Vibratom
« Ergonomie ratée. »
Publié le 08/09/15 à 08:03
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
Voici une machine qui en a fait rêver plus d'un.
Cette machine reste et restera atypique dans le bestiaire Yamaha,
même les derniers Montage de la marque n'incluent pas
le mode Formant malgré les 8 opérateurs.
A noter toutefois que bien avant un Yamaha FVX-1 était sorti
dans l’indifférence générale, vraisemblablement à cause
de son prix prohibitif, lui aussi équipé de 8 Opérateurs
mais sans formants et filtres.
Présenté bien après sa sortie comme l'ultime incarnation de la FM
il est temps de rétablir la vérité (ici musique dramatique)...
Ce n'est pas un synthétiseur FM !
En fait la synthèse est de type "Formant Shaping"
La FM est en bonus, ce n'est pas une invention, c'est écrit
dans la doc et à votre avis que veut dire FS1R ?
Échec commercial à sa sortie il suscite plus d’intérêt de nos jours.
Rare, il n'a été produit que pendant un an à partir de 1998.
Moteur :
Hybride Formant + FM + Soustractif :
Les filtres sont excellents : en numérique
il y a aussi une signature et ceux de Yamaha
font partie des meilleurs, notamment dans les aiguës.
Il y a un mode "vectoriel" permettant de mixer jusqu’à quatre "performances"
qu'on pilotera avec un contrôleur joystick.
Par rapport au DX7, 8 formes d'ondes sont proposées
par VCO au lieu de l'unique sinusoïde de son excellent ancêtre.
Et puisqu'on en parle notez la compatibilité avec les sysex DX7.
En pratique il y a 1152 presets adaptés du DX7 chargés
dans la banque de sons d'usine.
Cerise sur le gâteau on peut aussi faire de la synthèse soustractive
classique grâce a ses filtres. On choisit par exemple
la forme d'onde saw "nue" sans combinaison d'opérateurs
et on se retrouve avec un synthé plus habituel
et tout aussi excellent.
Pourquoi cet échec ?
C'est simple, ergonomie ratée si vous comptez
l'exploiter comme synthé de recherche autonome :
Soit on l'utilise avec un (riche) contrôleur dédié
soit on le pilote avec un logiciel.
Personnellement je m'en servais avec un contrôleur Vermona MARS
modifié qui avec ses 56 boutons permettait déjà de bien s'amuser
une fois remapé dans ma DAW, mais ça nécessite du temps
et de l'application pour trouver une "cartographie intelligente".
Ce ne sont pas ses 4 malheureux encodeurs qui changent quoique ce soit
car on passe son temps à chercher la fonction à éditer via de minuscules boutons.
La façon la plus rationnelle et productive de l'éditer reste l'éditeur logiciel.
La FM n'étant pas aussi intuitive que la soustractive
le dépouillement de la façade est inversement proportionnel
à la richesse de ses possibilités.
Son : rien à dire, c'est du tout bon, finesse des aigües et basses profondes,
il ne sonne pas numérique comme un synthé à table d'ondes ou additif par exemple.
Je ne suis pas fan des "purs numériques" mais celui-ci se mélange agréablement
à mes autres synthés analogiques modernes ou anciens.
Conclusion :
Malgré de nombreux inconvénients ce synthé est attachant
mais si vous n'êtes pas "chercheur/trouveur" vous n'en tirerez
pas la quintessence, il faut le mériter.
Cette machine reste et restera atypique dans le bestiaire Yamaha,
même les derniers Montage de la marque n'incluent pas
le mode Formant malgré les 8 opérateurs.
A noter toutefois que bien avant un Yamaha FVX-1 était sorti
dans l’indifférence générale, vraisemblablement à cause
de son prix prohibitif, lui aussi équipé de 8 Opérateurs
mais sans formants et filtres.
Présenté bien après sa sortie comme l'ultime incarnation de la FM
il est temps de rétablir la vérité (ici musique dramatique)...
Ce n'est pas un synthétiseur FM !
En fait la synthèse est de type "Formant Shaping"
La FM est en bonus, ce n'est pas une invention, c'est écrit
dans la doc et à votre avis que veut dire FS1R ?
Échec commercial à sa sortie il suscite plus d’intérêt de nos jours.
Rare, il n'a été produit que pendant un an à partir de 1998.
Moteur :
Hybride Formant + FM + Soustractif :
Les filtres sont excellents : en numérique
il y a aussi une signature et ceux de Yamaha
font partie des meilleurs, notamment dans les aiguës.
Il y a un mode "vectoriel" permettant de mixer jusqu’à quatre "performances"
qu'on pilotera avec un contrôleur joystick.
Par rapport au DX7, 8 formes d'ondes sont proposées
par VCO au lieu de l'unique sinusoïde de son excellent ancêtre.
Et puisqu'on en parle notez la compatibilité avec les sysex DX7.
En pratique il y a 1152 presets adaptés du DX7 chargés
dans la banque de sons d'usine.
Cerise sur le gâteau on peut aussi faire de la synthèse soustractive
classique grâce a ses filtres. On choisit par exemple
la forme d'onde saw "nue" sans combinaison d'opérateurs
et on se retrouve avec un synthé plus habituel
et tout aussi excellent.
Pourquoi cet échec ?
C'est simple, ergonomie ratée si vous comptez
l'exploiter comme synthé de recherche autonome :
Soit on l'utilise avec un (riche) contrôleur dédié
soit on le pilote avec un logiciel.
Personnellement je m'en servais avec un contrôleur Vermona MARS
modifié qui avec ses 56 boutons permettait déjà de bien s'amuser
une fois remapé dans ma DAW, mais ça nécessite du temps
et de l'application pour trouver une "cartographie intelligente".
Ce ne sont pas ses 4 malheureux encodeurs qui changent quoique ce soit
car on passe son temps à chercher la fonction à éditer via de minuscules boutons.
La façon la plus rationnelle et productive de l'éditer reste l'éditeur logiciel.
La FM n'étant pas aussi intuitive que la soustractive
le dépouillement de la façade est inversement proportionnel
à la richesse de ses possibilités.
Son : rien à dire, c'est du tout bon, finesse des aigües et basses profondes,
il ne sonne pas numérique comme un synthé à table d'ondes ou additif par exemple.
Je ne suis pas fan des "purs numériques" mais celui-ci se mélange agréablement
à mes autres synthés analogiques modernes ou anciens.
Conclusion :
Malgré de nombreux inconvénients ce synthé est attachant
mais si vous n'êtes pas "chercheur/trouveur" vous n'en tirerez
pas la quintessence, il faut le mériter.