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Sujet Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?

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Sujet de la discussion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?

Bon, celui-là il me manquait comme thread.

J'ai mis longtemps à le conceptualiser, mais là, je crois que c'est bon.

C'est parti...

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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Pour toi :bise:
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Il est mortel !!! :8O: :aime:

Et là , d'un coup , tout va mieux ... Merci Pluche !!! :bise:
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:pong: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr:

Better to be hated for who you are, than loved for who you are not

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Tu t'es trompé la c'est son cul. :roll:
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Ha , tu vois que t'es pas drole , en fait ... :)
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Je cherchais pas à etre drole. :zzz:
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http://www.jp-petit.com/Presse/Moronvilliers.htm

:oo: :oo: :oo:

Euh...

Citation : Le site de Monrovilliers de la DAM ( Direction des applications Militaires )

Officiellement sur la base militaire de Moronvilliers, commune de Pontfaverger (51), le CEA, Commissariat à l'Energie Atomique, ne fait,
selon les informations données aux élus, que des "opérations optiques", destinées à l'amélioration mécanique de notre force de frappe. Le système dit Airix (Accélérateur à induction radiographique pour l'imagerie X), fort coûteux, semble servir à d'autres fins. Stop-Essais affirme ainsi qu'en novembre dernier ( 2004 ) une explosion à fait sauter le couvercle d'une cuve d'expérimentation soi-disant étanche, provoquant un début de panique chez les militaires. Stop-Essais estime qu'il pourrait y avoir usage de matières fissiles lors de ces essais normalement sans charges nucléaires."

Après la lecture de cette info dans Silence, nous avons voulu en savoir plus sur ce qui se passe à Moronvilliers. Nous nous sommes rendus sur Internet pour effectuer des recherches et consulté nos archives. Première surprise : on tombe sur un Arrêté du 20 juin 2003 portant création dune zone interdite temporaire au-dessus du site industriel de Moronvilliers paru au J.O n° 192 du 21 août 2003. Dans l'annexe, on peut lire : "Pour les besoins liés à la mission de sûreté aérienne, il est créé une zone interdite temporaire (zone P). Elle est située au-dessus du site industriel de Moronvilliers (Marne). Limites latérales : Cercle de 5 kilomètres de rayon, centré sur le point 49° 14 00 N - 004° 19 00 E. Limites verticales : De la surface à 4 100 pieds par rapport au niveau moyen de la mer (1 000 mètres sol). Nature de la zone : Zone interdite temporaire à lintérieur de laquelle ne peuvent évoluer que : les aéronefs de la défense, de la gendarmerie, des services de police, des douanes, de la santé, de la sécurité civile et de surveillance lorsque leur mission ne permet pas un contournement de cette zone ; les aéronefs IFR ayant reçu une clearance dun organisme ATS ; les aéronefs ayant obtenu une autorisation avec un préavis de 48 heures. Dates et heures d'activation (UTC) : A partir du 30 juin 2003 à 00 heure jusqu'à une date qui sera communiquée aux usagers aériens par la voie de l'information aéronautique."

Donc, si les avions sont interdits de survol de cette zone, on peut en déduire qu'il se passe des choses pas claires, d'autant plus que chaque année, seuls quatre-vingts invités sont autorisés à percer le mystère du «polygone d'expérimentation» de Moronvilliers. Des hommes armés en gardent l'entrée. Des gendarmes de la brigade voisine de Pontfaverger sont chargés d'empêcher tout accès au site.

IL N'Y A QUE DEUX GENERATEURS DE RAYONS X "SURPUISSANTS" DANS LE MONDE. L'UN A LOS ALAMOS AUX ETATS-UNIS ET L'AUTRE A MORONVILLIERS.

En juin 1957, le polygone d'expérimentation de Moronvilliers (PEM), situé sur un terrain militaire de 500 ha, est rattaché au Centre d'Etudes de Vaujours de la Direction des applications militaires (Dam) du CEA (Commissariat à l'Energie Atomique). C'est à Moronvilliers que le premier essai non-nucléaire pour le programme de la bombe atomique a été effectué en 1958. "Nous aurions pu penser que les expériences réalisées en France ne concernaient que les explosifs chimiques qui sont associés aux têtes nucléaires. En fait, des matières nucléaires sont également le sujet dexpériences de détonique : il s'agit, pour les techniciens de la bombe d'analyser comment les matériaux contenus dans les armes nucléaires, notamment métalliques (uranium, béryllium), réagissent lors d'une explosion. Pas de "champignon nucléaire", donc, sur le territoire national mais dispersion de matières nucléaires à l'occasion des activités "explosives" du Centre de Vaujours-Moronvilliers. Ce sont les "essais froids", comme les désignent les techniciens français de la bombe. [.] A Moronvilliers, on a effectué des tirs d'explosifs à l'uranium à l'air libre, et, semble-t-il, en cuves. [.] Bien évidemment, les résultats des contrôles et analyses ne sont pas dans le domaine public.", écrivaient Mary Davis & Bruno Barrillot dans un article "Les pollutions explosives de la DAM à Moronvilliers", paru dans Damoclès n° 60, 1er trimestre 1994. En 2000, 110 m3 de déchets, "faiblement contaminés en uranium appauvri, issus principalement des essais" (400 MBq) et 350 m3 de "déchets TFA issus dune action de réhabilitation" (1,9 GBq) étaient entreposés sur le site [Rapport Andra 2000, p. 274].

Après l'arrêt des essais nucléaires en 1996, le gouvernement a annoncé la prochaine fermeture du Centre de Vaujours qui a été effective le 31 décembre 1997. Le site de Moronvilliers est alors rattaché au Centre Dam-Ile de France de la Direction des applications militaires (Dam) du CEA. Le Centre Dam-Ile de France, à Bruyères le Châtel au sud de Paris, était connu autrefois sous le nom du Centre d'Etudes de Bruyères le Châtel ou B-III. Les informations sur les activités du centre de Moronvilliers ne sont pas décrites avec précision par le CEA, mais on sait que, parfois, on testait les explosifs chimiques d'une tête nucléaire sur des répliques d'éléments en matières proches des matières nucléaires utilisées dans la bombe réelle, notamment de l'uranium appauvri. Pour bien analyser ces réactions, on utilisait des machines spécifiques permettant de radiographier les explosions. La machine Airix, mise en service fin 1999, n'est qu'une modernisation ou un développement des machines utilisées précédemment, telle le GREC (Générateur de radiographie éclair) qui a fonctionné de 1976 à 1999. Selon sa description technique, Airix est en fait un accélérateur linéaire d'électrons d'énergie 4 MeV produits par une diode pulsée. Ils sont accélérés jusqu'à 20 MeV grâce à huit blocs de quatre cellules accélératrices à induction, puis focalisés sur une cible de matériau lourd. "Lors des tirs froids, les matériaux nucléaires sont remplacés par des matériaux inertes aux comportements mécanique et thermique très similaires : la mise à feu provoque leur densification en quelques millionièmes de seconde. Airix va permettre de maîtriser et de caractériser ces phénomènes (image de la compression de la matière, répartition de la densité, etc.,) en les radiographiant avec une grande finesse spatiale et temporelle". La première explosion examinée par Airix a été réalisée le 2 décembre 1999 et son inauguration officielle, par le ministre de la défense, s'est déroulée le 28 septembre 2000. Airix est installé dans un bâtiment bétonné de 74 mètres de longueur. Des développements ultérieurs sont prévus : un deuxième axe de visée devait être lancé en 2005, mais ce projet a été retardé de 3 ans pour démarrer à partir de 2008 et une mise en service en 2011. Le coût d'Airix est estimé à 2,3 milliards d'euros. Avec Moronvilliers, le CEA investit tous les ans 5,5 millions d'euros en Champagne-Ardenne, en plus des 3 millions d'euros que représente la masse salariale.