U47 fet ou FLEA47 next ?
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Benjamin@work
68
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 18 ans
Sujet de la discussion Posté le 28/02/2021 à 02:08:16U47 fet ou FLEA47 next ?
Tout est dans la question ...
je sais que se ne sont pas exactement la même catégorie (tube et fet), mais ma question est :
Je cherche un U47 pour faire des voix et d autres choses (batterie , gtr...) Alors :
Vrai Neumann avec toute sa versatilités (du kick à la voix ) et son « charisme.
Ou clone d un U47 tube pour sa magie (ou non et peut être son délit de faciès (“c est pas un vrai Neuman”).
je sais que se ne sont pas exactement la même catégorie (tube et fet), mais ma question est :
Je cherche un U47 pour faire des voix et d autres choses (batterie , gtr...) Alors :
Vrai Neumann avec toute sa versatilités (du kick à la voix ) et son « charisme.
Ou clone d un U47 tube pour sa magie (ou non et peut être son délit de faciès (“c est pas un vrai Neuman”).
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lafabric
11
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 14 ans
2 Posté le 28/02/2021 à 17:34:54
Pas de comparaison possible car le U47 fet (celui que j'ai entre autre) est vraiment unique. Même si son gain peut paraitre faible pour certain n°, il a le son.
De plus les clones à tube ne conviennent pas à toutes les sources.
Après différents essais, je n'ai pas trouvé d'équivalent.
Le soucis avec ce genre de micro c'est qu'une fois qu'on ne l'a plus, c'est là qu'il vous manque...
Après pour les voix, il ne va pas pour tout, non plus. Je ne le choisis pas par exemple pour les voix aériennes et légères mais plus pour des voix qui ont un médium bien marqué avec du grain et du bas.
Mais tout ça n'est qu'une question de goût...
Ce qui est important est le mariage micro/préampli.
De plus les clones à tube ne conviennent pas à toutes les sources.
Après différents essais, je n'ai pas trouvé d'équivalent.
Le soucis avec ce genre de micro c'est qu'une fois qu'on ne l'a plus, c'est là qu'il vous manque...
Après pour les voix, il ne va pas pour tout, non plus. Je ne le choisis pas par exemple pour les voix aériennes et légères mais plus pour des voix qui ont un médium bien marqué avec du grain et du bas.
Mais tout ça n'est qu'une question de goût...
Ce qui est important est le mariage micro/préampli.
Benjamin@work
68
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 18 ans
3 Posté le 28/02/2021 à 18:44:40
Yes , merci pour ta réponse.
Et question Pré Amp, tu mets quoi ? Du tube ?
Perso , j ai Neve 8801, Api 3124 et Chandler TG2 ...
Je louche sur un GML ...
Et question Pré Amp, tu mets quoi ? Du tube ?
Perso , j ai Neve 8801, Api 3124 et Chandler TG2 ...
Je louche sur un GML ...
rroland
27026
Modérateur·trice thématique
Membre depuis 20 ans
4 Posté le 28/02/2021 à 22:48:30
Tant le U47 Fet que le modèle à lampe (original ou clone) sont d’excellents micros, mais ce ne sont pas les plus polyvalents.
Ce ne sont pas des modèles à acheter sans tester d’abord, sous peine de cruelle désillusion.
J’avais réalisé un comparatif entre un U47 Fet et une très belle réédition française par l’Atelier du microphone.
Il y a quelques extraits sonores ici https://fr.audiofanzine.com/micro-statique-a-tube-a-large-membrane/atelier-du-microphone/am47/forums/t.694707,am47-de-l-atelier-du-microphone.html" rel="ugc noopener" target="_blank"> https://fr.audiofanzine.com/micro-statique-a-tube-a-large-membrane/atelier-du-microphone/am47/forums/t.694707,am47-de-l-atelier-du-microphone.html
Ce ne sont pas des modèles à acheter sans tester d’abord, sous peine de cruelle désillusion.
J’avais réalisé un comparatif entre un U47 Fet et une très belle réédition française par l’Atelier du microphone.
Il y a quelques extraits sonores ici https://fr.audiofanzine.com/micro-statique-a-tube-a-large-membrane/atelier-du-microphone/am47/forums/t.694707,am47-de-l-atelier-du-microphone.html" rel="ugc noopener" target="_blank"> https://fr.audiofanzine.com/micro-statique-a-tube-a-large-membrane/atelier-du-microphone/am47/forums/t.694707,am47-de-l-atelier-du-microphone.html
Rroland www.studiolair.be
[ Dernière édition du message le 28/02/2021 à 22:54:23 ]
Benjamin@work
68
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 18 ans
5 Posté le 01/03/2021 à 20:23:11
Merci rroland !
lafabric
11
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 14 ans
6 Posté le 01/03/2021 à 21:46:28
Je connais surtout le Api. C'est une valeur sûre.
Mais trop de facteurs entrent en jeu et plus précisément la source...
Je sais que le U47 fet peut servir aussi bien pour des voix et batteries.
Mais effectivement celui de Marc a bonne presse (il révise mes micros )
https://www.facebook.com/atelier.du.microphone/posts/2701952093392513
Mais trop de facteurs entrent en jeu et plus précisément la source...
Je sais que le U47 fet peut servir aussi bien pour des voix et batteries.
Mais effectivement celui de Marc a bonne presse (il révise mes micros )
https://www.facebook.com/atelier.du.microphone/posts/2701952093392513
Citation de Benjamin@work :
Yes , merci pour ta réponse.
Et question Pré Amp, tu mets quoi ? Du tube ?
Perso , j ai Neve 8801, Api 3124 et Chandler TG2 ...
Je louche sur un GML ...
rroland
27026
Modérateur·trice thématique
Membre depuis 20 ans
7 Posté le 01/03/2021 à 23:37:50
Je branche souvent mon U47 Fet dans du Neve (4081 ou 1073), il passe bien aussi dans le Tube-Tech. Dans l’Api (un 512C), le son est très médium, il faut un peu égaliser. Il ne rend pas terrible dans l’Avalon VT737 ni les SSL.
Rroland www.studiolair.be
luciolis
6796
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
8 Posté le 02/03/2021 à 03:25:28
labroue
28
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 21 ans
9 Posté le 02/03/2021 à 06:46:10
Bonjour à tous,
voici mon expérience : j'ai rencontré la sonorité du U47 Neumann dans les années 80, débutant mon parcours professionnel en total analogique. A cette époque, ce microphone n'avait pas trop de gloire et mes collègues et moi-même optaient bien souvent pour un U87 ou un U87Ai fraichement sorti. Puis au seuil des année 90, le numérique apportant plus de transparence, la réflexion évolua. La réflexion certes, et aussi mon acuité auditive, c'est à dire le pouvoir de détecter rapidement à l'écoute la richesse harmonique des sons, d'identifier les pairs et les impairs, dissocier l'embellissement du timbre, repérer l'intermodulation. En conséquence, après une dizaine d'années d'expérience et d'étude, j'ai vite décelé les multiples vertus des modèles U47, U67, U367 Neumann, C414EB, C12 AKG. Un microphone bien choisi entraine des facilités de mixage incontournable, le retrait des effets de masque, l'intégration des crêtes, plus de musicalité (c'est-à-dire une bonne perception de la fréquence fondamentale de chaque instrument dans une orchestration).
Maintenant, mon job est de faire du business, c'est-à-dire de gérer utilement un studio d'enregistrement (déjà 27 ans d'existence à Paris). Je ne veux pas aller vers l'exercice de la collection ou tout autre forme d'activité que par ailleurs j'apprécie grandement à titre personnel. La rentabilité de l'entreprise a donc été un critère prépondérant sur les choix faits : quand un appareil à 1000 € suffit pour atteindre le résultat, c'est ce choix que l'on fait. En revanche, au bout d'un certain temps d'activité, pourquoi pas faire du marketing, c'est-à-dire gonfler à seule fin commerciale le parc de matériel, pour faire la pub; etc... C'est un luxe pas toujours bien payant pour l'entreprise dans notre domaine.
Après avoir constater beaucoup d'instabilité sur les modèles anciens de U47 Neumann que j'ai utilisé, j'ai opté pour un Flea 47 en 2003. Un modèle Custom dont j'avais fixé les conditions préalables de sa fabrication : Une capsule M7 totalement d'origine et redorée, une lampe UF14 choisie par mes soins, un transformateur bobiné d'une certaine manière pour préserver le son typique du transformateur d'origine (surtout la section des câbles et le nombre de tours bien choisis). Tout le reste était neuf, et pouvant faire face à une activité permanente dans l'entreprise.
Au départ quand j'ai reçu le microphone, j'ai été légèrement déçu du résultat. Je n'avais pas entendu toute la richesse harmonique d'un U47 d'origine Neumann. C'était plat, fade, insipide à côté des modèles que j'avais rencontré. Bon certes, tout de même un peu mieux d'un U87 classique. Puis, j'ai laissé le microphone Flea 47 à l'air libre dans le studio en permanence, et progressivement il a trouvé sa sonorité, sa richesse harmonique qu'on lui connait. Au bout de 5 ans, cette richesse est arrivée. La capsule redorée a mis 5-6 ans à trouver un véritable son de M7. Dans Paris centre ville, les infra-basses sont tellement puissantes que le rodage par le temps hors de la boîte est efficace.
A ce jour, pour rien au monde, je remplacerais ce microphone qui s'est installé très avantageusement dans le temps et le lieu. Ce U47 est devenu éblouissant. Il faut cette mise à l'épreuve, cette usure, de la patience et surtout de la mémoire, une bonne attention auditive afin de repérer l'évolution du moindre détail.
En presque 20 ans, il a beaucoup été utilisé, peut-être dans une cinquantaine d'albums et il a été laissé à l'air libre, secoué, bercé par la musique incessante et les vibrations parasites.
Question préampli : souvent j'ai utilisé ceux des consoles Studer su Studio, car j'estime qu'une unité de sonorité est nécessaire lors de l'enregistrement d'un groupe en live, ou alors le Focurite Red 7, Neve 1073, Freevox PML200, Tube-Tech, etc. L'idéal est que le préampli doit présenter une impédance d'entrée (de charge) stabilisée et non réactive comprise entre 1200 et 2000 Ohms, et qu'il doit être raccordé au microphone en question avec une longueur ce câble de 30-40 mètres environ pour que la charge de la lampe se fasse d'une manière optimale; (30-40 mètres de câbles n'est pas une grande longueur pour un studio si on compte tous les contours, patch, le mou, etc.).
Il fonctionne moins bien avec des impédances de charge de préampli de plus de 2000 Ohms, hors du domaine prescrit en Broadcast classique, impédance normalisée à 1200 Ohms. Ce n'est pas un microphone Schoep qui lui est indifférent à cela vue que leur impédance de sortie est très très basse (vers 30-40 Ohms).
Bien amicalement, Philippe
voici mon expérience : j'ai rencontré la sonorité du U47 Neumann dans les années 80, débutant mon parcours professionnel en total analogique. A cette époque, ce microphone n'avait pas trop de gloire et mes collègues et moi-même optaient bien souvent pour un U87 ou un U87Ai fraichement sorti. Puis au seuil des année 90, le numérique apportant plus de transparence, la réflexion évolua. La réflexion certes, et aussi mon acuité auditive, c'est à dire le pouvoir de détecter rapidement à l'écoute la richesse harmonique des sons, d'identifier les pairs et les impairs, dissocier l'embellissement du timbre, repérer l'intermodulation. En conséquence, après une dizaine d'années d'expérience et d'étude, j'ai vite décelé les multiples vertus des modèles U47, U67, U367 Neumann, C414EB, C12 AKG. Un microphone bien choisi entraine des facilités de mixage incontournable, le retrait des effets de masque, l'intégration des crêtes, plus de musicalité (c'est-à-dire une bonne perception de la fréquence fondamentale de chaque instrument dans une orchestration).
Maintenant, mon job est de faire du business, c'est-à-dire de gérer utilement un studio d'enregistrement (déjà 27 ans d'existence à Paris). Je ne veux pas aller vers l'exercice de la collection ou tout autre forme d'activité que par ailleurs j'apprécie grandement à titre personnel. La rentabilité de l'entreprise a donc été un critère prépondérant sur les choix faits : quand un appareil à 1000 € suffit pour atteindre le résultat, c'est ce choix que l'on fait. En revanche, au bout d'un certain temps d'activité, pourquoi pas faire du marketing, c'est-à-dire gonfler à seule fin commerciale le parc de matériel, pour faire la pub; etc... C'est un luxe pas toujours bien payant pour l'entreprise dans notre domaine.
Après avoir constater beaucoup d'instabilité sur les modèles anciens de U47 Neumann que j'ai utilisé, j'ai opté pour un Flea 47 en 2003. Un modèle Custom dont j'avais fixé les conditions préalables de sa fabrication : Une capsule M7 totalement d'origine et redorée, une lampe UF14 choisie par mes soins, un transformateur bobiné d'une certaine manière pour préserver le son typique du transformateur d'origine (surtout la section des câbles et le nombre de tours bien choisis). Tout le reste était neuf, et pouvant faire face à une activité permanente dans l'entreprise.
Au départ quand j'ai reçu le microphone, j'ai été légèrement déçu du résultat. Je n'avais pas entendu toute la richesse harmonique d'un U47 d'origine Neumann. C'était plat, fade, insipide à côté des modèles que j'avais rencontré. Bon certes, tout de même un peu mieux d'un U87 classique. Puis, j'ai laissé le microphone Flea 47 à l'air libre dans le studio en permanence, et progressivement il a trouvé sa sonorité, sa richesse harmonique qu'on lui connait. Au bout de 5 ans, cette richesse est arrivée. La capsule redorée a mis 5-6 ans à trouver un véritable son de M7. Dans Paris centre ville, les infra-basses sont tellement puissantes que le rodage par le temps hors de la boîte est efficace.
A ce jour, pour rien au monde, je remplacerais ce microphone qui s'est installé très avantageusement dans le temps et le lieu. Ce U47 est devenu éblouissant. Il faut cette mise à l'épreuve, cette usure, de la patience et surtout de la mémoire, une bonne attention auditive afin de repérer l'évolution du moindre détail.
En presque 20 ans, il a beaucoup été utilisé, peut-être dans une cinquantaine d'albums et il a été laissé à l'air libre, secoué, bercé par la musique incessante et les vibrations parasites.
Question préampli : souvent j'ai utilisé ceux des consoles Studer su Studio, car j'estime qu'une unité de sonorité est nécessaire lors de l'enregistrement d'un groupe en live, ou alors le Focurite Red 7, Neve 1073, Freevox PML200, Tube-Tech, etc. L'idéal est que le préampli doit présenter une impédance d'entrée (de charge) stabilisée et non réactive comprise entre 1200 et 2000 Ohms, et qu'il doit être raccordé au microphone en question avec une longueur ce câble de 30-40 mètres environ pour que la charge de la lampe se fasse d'une manière optimale; (30-40 mètres de câbles n'est pas une grande longueur pour un studio si on compte tous les contours, patch, le mou, etc.).
Il fonctionne moins bien avec des impédances de charge de préampli de plus de 2000 Ohms, hors du domaine prescrit en Broadcast classique, impédance normalisée à 1200 Ohms. Ce n'est pas un microphone Schoep qui lui est indifférent à cela vue que leur impédance de sortie est très très basse (vers 30-40 Ohms).
Bien amicalement, Philippe
Philippe Labroue, http://www.autreradioautreculture.com
labroue
28
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 21 ans
10 Posté le 02/03/2021 à 06:57:19
Quant au U47 FET Neumann, c'est une autre histoire. C'est très beau aussi, avec une orientation bien différente du Flea 47. Le Neumann U47 FET, bien puissant pour la pop rock, pour des voix installée dans le haut médium déjà riche à la base, c'est le son de JJ Goldman, entre autre, et aussi celui de la guitare Manouche, de la grosse caisse prise par devant la peau de timbre, celui de l'accordéon parisien, ou de la trompette jazz, etc.
Difficile de rapprocher un Flea 47 (à lampe) d'un Neumann U47 FET. Ce sont deux microphones de choix et d'exception.
Sur le plan technique, c'est finalement bien secondaire, ne vous attendez pas avec un Neumann U47 FET d'avoir un bruit de fond très bas, c'est le pire de la série FET 80 (trop d'électronique dans ces circuits, trop de transistors utilisés).
Bien amicalement, Philippe
Difficile de rapprocher un Flea 47 (à lampe) d'un Neumann U47 FET. Ce sont deux microphones de choix et d'exception.
Sur le plan technique, c'est finalement bien secondaire, ne vous attendez pas avec un Neumann U47 FET d'avoir un bruit de fond très bas, c'est le pire de la série FET 80 (trop d'électronique dans ces circuits, trop de transistors utilisés).
Bien amicalement, Philippe
Philippe Labroue, http://www.autreradioautreculture.com
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