus le temps pour être exigeant sur ces points là. Quand on voit les programmes des enfants, c'est chargé... Faut les éveiller à la géo, aux sciences, à la musique, etc...
Je dis pas que c'est mal, mais une bonne dictée par jour avec nettoyage des chiottes pour les plus mauvais, ca aurait certainement fait bosser plus certains et les chiottes auraient été propres...

Vous imaginez faire nettoyer des chiottes à des gamins maintenant? Le prof se fait virer illlico pour torture psychologique...

En secondaire, la généralisation des examens oraux m'a permis d'avancer sans soucis, idem à l'unif.

Et me voilà dans ma vie professionnelle, avec mon lot de lacunes... et c'est pas drôle... Enfin, je m'améliore un peu maintenant (obligé, les correcteurs d'orthographe, ca sert à rien).

[ Dernière édition du message le 27/07/2009 à 14:12:53 ]

12400
déjà, pas de concours, ça me parait quand même étonnant, on parle quand même de la fonction publique, donc c'est pas "coucou, je veux un traitement à vie, Ok on vous prend."

après simple constatation, mais je viens d'un milieu d'enseigants, et par exemple un des amis de mes parents qui est délégué maif à pu voir sur une lettre venant d'une institutrice avec une faute du genre "j'ai passER", quand même étonnant venant de personne sensé apprendre à écrire à des gosses. Ok il y a une license (d'ailleurs d'expérience, ça n'est pas forcément les profs les plus diplomés qui sont les meilleures pédagogues), mais sur les bases, j'ai un doute.

le niveau absolu ne baissent pas loin de là, simplement les critères de "diplome" pour évaluer le niveau sont dévalués (brevet, bac en tête).

aujourd'hui un bac ne signifie pas la même chose en terme de savoir qu'il y a 40 ans, seulement aujourd'hui beaucoup plus de personnes dépassent le niveau du bac et atteignent le niveau licence par exemple.

en terme de connaissance totale on s'y retrouve, mais en terme de connaissance par année, je trouve ça quand même nettement moins ambitieux qu'avant.