Tous les avis sur ARP Odyssey (2015)

J’utilise ce synthé depuis quelques mois maintenant, principalement pour des productions techno et il ne cesse de me surprendre.

Je ne vais pas répéter ce qui a déjà été dit sur la qualité de fabrication de l’objet : élégant, solide, bien fini, riche en paramètres et en connectiques, commandes sans aucun jeu, faders à la course douce et précise, etc. De très bonnes docs pdf existent et de nombreux YouTuber musique offrent des descriptions bien plus parlantes que ce que je pourrais faire ici Je vais donc plutôt m’attarder sur mon expérience et ressenti à l’utilisation.

Ma première remarque serait qu’il s’agit d’un instrument analogique de caractère, qui ne possède pas de banque de preset ni de mémoire interne ni de sons d’usine. Il nécessite à mon sens quelques connaissances préalables en synthèse si l’on souhaite forger rapidement le son que l’on a en tête. Attention à ceux qui voudraient acquérir ce synthé uniquement « pour essayer » : vous risqueriez de vous ennuyer un peu. Préférez peut-être à ce compte là et dans les mêmes gammes de prix des machines plus modernes voire polyphoniques (chez Waldorf, Modal ?). Pour le dire vite, on achète pas un Odyssey par hasard

Ma deuxième remarque serait quant à son aspect tout simplement musical. Aussi bien d’un point de vue du grain et de la couleur du son que d’un point de vue de l’agencement des modules, c’est un synthé unique. Le spectre sonore de l’Odyssey est très large, si tant est que l’on soit curieux et que l’on passe du temps à le programmer à son goût. On passe de basses très rondes et grasses à la Herbie Hancock à des envolées acides à la TB303 (il y a moyen de bien s’amuser à sonner comme une Roland avec le combo filtres/cutoff/resonnance!). Finalement, quand bien même ce « Rev3 » hérite en grande partie de son grand frère des années 1970, il peut tout à fait sonner 2021 !

LES + :

- Musicalité /personnalité de l’instrument
- Richesse sonore et versatilité (décuplées avec l’usage d’effets)
- Qualité globale de construction
- Riche connectique moderne (MIDI, USB etc.)
- Mallette de transport fournie (elle fait très classe)
- Plaisir global d’utilisation
- ...

LES - :

- Le clavier type « slim keys » (par ailleurs de qualité !) dont je ne raffole pas particulièrement
- Le curieux pitch bend en caoutchouc blanc récalcitrant donne un peu l’impression que l’on va faire valdinguer la machine du bureau à l’utilisation

Conclusion : Un réel instrument de musique fiable, utile, sur lequel on peut se reposer et qui permet d’aller se balader très loin dans le son. Aussi bien en tant que pièce maîtresse qu’en tant que complètement, il trouve toujours sa place dans une composition.

Je rêvais de cette machine à l'époque de mes 14 ans (ça fait trèèèèèèès longtemps) mais il était trop cher à l'époque et introuvable ensuite.

Vendu en 2017 une basse dont le prix correspondait pile poil au prix du Korg Odyssey - il était plus cher en 2017 que maintenant. J'ai voulu réaliser le rêve et porté direct l'enveloppe de l'acheteur au magasin, sans vraiment savoir si j'en tirerais vraiment profit ou pas - mais tenter l'expérience.

Après deux ans d'utilisation :

- beaucoup d'avis lus ici et là mentionnent la valise. Ça me semblait assez "accessoire" et un encombrant de plus à stocker à la maison. Et bien non, l'instrument est super bien protégé, facile à ranger quand on n'a pas la place d'un studio permanent, c'est vraiment un plus très utile pour moi.

- la critique principale qui lui est faite : les petites touches. Mes doigts pas spécialement fins passent entre les touches noires, et je passe beaucoup plus de temps sur les curseurs que sur le clavier ; par contre le gain de place par contre pour pour moi un avantage déterminant. Et on a le choix aussi de la version module ou full size.

J'adore ce synthétiseur, qui est plus qu'une machine, un instrument. Au bout de deux ans il me surprend et m'émerveille toujours et m'y suis attaché comme à un vieux copain. Il était incroyablement bien pensé, et a une vraie personnalité sonore.

Avec un delay, une reverb et un logiciel d'enregistrement multpistes, pourquoi pas un sequenceur, c'est un outil de création extraordinaire.

J'ai acheté ce synthé il y a quelques jours, sa prise en main est vraiment très intuitive. Les filtres 1 et 3 sonnent très différemment et sont excellent. Le deuxieme est moyen. Le 3eme permet vraiment de faire des sons styles TB303 ou SH101 car il à ce coté très typé acid. Dommage que le portamento de ce genre de synthé ne permet pas de slide entre les notes. En fait comme tout à déjà été dit sur ce synthé je suis venu poster une séquence que j'ai faites tout à l'heure pour que vous voyez le grain du filtre 3 et que vous jugez de sa qualité par vous même, pour ma part je trouve qu'il chante! Ce qui est ouf c'est que la sequence a été faites en 1 fois, mais comme le synthé est duophonique ça rends des truc vraiment énorme car on peut jouer une mélodie par dessus une séquence par exemple.Dans l'exemple j'ai appliqué un H-delay de Waves et un Maxbass de Waves aussi. Vraiment au top ce synthé rien à voir avec le son d'un vst...

Edit: Voilà après plus d'un mois de test je reviens sur le fait d'avoir dit que le filtre 2 est mauvais, comme d'habitude on finit par adorer ce qui nous rebute au premier abord. C'est maintenant mon préféré des trois ... donc ils sont finalement tous exploitables. Super machine.

Definitivement mon synthé préféré et ça depuis 30 ans!j aime particulierement le coté "faders" qui donne une precision sans egale pour les reglages meme si je ne denigre pas du tout un ms 20 ou un moog a boutons rotatifs.Ce synthé(le moog pour les pauvres on l appellait a l epoque de sa sortie) c est imposé comme un des synthé les plus puissants jamais créé.Je ne partirai pas dans la comparaison entre le mk2 et le rev 2015 pour moi tout est question d intentions musicales et de ce que vous allez pluger ensuite sur la machine(effets,EQ...)ce synthé est une legende n hesitez pas une seconde.
musicalement

PS: je vous offre en cadeau cette feuille de patch vierge (old school)pour vos futurs reglages

Je l'utilise pour un truc qui s'apparente à de l'électronica, je ne sais pas trop
Enfin bref, pour ce genre de musique : https://soundcloud.com/studioliv/sets/my-own-tracks
Il est donc utilisé en home studio, entouré notamment d'un Minilogue et d'un Slim Patty pour ce qui est d'analogique. Je lui ai mis une Strymon Bluesky au Q.

Il est bien fini, les faders ont la résistance qu'il faut, il faut les manipuler pas trop rapidement à mon avis pour conserver cette résistance. Je verrais à la longue comment il vieillira.
Ergonomie, on ne peut pas faire mieux, mais cela semble normal pour ce genre de synthé venu d'un autre temps. Chaque fader sa fonction. Le clavier semble solide mais un peu kitch. Je pense qu'il est normal d'avoir ce genre de sensation avec ces petits claviers. J'ai la même sensation avec le Minilogue. D'ailleurs, les touchés sont assez proches. Si je peux, je préfère jouer l'Odyssey en midi sur un clavier maitre.

Je cherchais un son proche de ça. J'ai longuement hésité avant de l'acheter...Pas de mémoires, mono ou duophonique,...je dirais même aussi "triphonique" selon le son programmé et surtout, un accordage général pas évident pour ceux qui sont surtout habitués aux numériques. (comme moi jusqu'alors...)
J'ai d'abord essayé le Slim Phatty...Gros son, sympa, mais pour moi, pas assez vintage dans le rendu des sons. Pas assez "instable". Je cherchais des sons de lead proches de ceux du CS80 ou du Yamaha CS1 ou 2. J'ai testé le Minilogue...Pas mal, certains sons réagissent différemment quand on joue légato.
J'ai testé et renvoyé le Deepmind12. A la place, j'ai pris un Arp Odyssey. Et là enfin, le son se rapproche vraiment de ce que je cherche. Un son vivant, qui bouge, qui sait grincer dans les basses, pas besoin de chorus, les désaccordages font très bien l'affaire. Vraiment le son d'antan avec une certaine instabilité dans le son, ce qui fait tout son charme. Quand on joue, parfois, c'est comme si des "articulations" (Référence numérique d'aujourd'hui ) se mettaient en marche entre deux notes. Voila, vous aurez compris, c'est mon coup de coeur. C'est cette video qui m'a fait craquer sur le Arp. :


Edition très simple, normale, c'est la philosophie de ce synthé...Faire des sons...Il faut juste s'habituer aux réactions de potards et faders...Mais ça va vite, vu que tout est sous les yeux.

Comme toujours avec les synthés analogiques, il faut ajouter au moins une reverbe ou un delay. Sauf pour les basses et certaines sonorités recherchées. Ca me change des numériques, vraiment...

Commençons par les moins....
Je ne sais pas trop, à part la taille du clavier. Aujourd'hui, il existe la version "Full Size FS", deux fois plus chère que sa version 2/3 pour le même son. Je ne trouve tellement rien de négatif sur ce synthé, que je vais finir par vous parler des défauts de son grand frère

J'ai été surpris du manque de prise MIDI Out. Pour moi, c'est une nouveauté étrange...Mais finalement, je comprends qu'elle n'est pas utile sur ce genre de synthé. On peut cependant avoir le MIDI Out en le branchant en USB.

Point forts :

Tout, ça correspond enfin au son vintage que je recherchais.


Maintenant, je commence à regarder d'un sale oeil mon minilogue que j'échangerais bien contre un Pioneer Toraiz AS-1...Côté vintage, il a l'air pas mal aussi. Mais ça, c'est une autre histoire...


Je referais ce choix et je suis sur de le garder pour un bon bout de temps.

L'utilisant pour un style New wave/Electro Pop, ce synthétiseur est une reproduction fidèle de l'original.
Je l'utilise en studio ainsi qu'en live, grasse a sa taille un peu plus réduite et a sa valise de transpore semi rigide, il est très facile de l'emporter avec soit.

Niveau solidité, rien a dire, les touches sont vraiment agréable, les mini touche ne sont pas un problème on s'y habitue très vite. il est passé simple d'utilisation 2 Osc ( pouvant les utiliser pour de la duophonie vraiment réussi avec stabilisateur d'Oscillateur pour pouvoir créer des son unique), un noise ( pink noise et white noise ), un Lfo possédant 2 formes d'ondes, un filtre, un drive, un Vca Gain pour pouvoir l'utiliser comme un synthé modulaire 2 enveloppe ( 1 AR et 1 ADSR ), un Portamento ajustable.

Le seul point faible que je vois, est qu'ils ont changer la molette de modulation pitch par des Pads.

Le son de ce synthétiseur est vraiment unique un grain chaud Pouvant travailler de bonnes basses bien grasses, comme des pads vraiment planant ainsi que des lead qui t'envoi dans l'espace.
Je crée pas mal de son Fx avec C'est vraiment super.

Pour conclure Korg a vraiment réussi son travail pour la réédition de ce synthétiseur légendaire.

Il y a bien trop peu d'avis sur ce synthé sur lequel il y a pourtant tellement à dire!

J'ai pu tester en profondeur ce synthé pendant 3 semaines, car on me l'a prêté pour une session de sampling sur Kronos. J'ai donc programmé toutes sortes de sons et l'ai repoussé dans ses retranchements, et me donne donc la légitimité pour un avis détaillé que voici!

On va planter le décor: je n'ai jamais eu d'Odyssey vintage. Cet avis est donc à prendre comme celui qu'on donne sur un synthé sorti de son oeuf!

Sorti il y a un peu plus de 2 ans déjà, il était à un prix supérieur à 1000 euros à l'époque. Même si c'est la ré-édition d'une légende et que l'attente est forte, pour un synthé mono faiblement implémenté en MIDI et sans mémoire, ça partait un peu de travers, d'autant que des compromis ont été fait sur la construction. Mais il y a aussi des ajouts bienvenus. Donc c'était somme toute correct.

Mais ça, c'était avant. Avant que le prix ne descende sous les 800 euros (760 au moment où j'écris ces lignes), et là, ça change pas mal de choses, car cela en fait une excellente affaire désormais, on ne mégote plus sur le rapport qualité prix redevenu excellent!

Commençons par la fabrication et les accessoires: du très bon avec quelques bémols de taille. Le très bon: la valise semi-rigide fournie (très qualitative, ça peut bien valoir une bonne cinquantaine d'euros sans pb si elle avait été en option). La machine en elle même a une façade en tôle peinte de bonne qualité, et la coque qui supporte l'ensemble est certes en plastique, mais un bon gros plastique souple et épais qui resistera à presque tout: pas de souci.

Les sliders: bon, pas trop mal, mais c'est petit et ça bouge pas mal en latéral. Aucun pb à l'usage, mais un peu d'appréhension sur ce point. Aucun problème avec les autres bouton/switchs.

Le clavier: c'est un mini clavier qui ne répond ni à la vélocité, ni à l'aftertouch. Purement utilitaire, donc, et on va essayer de ne pas réouvrir le débat entre les anciens ("c'est moins bien qu'un vrai clavier" dont je suis) et les jeunes ("si ça permet de prendre moins de place et qu'on n'est pas un vrai joueur de clavier, on s'en fiche un peu"). Par contre, dans le style, il faut souligner qu'il est assez qualitatif et ferme. Fermons donc le débat, chacun ayant sa propre lecture du sujet.

La connectique est pas mal: CV/Gate/Trig en entrée et en sortie, MIDI in/out et USB (uniquement des messages note on/off, malheureusement...) sortie casque réglable (chic!), entrée audio (re-chic!) et sortie audio sur XLR (whaouh, respect). Il ne manque qu'une entrée modulation pour le filtre en CV et l'affaire eu été complète.

Et donc, justement: la qualité audio de ce synthé est très bien servie par l'étage de sortie: patate d'enfer, attention les HP, ça envoie grave! ça hurle, ça booooommmmmmm, ça sub...et ça ne souffle jamais: extra!

ça tombe bien, parce que cette amplitude dynamique, ce spectre très large entre infra basse et aigus scintillant, la machine en a bien besoin pour s'exprimer!

Attaquons le chapitre synthèse: ayant beaucoup de synthés analogiques, il m'a rarement été donné d'en programmer un avec autant de ressources et de possibilités. Indépendamment de ma préférence sonore pour Moog, je dois constater que l'Odyssey regorge de possibilités et la variété des sons qu'on peut lui confier est énorme. Il ne lui manque qu'un filtre multipôle.

Pourtant, ça part moyennement avec la section oscillateurs: 2 oscillateurs sans Sub (on verra un peu plus loin comment simuler cela), seulement 2 formes d'onde (dent de scie et carré avec PWM). ça peut paraître chiche, mais à vrai dire, les interactions entre oscillateurs sont suffisamment nombreuses et puissantes pour compenser. L'accordage de chaque oscillateur est pénible: ils sont super stables, pas de problème, dès l'allumage et de nombreuses heures après (je fais partie des gens qui ne considèrent pas que des oscillateurs qui driftent excessivement sans qu'on leur demande rien procurent un quelconque avantage ou une musicalité). Par contre, leur tuning grossier (coarse) et fin est fait au moyen d'un slider qui n'offre aucun cran sur le réglage médian. On ne sait jamais si on est vraiment bien tuné, accordeur obligatoire! Une onde Sinus "témoin" à 440Hz aurait été un ajout bienvenu (comme sur le Mini, en somme). Le synthé est duophonique: le fait de jouer 2 notes sépare en pitch l'oscillo 1 de l'oscillo 2, chacun étant alors affecté à chaque note.

Le bonheur vient du fait que le pitch de l'oscillateur peut être modulé par 2 sources différentes: le LFO, d'une part, et l'enveloppe ADSR ou le S&H, au choix. Le dosage est possible pour chacune d'entre elles. La PWM peut, elle, être réglé en statique (un slider), ou en dynamique (LFO ou ADSR), et ce sur les 2 oscillateurs.

Ce dernier point sur la modulation du pitch est particulièrement utile quand on la met en lien avec la synchro des oscillateurs, qui est redoutable. La variation du pitch de l'oscillo 2 modifie cette synchro, comme prévu, et le résultat est vraiment très bon. A la fois différente d'un JP8 ou d'un P5, moins "massive", mais aiguisée comme une lame, le son est saisissant.

La section mixer des oscillateurs permet de choisir le forme d'onde de chaque oscillo et de doser leur force. Mais le premier slider offre, au choix, un noise (qu'on peut régler sur blanc ou rose, tout à fait à gauche du panneau: mieux aurait valu qu'il soit au niveau du mixer...illogique comme tout), ainsi qu'un "ring mod" qui n'en est pas un! Sur les Odyssey, le Ring Mod est une fonction X-OR (pas le schérif de l'espace, hein ). Quelle est la différence? A vrai dire, on ne va pas pinailler, ce n'est certes pas un vrai Ring, mais le résultat est très intéressant, voire impressionnant et joue un grand rôle dans l'identité sonore de la machine. Comme je l'indiquais plus haut, l'Odyssey n'a pas de Sub, mais une utilisation judicieuse du Ring Modulator permet de simuler le comportement, tout comme la résonance du filtre poussée à l'extrême. Et quand on cumule Ring Modulator et Synchro, on a un son totalement spatial, c'est une source perpétuelle d'émerveillement. On n'approche toutefois pas la finesse du Ring Modulator d'un Yamaha CS50/60/80.

Venons-en au filtres. Ou plutôt, devrais-je dire: aux filtres. En effet, il y en a 3, correspondant aux 3 versions de l'ancêtre, selon Korg. Tous de type passe-bas, le premier des 3 est un LPF 2 pôles très réussi. Il garde le son bien présent, son effet est drastique, et permet de garder une couleur médium. Le second et le troisième sont des 24dB, se ressemblent assez, le second étant un peu moins bon. En fait, je le trouve tout simplement moins musical, la résonance est moins réussie que le 3ème qui sonne super bien. On a aussi droit à un HPF statique, pas super efficace, un peu comme sur les Roland Jupiter. Il permet de filtrer les basses fréquences éventuellement envahissantes sur certains sons, il ne présente pas un grand intérêt. La résonance des 3 filtres est suffisamment efficace pour que l'action sur le Cutoff emporte tout sur son passage, mais j'observe que cette résonance me semble mal calibrée: entre "0" et mi-parcours, on ne décèle pas grand chose sur le son, son action semble exponentielle, et il faut vraiment pousser le petit slider dans les derniers millimètres pour que la faire hurler d'un seul coup: pas facile à régler! Mais elle est alors retoutable d'efficacité, et on peut par exemple faire de bons kick analos avec, ou des bruitages/glitchs du plus bel effet.

Le suivi du clavier est dosable et, comme on peut s'y attendre, quand il est réglé à fond, on a un tracking de la résonance du filtre qui correspond aux notes du clavier. Cela explique sans doute l'absence de sinusoide dans le choix des formes d'onde. L'Odyssey peut alors se transformer en machine à sub.

La modulation du filtre: il y en a 3:
- Les enveloppes (au choix: AR ou ADSR)
- S&H ou LFO
- et donc suivi du clavier, ou pédale (il y a une prise à l'arrière de la machine) ou S&H mixer, c'est à dire les formes d'onde qui sont en entrée du S&H, tels que les oscillateurs. Voilà comment on peut moduler le filtre dans les fréquences audio, mais aussi comme LFO additionnel quand l'oscillateur 1 est réglé sur Lo-Frequency: on se retrouve ainsi, sur le filtre, avec un LFO additionnel (au prix du sacrifice de l'oscillo 1 comme source audio, bien sûr...). Comme, en parallèle, on peut encore utiliser le LFO (sinus) ou le S&H, on peut donc cumuler par truchement 2 LFO: le vrai, et l'oscillo 1 réglé sur basse fréquence: en voyage pour des formes d'onde bien alambiquées, car jamais synchro.

Le VCA a 2 caractéristiques: si le "A" de VCA veut dire "Amplifier", alors, oui, on y est: quand on le pousse à fond, la machine répond présent. Korg a eu la bonne idée d'ajouter un Drive sous forme de switch: quand on l'enclenche, le son est quasiment 2 fois plus fort, et le timbre change un peu (pas tant que cela, mais on sent qu'il est plus "plein", et que les formes d'onde au contour pointu sont un peu écrasées: c'est bien un Drive, et pas une distortion). Un slider VCA gain (assez mal nommé, en fait, c'est un VCA hold) permet au son d'être constant. On imagine qu'il est utile quand l'odyssey est utilisé comme effet sur une source externe.

Nous voici arrivé aux enveloppes, au nombre de 2: ADSR, et AR (donc une enveloppe ou le Sustain serait toujours réglé à fond, pas de décroissance du son tant que le clavier reste enfoncé). Le Decay de l'ADSR est assez rapide (assez, c'est à dire qu'on a fait mieux, mais que c'est quand même pas mal). Comme un peu partout sur l'Odyssey, les réponses des sliders sont très exponentielles, et pas du tout linéaires. ça offre plus de possibilités, mais c'est aussi plus délicat à régler. Par défaut, l'AR est pour le VCA et l'ADSR pour le filtre, mais on peut inverser comme on l'a vu plus haut leur rôle, ou mettre filtre+VCA sur n'importe laquelle des 2 enveloppes. Dommage que ces enveloppes ne soient pas inversable, ça, c'est dommage. Les enveloppes sont redéclenchable toutes les 2 via le LFO. Un mode "auto" est un mode "Latch", c'est à dire qu'il permet de relâcher le clavier, et l'action continue.

Je garde le meilleur pour la fin: le Sample&Hold. Rappelons pour ceux qui ne le savent pas ce qu'est un vrai Sample & Hold analogique:


On envoie un signal en entrée (ici au choix: le noise, ou un des 2 signaux des oscillos. On prend une "photo" du signal entrant à une fréquence donné et on la maintient à ce niveau jusqu'à la prochaine photo, qui produit une nouvelle valeur (sur l'Odyssey: cette fréquence est soit celle du LFO, auquel cas, les pas vont à la vitesse du LFO, soit le clavier, auquel cas la durée d'un pas est celle qui sépare 2 appuis successifs sur les touches). Quand le signal entrant est le noise, chaque pas produit une valeur aléatoire, puisque le signal entrant l'est. Quand le signal entrant est un oscillateur, on a une sorte de séquence qui offrent des pas imprévisibles, mais sous une forme récurrente plus ou moins contrôlable. Ouf! Et donc, ce sample&hold peut servir de source de modulation pour tout un tas de choses.

L'utilisation typique de l'odyssey est le déclenchement par le clavier: en affectant le S&H à plusieurs choses (le pitch d'un oscillateur, le cutoff d'un filtres, etc, etc...), l'appui sur une touche produit un son différent à chaque appui et des solos de claviers ainsi construits donnent une impression de mouvement perpétuel, de gesticulation harmonique imprévisible qui font merveille avec un séquenceur ou arpégiateur externe. Le sample & hold dispose d'un paramètre Lag: les "marches" sont arrondies plus ou moins selon le dosage du paramètre. Dommage que ce lag n'aille pas plus loin en termes de réglage, on aurait aimé qu'il rende possible des arrondis plus lent, quitte à ne pas atteindre la valeur de chacune des marches au final (si vous avez pigé ça, c'est vraiment que vous êtes motivés pour vous payer un Odyssey, respect )

On n'oubliera pas de dire que le LFO peut aussi être utilisé en tant que tel, avec une seule forme d'onde sinus: dommage qu'il n'aille pas dans les fréquence audio, mais on se console en rappelant que les oscillateurs peuvent servir de source de modulation, ce qui revient au même.

Allez, il est temps de terminer le tour avec la partie contrôle: un portamento est de la partie, il fait ce qu'on attend de lui, mais il a un petit switch qu'on peut changer avec une pointe de stylo, reproduisant la différence de comportement des différentes version de l'Odyssey Vintage, et qui concerne la fonction transpose: le bouton transpose permet de choisir l'octave de jeu (grave, medium, aigu), et le portamento tient compte du changement d'octave (il fait une transition progressive entre les octaves) ou pas (il n'est actif qu'au jeu au clavier).

3 petites surfaces caoutchoutées sont sensibles à la pression: celle de gauche permet de faire un pitch bend vers le bas, celle de droite en fait autant vers le haut, et celle du milieu décide de l'intensité de la modulation des oscillateurs par le LFO (malheureusement, on ne peut pas moduler différemment les 2 oscillateurs, cela aurait été sympa pour les sons de synchro ou de ring mod...). Alors verdict de cette partie là: moduler le vibrato d'un son par pression (comme un aftertouch), je dis: ok. Moduler le pitch d'un oscillateur par la pression, je dis: non, si on veut de la précision. D'autant qu'il faut appuyer super fort, on n'arrive à la modulation maximale qu'en prenant le clavier en "pince" entre le dessous de la coque et le dessus. On aurait aimé un réglage un peu plus sensible.

Conclusion:

Nous voilà arrivé au bout du voyage, et la longueur de l'avis donne une idée des possibilités de l'appareil, qui sont très poussées, tout de même! C'est le premier point fort que j'ai envie de soulever: l'Odyssey est malin, car en partant d'un nombre relativement limité d'oscillateurs, d'enveloppes, de LFO...les possibilités de faire interagir tous ces éléments ensemble offre beaucoup, beaucoup de sonorités différentes. Les réponses exponentielles des enveloppes et modulations permettent un balayage très vaste, au prix d'une précision requise pour manipuler les commandes.

Si on fait exception du mini clavier, les compromis pour offrir un tel synthétiseur à ce prix sont acceptables en termes de fabrication. N'oublions pas le prix d'un Odyssey lors de sa sortie, et ne parlons pas de leur cote actuelle. Korg a fait très fort pour mettre à la disposition des musiciens un analogique dont le son ne souffre d'aucun compromis à mes oreilles: on a là un analogique qui n'est pas un cache misère, mais alors pas du tout. Si on ne l'aime pas, c'est qu'on n'aime pas la couleur ARP, tout simplement. On l'a souvent comparé au Minimoog, car l'Odyssey fut son contemporain, dans un format proche du Mini. Comme ils sont l'un à côté de l'autre chez moi, je peux vous assurer qu'ils ne sont pas en concurrence. A Moog le coffre impressionnant de ses oscillateurs, le look (critère tout personnel, je le concède), le filtre chaleureux, la pêche des enveloppes et la simplicité de programmation, la redoutable efficacité. A l'Odyssey les possibilités énormes, la couleur sonore extrêmement vaste, le sample&hold déjanté, mais aussi le temps nécessaire à sa maîtrise et la précision qu'il requiert.

Le système de notation d'Audiofanzine ne permet que 4 ou 5 étoiles, et j'avais envie de mettre 9/10. Je dois faire un choix, et si je songe au rapport qualité/prix après sa révision tarifaire, à l'étendue des possibilités, la connectique et la qualité audio générale, il m'est impossible de mettre 8/10. Je vote 10/10, dans les arrêts de jeu!

Si le petit clavier vous rebute, attendez sagement le Korg Odyssey en module qui vient d'être annoncé et dont le prix devrait se situer entre 500 et 600 euros: ce sera sans doute lui qui sera sur ma prochaine liste d'achat!

Apres avoir eu un ody rev 3 il y a quelques annees en arriere, j en retrouve les sensations et surtout le son !!!

Sur cette ré edition, qui pour moi est tres reussie en terme de fidelité sonore par rapport a son fréro un peu plus agé.

J ai retrouvé le fait de s'asseoir juste devant , au casque , le soir, et de se transformer en explorateur sonore. J ai toujours voulu un whiteface mais les prix delirants du marché font que ...

Alors oui....les mini touches ne sont pas appropriées pour ceux qui comme moi ont des doigts de bucheron. Je n aimais pas trop le ppc et sur celui ci c 'est pareil et plus petit ... il faut appuyer fort pour moduler. J aurais préféré la molette rotative du mk1

Bref , ce n'est pas un gadget, je n'aime pas korg, mais la je tire mon chapeau bas....
respect !!

J'ai acheté la réédition de l'Arp Odyssey car j'ai toujours trouvé les possibilités de ce synthé vraiment intéressantes, assez différent des architectures les plus communes.

Je voulais donner un avis à chaud après quelques jours d'utilisation seulement.
Le premier point à noter est la réussite totale de Korg quant à la reproduction de ce synthétiseur, on retrouve vraiment le son et l'interface de l'original. Son encombrement réduit et sa mallette de transport en font un instrument facile à utiliser et à déplacer, ce qui n'est pas négligeable pour les musiciens qui ne sont pas de simples collectionneurs.

En revanche, je voulais noter quelques défauts qui, à ce prix, sont relativement impardonnables :
- Le clavier est une blague, très difficile à utiliser avec ses petites touches, et assez désagréable au toucher.
- Le transformateur extérieur
Et puisque Korg s'est permis quelques petits changements, je ne comprends pas pourquoi ils n'en ont pas profité pour corriger quelques points négatifs :
- Le LFO a un reset automatique lorsqu'on touche le clavier
- En legato, le clavier redéclenche l'enveloppe si on va vers l'aigüe et ne la redéclenche pas si on va vers le grave
- La duophonie aurait pu être désactivable via un switch

Voilà les quelques points que je regrette pour le moment. Cependant, je ne regrette pas mon achat, car c'est un synthé merveilleux en terme de sonorité et de possibilités.

Description sommaire :

- Il s'agit d'un synthétiseur monophonique qui propose de la duophonie en paraphonique (les vco partagent la même enveloppe et les mêmes filtres).
- Il offre 2 vco avec 2 formes d'onde par vco (scie et carrée avec PM) ainsi qu'un circuit de ring modulation (RE-DOU-TA-BLE) et un générateur de bruit (blanc et rose RE-DOU...).
- 4 filtres (3 LP + 1 HP)
- Les vco sont synchronisables, mais bien entendu, on perd la paraphonie.
- Entrées et sorties CV/Gate, entrée midi (rudimantaire RU-DI, bref), de l'usb/midi
- Un circuit de drive basique est présent.
- 2 générateurs d'enveloppe (AR et ADSR)
- de la modulation FM pour chacun des VCO.
- Possibilités de patchage et routage des signaux assez puissantes et très malignes.
-le fameux PPC des versions antérieures (mais superieures au Odyssey version 1) pour moduler le pitch en jouant.
- un portamento qui peut etre couplé au changement d'octave pour des leads funk mortels.
- 1 clavier slimkeys, vraiment (mais vraiment) merdique.

Mon experience, mon usage et mon avis

Je commence à bien connaitre le monde de la synthèse analogique, je pense, et je n'avais pas encore rencontré de synthé dans son genre, à tout les niveaux. Si on le prend comme analogique mono/duo, il est assez unique, si on le compare à des synthé orientés design, il est moins puissant mais pas moins intéressant du tout.

Il excelle dans les sons de cloches, les leads, les sons métalliques, les effets et les basses. Les différents filtres poussent ce registre encore plus loin que mes autres synthé, avec la réso, on arrive à des sub qui font trembler les tympans. Justement aussi au niveau des basses, on peut obtenir des sonorités vraiment très originales et bien présentes dans le mix, le son est quand même très bien défini, on se fera moins chier à mixer qu'avec des synthé plus brouillon dans ce domaine.

Il faut absolument souligner son ring modulator qui à lui seul vaut le détour, c'est un outil hyper puissant, qui, dosé finement graissera encore davantage (au cas où ca ne suffirait pas) les sons de basses, et qui permet d'obtenir de beaux leads métalliques ainsi que des sons de percu atonales super bizarres (surtout si on se sert des enveloppes et du lfo, on obtient des trucs avec des structures en miroir -qui se répondent, super flippant) !

Le Sample and Hold permet aussi à l'instrument de pouvoir honorer de belles tâches dans le design de sons organiques, les enveloppes s'y prêtent bien également. Le sound design est franchement un domaine ou ce "simple" mono à 2 vco à des trucs à raconter, les possibilités de routing sont très poussées (toute chose étant relative, gardons sa structure en tête car il est clair que des synthé à l'architecture plus moderne, vont encore plus loin, comme le Pulse 2 pour rester dans le domaine analogique et ses matrices de modulation).

Les enveloppes, une AR et une ADSR sont elles aussi assez particulières, le temps d'attaque maximum sera trop court pour utiliser l'instrument pour des pads, son grand point faible, vraiment dommage. On appréciera la fonction d'autorepeat de l'enveloppe, AR et ADSR, du coup on peut faire des kick qui tournent tout seul pendant qu'on règle la bête ! Elle permet aussi beaucoup d'autres fantaisies.

Les possibilités de patchage (routing) en facade sont ahurissantes pour ce type de synthé, mais je pense qu'il faut déjà avoir un peu pratiqué la synthèse pour vraiment bien en apprécier la profondeur. A l'arrière de l'engin, on pourra réinjecter le circuit du casque dans l'input pour (encore) grossir le son, c'est redoutable aussi, ça. Un autre patchage à l'arrière permet de ne pas re-déclencher l'enveloppe, pour jouer legato (notes liées, façon tb 303), ce qui élargit d'avantage les possibilités de sound design.

Il faut évoquer les 4 filtres présents sur l'appareil, tous vraiment uniques, je n'ai pas d'autres filtres qui sonnent comme eux, ce qui a de "marrant" c'est qu'ils n'oscillent pas tous de la même façon en fonction des timbres travaillés, tantôt l'un va osciller alors que pas l'autre et tantôt l'inverse. Le filtre 12 dB LP permet de garder un bas présent quans le filtre et réso sont modulés, tant mieux, car les deux autres filtres passe bas perdent pas mal à ce niveau en fonction des circonstances. Le HPF sonne lui aussi très bien, il est doux et permet d'adoucir un peu la bête, qui, vous l'aurez sans doute compris, est vraiment sauvage, tant dans son architecture que dans le son, en général. Et davantage encore si on se sert du "drive", nouveauté de cette réédition, merci Korg !

Le midi est très rudimentaire, pas d'automation possible, il ne reçoit que les notes et leur durée, pas de vélocité, pas d'after touch non plus, ni en physique, ni en midi, ni par l'usb. On pourra moduler le filtre en CV avec un sequencer et aussi, bien sur les VCO et la durée des notes (cool).

Que dire de plus, que c'est un très bel instrument, certainement, qu'il permet de jouer funk, house, psyché, rock, FM, RnB, p-funk, jazz, techno, D&B (wobbles), sans doute. Mais aussi qu'il faut bien considérer son achat car à part prendre en photo chaque tweak, il ne propose aucune mémoire et aucune possibilité de triche (sur les Volca, on enregistre la position des potards sur la mpc, par exemple, et le tour est joué, ici non), et vu la largeur et la profondeur de l'édition, certains regretteront qu'on ne puisse sauvegarder son travail (vive les appareils photo numériques et les post-it).
C'est ce qui sera son plus grand défaut pour beaucoup (mais pas ici).
Le gros point noir évident de cette machine, le manquement Korg inexcusable surtout vu le price, c'est le clavier, c'est vraiment mesquin comme démarche, mais bon, c'est comme ca !

Au final, si on aime obtenir des sons solides rapidement et pouvoir distordre les tonalités et le son en général, alors on aimera ce synthétiseur. Si on a besoin de long pads et des trucs plus éthérés ca sera moins son domaine. Mais en ce qui concerne les basses il est super et unique en même temps (je galère a refaire la basse de Larry Heard dans Can You Feel It, mais ce que j'obtiens n'est largement pas moins interessant, bien au contraire). Si on se sert avec subtilité de la réso et des filtres on peut faire des sub super. Il est excellent dans les sons de drum (super kick, tom et snare) si on "zieute" du côté du Ring Mod et des bruits "blanc" ou "rose" et qu'on connait un peu les enveloppe et la résonance d'un filtre. J'ai aussi fait des super sons type flute/Clarinette. Et niveau design c'est "ch'te raconte pas" comme dirait Lefty à Donnie...

Même si je regrette un peu la polyphonie, un clavier décent et une troisième enveloppe plus calme pour faire des pads, je trouve cette renaissance vraiment pas bête, quant à dire si je la trouve réussie, j'en sais rien car je n'ai jamais eu/touché un des originaux avant, mais je trouve l'instrument en tant que tel vraiment puissant.

Je trouve son prix très exagéré, malgré l'investissement, 200 euros en moins eût été plus judicieux car n'oublions pas que le marché est quand même saturé de gros monophonique, y compris chez le concurrent Arp de toujours, moins cher et avec mémoires, midi puissant et surtout un clavier digne de ce nom... Alors peut-être faut-il s'attendre à du nouveau chez le jeune Korgarp, histoire de spéculer sur l'investissement.

Oups, j'oubliais, et pour terminer sur une note purement technique et positive : on peut se servir, du coup, de la machine comme Midi to CV/Gate/trig : pas con.

EDIT du 22 mars 2015 :

Après de nombreuses heures d'utilisation, déjà, et quelques enregistrements, c'est un synthé qui supporte bien les différents traitements qu'on peut lui apporter, on aura du mal à sortir un truc moche, à moins de tout moduler, bien sur. Un très bon outils surtout pour le travail sur la synthèse, car le plaisir de jeu est largement ammoindri par le clavier, comme vu précédemment, le "PPC" est bien sympa, mais l'acces à ce type de modulateur aurait été bienvenue en midi.

Concernant le tarif, un prix "loyal" aurait été de 150 à 200 euros inférieur, car ses manques, à l'ère moderne, pourront être cruels (comme Patrick) dans certaines situations.