Los Teignos n'a que deux minutes pour vous présenter les 6 phases de production d'un morceau. C'est parti !
De la naissance d’une idée à sa diffusion, un morceau va passer par six grandes étapes de production. Voyons cela avec une chanson en filant la fameuse métaphore culinaire.
Tout commence généralement par un simple piano/voix ou guitare/voix. Encore que simple, c’est vite dit vu que cela implique de définir une progression d’accords en regard d’une mélodie qui vont suivre un tempo et une signature particuliers en s’inscrivant dans une structure : intro, couplet, refrain, etc. Et comme c’est une chanson, il faudra écrire des paroles pour chaque partie.
Cette base, il va falloir ensuite l’orchestrer et l’arranger, soit déterminer d’une part tous les instruments qui seront présents dans la chanson mais aussi ce qu’ils vont jouer ou ne pas jouer avec précision.
Sur ces deux premières étapes cruciales, disons qu’on élabore la recette du plat que l’on veut cuisiner et qu’il va falloir ensuite réaliser.
Pour ce faire, il faut d’abord récupérer tous les ingrédients nécessaires, c’est à dire enregistrer chaque instrument intervenant dans le morceau tel qu’on l’a pensé dans la recette.
Ces enregistrements ont ensuite besoin d’être apprêtés pour retirer certaines aspérités, corriger certaines fausses notes, homogénéiser les niveaux audio, tout comme on nettoie et épluche des légumes avant de les cuisiner. On appelle cette phase l’édition ou editing en anglais.
Vient alors le moment du mixage proprement dit, où tous nos ingrédients vont être incorporés au plat dans les justes proportions, et où l’on va utiliser des effets et des traitement en guise d’épices ou d’exhausteurs de goûts. Cette étape est d’autant plus délicate qu’il faudra que toutes les instruments jouent leur rôle, qu’il soit principal ou secondaire, et apportent leur saveur au goût du plat. Il faudra ainsi veiller à l’équilibre entre les différents instruments, à leur répartition dans l’espace, et cela tout au long de la progression du morceau.
La phase de finition est appelée mastering et va avoir deux objectifs : mettre une ultime pincée de sel pour s’assurer de l’assaisonnement du plat, soit le bon équilibre spectral, dynamique et spatial du morceau, mais aussi décliner autant de versions de ce dernier qu’on a de contextes pour le diffuser : diffusion radio ou cinéma, streaming. Finalement, c’est un peu comme servir son plat en salle ou à emporter…
Bref, vous voilà fixé sur la tambouille du musicien, sachant qu’il y a deux choses importantes à retenir : la première, c’est que chaque étape dépend de la qualité de la précédente. On ne fera jamais de bon plat avec une mauvaise recette, ni de mauvais ingrédients… La seconde, c’est qu’il faut liker, commenter et partager cette vidéo comme vous abonner au chanel Youtube d’Audiofanzine pour en savoir plus ! Sur ce, Ciao !