L'histoire du DMX
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Neiban
133
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 19 ans
Sujet de la discussion Posté le 05/12/2005 à 21:45:36L'histoire du DMX
Salut à tous, je trouve qu'il manque un thread au sujet de l'histoire du dmx sur ce forum... Alors je l'ai créé ! C'est vrai, j'aimerais bien savoir en quelle année a été créé le language dmx, comment fesaient les régisseurs avant (dispatching ? je veux meme pas voir le nombres de cables ) enfin voila quoi, qui a créé ca, qui l'a amélioré, le premier scan dmx, le premier bloc de puissance, etc... Si ya des gens qui le savent et bien faites vivre ce thread
Clowny
7350
Membre d’honneur
Membre depuis 19 ans
2 Posté le 05/12/2005 à 22:28:09
Je crois que le DMX date de 1986. Avant c'etait le 0/10v, il y avait toute la panoplie : blocs de patate, scans, lyres...
La premiere lyre, c'est le VL1 de Vari*Lite (en 0/10v je crois).
Le premer scan, c'est le Telescan de Cameleon (protocole particuler la par contre).
Mais le premier scan et la premiere lyre en DMX, je sais pas
La premiere lyre, c'est le VL1 de Vari*Lite (en 0/10v je crois).
Le premer scan, c'est le Telescan de Cameleon (protocole particuler la par contre).
Mais le premier scan et la premiere lyre en DMX, je sais pas
jomo59
10153
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
4 Posté le 06/12/2005 à 10:07:13
Le début du DMX, c'est un peu flou pour moi...
En fait, ce que je sais, c'est que la création du DMX date environ de 87 (il me semble), mais il s'agissait d'une "première génération" (comme sur les Intellabeam série 1, qui marchaient en language High-end, ou 0/10V, ou "DMX" ).
Sa normalisation telle que nous la connaissons maintenant date de 1990.
Et il a encore fallu quelques années pour que tout le monde l'adopte.
Martin par exemple, a construit des machines hybrides language constructeur (RS-485) / DMX jusqu'en 96 et ne s'est mis à construire des machines 100% DMX que depuis 97.
A noter d'ailleurs puisqu'on parle d'eux, que Martin a trouvé des solutions pratiques, intelligentes et économiques pour permettre un fonctionnement DMX, devenu standard, de ses anciennes machines (inverseur, petite interface, etc...), ce qui n'est pas le cas de tout le monde. La plupart des materiels qui fonctionnaient exclusivement avec protocole spécifique n'ont souvent que l'alternative possible du 0/10V...
Le premier scanner fut effectivement le Téléscan de Caméléon.
La photo de ce Téléscan Mark 1 date de 1984 mais sa conception date de 1979.
A part ces machines si particulières, destinées à la prestation d'envergure, Je voudrais m'arrèter deux minutes sur une marque qui a beaucoup innové en matière d'éclairage asservi (autre que Caméléon, on a déjà un thread rien que sur les Téléscans), et notemment avec un projo assez important dans "l'histoire des scans". La marque c'est Coemar, et le projo ce fut le ROBOT, conçu en 82 et sortit peu après. Le premier scan a être réellement comercialisé à la vente.
(collection perso à Jomo )
Il utilisait des servo-moteurs type modelisme pour les roues (5 gobos, 5 couleurs) et les mouvements (90° PAN et 90° TILT). La première version utilisait un protocole de commande qui était un dérivé du RS-232 et était pilotée par une petite console fabriquée en Italie. Les performances de l'engin était assez discutables, disons que c'était un projo dont le faisceau pouvait être "relativement" télécommandé...
La suivante version, en 86, était pilotée par un "mini-computer" made in France, près de Valencienne, pour Coemar.
(encore, collec perso à Jomo...)
Le protocole utilisé dans cette version était un dérivé de l'AMX-192 de Rank-Strand, un signal analogique.
Alors petite précision : ça marchait très mal (surtout par rapport à ce qu'on connait maintenant)
En fait, celà provenait surtout de problèmes dus à l'utilisation des servo-moteurs qui étaient 10 fois trop sollicités par rapport à leurs capacitées de résistance, tant thermique que mécanique, et les pannes étaient très fréquentes. En gros, au bout d'un moment, avec la chaleur, les moteurs ne savaient plus où ils habitaient et tout le truc partait en sucette...
Quant à la précision du projecteur, sur le version 1, n'en parlons même pas, le miroir s'arrètait à peu près où il voulait, problème résolu sur la seconde version mais avec une marge d'erreur qui serait considérée comme gigantesque de nos jours.)
Ceci dit, ne perdons pas de vue que pour l'époque, c'était quand même pas trop mal et que l'électronique ne permettait pas encore tout ce qu'on connais aujourd'hui. Ca reste quasiement des "prototypes" dont les défauts ont permi d'appréhender différents problèmes qui ont pu être rencontrés sur des machines plus récentes.
En 88, sortit le Jupiter, un projecteur réellement opérationnel qui eut un succès considérable dans les domaines du spectacle et de l'évenement.
(Tiens! Un Jupi de 1990, collec à Jomo!)
Son concurrent immédiat, la première version du Golden-scan de chez Clay-Paky (je ne parle même pas du Raggio de chez Lampo, déjà complètement largué...) était à l'époque en plein essors avec le début de la collaboration de Pulsar, qui fournissait des électronqieus enfin capables de piloter ce genre de projecteurs.
(Golden scan, collection Jomo...)
Le Jupiter utilisait des moteurs pas-à-pas et était controllé par un protocole et des consoles made in Coemar, en 6 bits.
A l'époque, on ne savait pas encore conçevoir d'électronique "micro-pas" et le Jupi avait un avantage énorme sur le Golden scan : la démultiplication mécanique des moteurs pas-à-pas, qui offrait une précision au moins 5 fois supérieure à celui-ci, malgrès une résolution plus faible.
Il fut suivit immédiatement par une version "allégée" destiné au marché de la discothèque : le Brio (qui ne marchait pas beaucoup mieux que les Robots...).
A noter que côté consoles, c'était pas mieux... Les seules grosses consoles qui poposaient le mélange de différents projecteurs asservis, furent l'Enigma (d'ALS) et la Masterpièce, mais les premières versions de celle-ci, tout comme l'Enigma utilisait les protocoles constructeurs des appareils et non le DMX. A ce moment là, commençait seulement à venir les consoles type Compulite Animator, etc... qui elles, étaient 100% DMX.
En réalité, chose qui peut paraître curieuse maintenant, mais le DMX est devenu standard d'abord sur le materiel traditionnel (pro), pour être généralisé au monde de l'automatique (au début plutôt considéré comme "disco" ).
En fait, ce que je sais, c'est que la création du DMX date environ de 87 (il me semble), mais il s'agissait d'une "première génération" (comme sur les Intellabeam série 1, qui marchaient en language High-end, ou 0/10V, ou "DMX" ).
Sa normalisation telle que nous la connaissons maintenant date de 1990.
Et il a encore fallu quelques années pour que tout le monde l'adopte.
Martin par exemple, a construit des machines hybrides language constructeur (RS-485) / DMX jusqu'en 96 et ne s'est mis à construire des machines 100% DMX que depuis 97.
A noter d'ailleurs puisqu'on parle d'eux, que Martin a trouvé des solutions pratiques, intelligentes et économiques pour permettre un fonctionnement DMX, devenu standard, de ses anciennes machines (inverseur, petite interface, etc...), ce qui n'est pas le cas de tout le monde. La plupart des materiels qui fonctionnaient exclusivement avec protocole spécifique n'ont souvent que l'alternative possible du 0/10V...
Le premier scanner fut effectivement le Téléscan de Caméléon.
La photo de ce Téléscan Mark 1 date de 1984 mais sa conception date de 1979.
A part ces machines si particulières, destinées à la prestation d'envergure, Je voudrais m'arrèter deux minutes sur une marque qui a beaucoup innové en matière d'éclairage asservi (autre que Caméléon, on a déjà un thread rien que sur les Téléscans), et notemment avec un projo assez important dans "l'histoire des scans". La marque c'est Coemar, et le projo ce fut le ROBOT, conçu en 82 et sortit peu après. Le premier scan a être réellement comercialisé à la vente.
(collection perso à Jomo )
Il utilisait des servo-moteurs type modelisme pour les roues (5 gobos, 5 couleurs) et les mouvements (90° PAN et 90° TILT). La première version utilisait un protocole de commande qui était un dérivé du RS-232 et était pilotée par une petite console fabriquée en Italie. Les performances de l'engin était assez discutables, disons que c'était un projo dont le faisceau pouvait être "relativement" télécommandé...
La suivante version, en 86, était pilotée par un "mini-computer" made in France, près de Valencienne, pour Coemar.
(encore, collec perso à Jomo...)
Le protocole utilisé dans cette version était un dérivé de l'AMX-192 de Rank-Strand, un signal analogique.
Alors petite précision : ça marchait très mal (surtout par rapport à ce qu'on connait maintenant)
En fait, celà provenait surtout de problèmes dus à l'utilisation des servo-moteurs qui étaient 10 fois trop sollicités par rapport à leurs capacitées de résistance, tant thermique que mécanique, et les pannes étaient très fréquentes. En gros, au bout d'un moment, avec la chaleur, les moteurs ne savaient plus où ils habitaient et tout le truc partait en sucette...
Quant à la précision du projecteur, sur le version 1, n'en parlons même pas, le miroir s'arrètait à peu près où il voulait, problème résolu sur la seconde version mais avec une marge d'erreur qui serait considérée comme gigantesque de nos jours.)
Ceci dit, ne perdons pas de vue que pour l'époque, c'était quand même pas trop mal et que l'électronique ne permettait pas encore tout ce qu'on connais aujourd'hui. Ca reste quasiement des "prototypes" dont les défauts ont permi d'appréhender différents problèmes qui ont pu être rencontrés sur des machines plus récentes.
En 88, sortit le Jupiter, un projecteur réellement opérationnel qui eut un succès considérable dans les domaines du spectacle et de l'évenement.
(Tiens! Un Jupi de 1990, collec à Jomo!)
Son concurrent immédiat, la première version du Golden-scan de chez Clay-Paky (je ne parle même pas du Raggio de chez Lampo, déjà complètement largué...) était à l'époque en plein essors avec le début de la collaboration de Pulsar, qui fournissait des électronqieus enfin capables de piloter ce genre de projecteurs.
(Golden scan, collection Jomo...)
Le Jupiter utilisait des moteurs pas-à-pas et était controllé par un protocole et des consoles made in Coemar, en 6 bits.
A l'époque, on ne savait pas encore conçevoir d'électronique "micro-pas" et le Jupi avait un avantage énorme sur le Golden scan : la démultiplication mécanique des moteurs pas-à-pas, qui offrait une précision au moins 5 fois supérieure à celui-ci, malgrès une résolution plus faible.
Il fut suivit immédiatement par une version "allégée" destiné au marché de la discothèque : le Brio (qui ne marchait pas beaucoup mieux que les Robots...).
A noter que côté consoles, c'était pas mieux... Les seules grosses consoles qui poposaient le mélange de différents projecteurs asservis, furent l'Enigma (d'ALS) et la Masterpièce, mais les premières versions de celle-ci, tout comme l'Enigma utilisait les protocoles constructeurs des appareils et non le DMX. A ce moment là, commençait seulement à venir les consoles type Compulite Animator, etc... qui elles, étaient 100% DMX.
En réalité, chose qui peut paraître curieuse maintenant, mais le DMX est devenu standard d'abord sur le materiel traditionnel (pro), pour être généralisé au monde de l'automatique (au début plutôt considéré comme "disco" ).
sur internet mon site pro : www.jomo.fr
site sur les Téléscans : - www.téléscan.fr
Mystic
1380
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
5 Posté le 06/12/2005 à 10:27:07
En fait la normalisation du DMX a un peu été le reve de tous les eclairagistes, imaginez que à l'epoque il fallait choisir sa table en fonction de ses blocs de piussance, avec des tonnes de protocoles differents (AMX, PMX, 0/10V, 0/-10V, etc...). Meme dans le 0/10V il y avait plein de formats differents (type de prise, cablage de la prise din8, etc..). En gros si j peux me permettre l'analogie, le DMX a eu le meme effet que l'ethernet dans le monde des reseau dans les années 80 : un protocole simple et pas cher qui unifie tout le monde.
RomainPo
110
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 19 ans
6 Posté le 06/12/2005 à 12:06:40
Hors sujet : Ton jupiter j l'adore j suis un jaloux !!
quand je l ai vu chez toi g fait.. nannn grrr la chance
Bref petit veinard
jomo59
10153
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
7 Posté le 06/12/2005 à 12:20:29
Et oui... Ca sert à ça aussi le musé-jomo !!!
Si je recherche toutes ces vieilleries, c'est pas pour rien, c'est pour réunir tous ces éléments de "l'histoire de la lumière de spectacle"...
sur internet mon site pro : www.jomo.fr
site sur les Téléscans : - www.téléscan.fr
Dj jéjé
3834
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
8 Posté le 06/12/2005 à 12:54:10
Tu les fait tourner des fois des "vieilleries", un p'tit coup de nostalgie ?
jomo59
10153
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
9 Posté le 06/12/2005 à 15:17:48
Certaines oui. D'autres ne sont plus en état, ou comme le jupiter n'ont pas de télécommande. Mais c'est vrai que j'ai pas mal de reliques en parfait état de marche et qu'à l'occasion (rare, certes...) ça peut être amusant.
J'ai d'ailleurs un ensemble de 6 Robots de 1986 avec le Mini-computer que je m'amuserai bien à utiliser un jour ou l'autre...
J'ai d'ailleurs un ensemble de 6 Robots de 1986 avec le Mini-computer que je m'amuserai bien à utiliser un jour ou l'autre...
sur internet mon site pro : www.jomo.fr
site sur les Téléscans : - www.téléscan.fr
Neiban
133
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 19 ans
10 Posté le 06/12/2005 à 21:15:40
C'est sur que le 0/10V n'est pas trés pratique comparé au DMX mais à l'époque ca devait etre l'innovation ultime !! Ce que je trouve de beau, c'est la qualité de fabriquation des vielles machines, par exemple le Tèlèscan justement, Il est toujours utilisé aujourd'hui (par toi jomo ) ca montre que à l'époque c'était quand meme la qualité qui était visé (c'est comme les frigo ou autre, ceux qui ont 20ans marchent toujours et résiste !!!)
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