Vos RIP les plus HS

Citation :

Petit coup de gueule toutefois contre la mode des bergers australiens en ville,

Si ça n'était que cette race et exclusivement en ville... Il y a de plus en plus de chiens de bonne taille et assez toniques/puissants entres les mains de propriétaires qui ne les maitrisent absolument pas, ne savent pas ce que c'est que d'élever (comme avec les gamins; il faut croire que tout ce qui est vivant doit s'éduquer tout seul...), et les possèdent soit en remplacement de l'arme qu'ils n'ont pas le droit de porter avec eux au quotidien, soit comme élément de paraître (voire les deux).

Citation de Hit ! :

Tout une époque *




* C'est tout une époque.

J'ai un gros doute là-dessus. Et ce que je viens de lire pour vérifier ne m'a pas du tout convaincu.

Monsieur Hotrod, je vous donne parfaite raison de cette moquerie.

Cependant, j'épargne à mes yeux votre lecture pendant... euh... bah disons forfaitairement un centième de quart de seconde, pour être vaguement précis

Citation de pontchartrain :

Citation de Hit ! :

Tout une époque *
* C'est tout une époque.

J'ai un gros doute là-dessus. Et ce que je viens de lire pour vérifier ne m'a pas du tout convaincu.

Citation de Hit ! :

Bah si *.

Bah non

Dans « Toute une époque », tout,e est adjectif, et non adverbe. Ardisson évoquerait à lui seul, à la seule mention de son nom, « une époque entière » ; il en serait une figure, un symbole. (Tout comme modalisateur adverbal, quant à lui, est un intensif et signifie "réellement", "vraiment", "vivement", etc.).
« Pour peu qu'elle sût "durer" encore quelque temps ainsi, les jeunes gens, essayant de comprendre ses toilettes, diraient : "Madame Swann, n'est-ce pas, c'est toute une époque ?" » Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleur, 1919.
« C'est tout une époque » n'est pas tout-à-fait absurde si l'on veut dire « C'est quelque chose, comme époque ! », et est (rarement) attesté. Mais la formule a un goût artificiel ; on dirait plutôt « Quelle époque ! »

Remarque adjacente, sans entrer dans des détails ultra techniques : on pourrait considérer (et certains grammairiens éminents ont considéré) que dans les tours tout + adjectif (tout entier, tout prêt, etc.), il serait toujours question d'un tout adjectif, coalescent à un autre pour former une locution adjective. Et donc que l'accord serait toujours possible, et même justifié.
Notons aussi que dans l'usage classique (chez Molière, La Fontaine, etc.), la question ne se posait pas : on accordait sans faiblir en genre et même en nombre (« Elles sont toutes étonnées », exemple bien connu des gens du métier)…

Citation :

plein de post-its au mur

Ah que post-Hit !



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