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Sujet Filtre en peigne entre deux couples atténué par l'introduction d'un retard

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Sujet de la discussion Filtre en peigne entre deux couples atténué par l'introduction d'un retard
Bonjour,

Après avoir je pense compris le principe du filtrage en peigne je me pose des questions sur la façon de limiter ce phénomène.

Imaginons deux couples sur une même source (orchestre, choeur ...),par exemple un couple X-Y en proximité et un couple AB de micro omni en ambiance plus éloigné.

Le fait d'avoir deux couples à des distances différentes sur la même source va entrainer des filtrages en peigne et donc modifier la courbe de réponse originale en formant des "creux" à certaines fréquences.

Il est possible d'atténuer ce phénomène en baissant le niveau d'un des deux couples ou bien en rapprochant ces deux couples.

Le point sur lequel je voudrai des éclaircissements est le suivant : (je tire ma phrase du livre Théorie et pratique de la prise de son stéréophonique, de Christian Hugonnet et Pierre Walder. Editions Eyrolles)

Je cite : "On peut remonter le premier creux du filtrage vers le haut du spectre en diminuant la distance entre les deux microphones, ou en introduisant un retard sur le(s) microphone(s) le(s) plus proche(s) de la source sonore"

Quelqu'un utilise-t-il des retards dans ce cas-ci ? Et d'un point de vu plus général comment gérez-vous les problème de filtrage en peigne dans le cas de plusieurs couples par source ?

Merci d'avance !
Prise de son ensembles classiques - http://www.cantusmusicalis.fr/
2
Un petit up :)
Prise de son ensembles classiques - http://www.cantusmusicalis.fr/
3
Bonjour,
Un deuxième couple omni en ambiance n'est pas à proprement parler sur la même source, puisqu'il est destiné à l'ambiance justement!
Donc plus loin et captant principalement le champ réverbéré.
4
Bonjour,
Oui effectivement le fait de retarder le couple le plus proche de la source pour le caler temporellement avec le plus eloigné supprime les effets de filtre en peigne et c'est une technique utilisee lorsque le dit effet est present.
Ce qui n'est pas systematiquement le cas.
Quelquefois le mixage des deux couples peut s'averer heureux sans retard, notament quand le delai est compris entre 8 et 18ms, mais c'est toujours a verifier a l'oreille et a la demi milliseconde près.
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Citation : notament quand le delai est compris entre 8 et 18ms,

Ca mérite un petit peu d'explication, pour le moins.

JM
6
Bonjour, la reprise par plusieurs couples (prox / ambiance) nécéssite un placement soigné. Ne pas hésiter à utiliser un phase-correlator pour vérifier la cohérence de phase à la prise entre couples. Rectifier ses distances pour obtenir une bonne homogéneïté dès la prise évite bien des prises de tête lors du mix ! :clin:

Malgré tous les progrès scientifiques, force est d'admettre que le pet reste quelque chose qui nous échappe...

http://www.cubamericas.com

http://www.ecoledeviolon.com

7
Le sujet est vaste et complexe. Phil29 a mis la main sur le truc important à mon sens, à savoir, est-ce que les deux couples sont corrélés. La distance entre les deux entre en ligne de compte, mais pas seulement elle, l'acoustique, la géométrie du couple et le type de capsules influencent aussi le résultat.

Si comme le souligne Phil le second couple est effectué avec des omnis dans une acoustique réverbérante, la corrélation sera perdue à une distance plus proche entre les deux couples que si l'acoustique est sèche et les capsules cardïos.

Dans le cas ou les deux couples captent des sons corrélés en phase, les soucis commencent car non seulement il y aura des soucis de filtrage en peigne dont le premier creux sera lié à la distance entre les couple, mais les réflexions sur les obstacles subirons le même phénomène. Et il faudra ajouter les soucis d'images fantômes, car si un couple réalise une photo sonore, deux couples mènent à superposer deux photos pas identiques, ça n'améliore pas la lisibilité.

Dans le cas de l'utilisation d'un corrélateur de phase, il faut tester en envoyant la voie gauche d'un couple d'un côté, et la voie gauche de l'autre couple de l'autre côté, mais je ne suis pas sur qu'il faille faire une grande confiance aux corrélateurs, les oreilles sont souvent plus efficaces après en avoir fait une bonne éducation.

JM
8
Jan, je plussoie.

C'est pour cela que j'insiste sur le fait que le placement des micros est primordial. En effet, insérer un retard sur les prises de prox est absolument obsolète pour restituer le spectre exact des ondes réfléchies, ce qui confine au meurtre si la prise a eu la chance de se dérouler dans une bonne salle.

Ca s'appelle un emplâtre sur une jambe de bois...

Citation : je ne suis pas sur qu'il faille faire une grande confiance aux corrélateurs, les oreilles sont souvent plus efficaces après en avoir fait une bonne éducation.



Le corrélateur, s'il n'est pas une arme absolue, a tout de même l'avantage d'aider à former l'oreille plus rapidement que sans : en comparant ce que l'on voit à ce que l'on entend, on comprend mieux ce qu'il se passe.

Perso, je le recommande aux débutants.

Malgré tous les progrès scientifiques, force est d'admettre que le pet reste quelque chose qui nous échappe...

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9

Citation : Le corrélateur, s'il n'est pas une arme absolue, a tout de même l'avantage d'aider à former l'oreille plus rapidement que sans : en comparant ce que l'on voit à ce que l'on entend, on comprend mieux ce qu'il se passe.

Perso, je le recommande aux débutants.

Oui, tu as raison, mais il faut bien en expliquer les limites.

JM
10
Mais le phase corrélateur ne décèle pas les filtrages en peigne si ? :??:
Prise de son ensembles classiques - http://www.cantusmusicalis.fr/