Los Teignos a deux minutes pour vous expliquer en quoi Ozone et le Tonal Balance Control peuvent être de précieux atouts pour homogénéiser le son d'un album. C'est parti !
Alors on va pas trainer sitôt que vous vous serez abonné au Chanel d’Audiofanzine. Ce qu’on cherche au mastering, c’est d’une part à améliorer le rendu du mixage, et de l’autre à prononcer la cohérence entre les différents morceaux d’un album. Cette cohérence, elle doit déjà être présente dans l’équilibre de vos mixages. En réécoutant tous vos titres avec quelques jours de recul, si vous avez le sentiment que la voix manque de graves ou que le kick est trop en avant sur tel morceau par rapport à tel autre, vous devez arranger cela au mixage.
Exportez ensuite tous vos titres dans la meilleure résolution possible, en essayant d’avoir le moins de choses sur le bus Master du mix. Assurez-vous juste avec un limiteur de type « mur de brique » et un vu-mètre que les pics de volumes du morceau ne dépassent pas les –6 dB à moins 8dB et que le niveau RMS moyen se situe aux alentours de –18dBFS RMS. Si le son de vos mixages est trop compressé en effet, vous ne disposerez d’aucune réserve de gain pour appliquer des traitements et tout ce que vous ferez ne fera que les dégrader.
Créez ensuite un nouveau projet pour chaque titre qui contiendra l’export du mix. Dans le projet de votre premier morceau, placez à présent Ozone 9 sur le Master, suivi du Tonal Balance Control. Cet outil est intéressant car il vous permet d’emblée de voir si vos graves, médiums et aigus sont équilibrés en fonction d’un genre musical particulier ou d’un ou plusieurs morceaux de références que vous lui ferez analyser. La référence peut être un titre d’artiste connu dont vous appréciez le son, mais il pourra être aussi l’un de vos mixages que vous trouvez particulièrement réussi. Tout est possible tant que les genres, orchestrations et ambiances concordent.
Là où cela devient intéressant, c’est que ces mêmes références peuvent être prises comme repère par l’assistant d’Ozone qui s’en servira pour effectuer une sorte de preset avec des modules de base. Magique ? Non ! Précisons en effet que l’à-propos du logiciel a ses limites, tout comme la courbe du Tonal Balance Control. Cette dernière peut bien vous dire visuellement que votre morceau est équilibré sur le plan spectral, elle ne remplace pas pour autant vos oreilles. C’est donc en faisant des allers retours entre vos différents morceaux depuis Ozone que vous allez faire vos réglage et vous assurer de la cohérence globale de l’ensemble, quitte parfois à revenir à la case mixage quand vous ne parvenez pas à régler un problème.
Gageons toutefois que le cas sera rare et que rien qu’en travaillant sur l’égaliseur d’Ozone depuis le Tonal Balance Control, vous devriez gagner en cohérence. Sans assistant, c’est d’ailleurs à l’égalisation en particulier que nous nous intéresserons lors de notre prochain épisode. D’ici là, commentez, liker, partagez cette émission : Ciao !