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Tony Steel
« Un PIB fabuleux. »
Publié le 24/08/17 à 12:03
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Jusqu’à présent je boudais Arturia. Pour plusieurs raisons. D’abords c’était les rois du virtuel. Sans dénigré les simulateurs de vintage (bien utile parfois quand on voient le prix et la rareté des Mellotrons), mais un écran et une souris ça manque d’authenticité vous en conviendrez. Et puis les gens d’Arturia ce sont mis à faire des analogiques. Les « Ridiculous Synth » comme j’aime à les appeler. Les MicroBrute et MiniBrute, avec leur clavier de Bontampis que seul les David Guetta en herbes apprécient et à qui un demi octave suffis à faire tourner en bourrique leur abrutissant sequenceur. Bref je n’étais pas plus intéressé que ça par Arturia.
Jusqu’au jours où naquis le MatrixBrute. Enfin une machine digne d’un musicien aguerri.
Pourquoi j’ai craqué ? :
Premièrement, comme tout amoureux du vintage qui se respecte, je ne cherche que de l’analo. Le MatrixBrute répond 100% à ce premier critère primordial.
Deuxièmement, Un musicien ça joue, alors il faut une tessiture qui permette des vrais solos, mélodies ect… Enlevez 2 cordes à un guitariste vous allez voir la tête qu’il va vous faire ! Pour un synthé c’est pareil. 2 octaves, moi ça me mine pour la journée. Le Matrix en a 4. Pour un monophonique c’est plus que parfait.
Troisièmement, un synthé ça sert pas à faire du bruit mais plutôt de la musique. C’est que mon avis, il peut être discuter mais il vaut quand même son pesant de cacahuètes. Et c’est là que le Matrix est au-dessus de toutes mes espérances. Pour m’en convaincre il n’aura fallu que quelques vidéos sur youtube. Prenez les vidéos de démo de n’importe quel synthé bien connu et réputé. Vous constaterez que les gens qui en jouent montrent à peu près les mêmes sons, c’est bien, c’est ce qui permet de se faire une idée de l’instrument. Prenez les vidéos du Matrix vous constaterai que les musiciens en fonction de leur sensibilité sortent des sons et des atmosphères complétement différentes. C’est là que le MatrixBrute devient le plus intéressant des synthés. Il est complètement polyvalent et intuitif. Ça palette sonore est énorme et peu vous emmener dans toutes les directions. Extrêmement bien pensé dès la conception. On y retrouve une base de Minimoog : 3 Oscilos, un Noise, une entrée externe. 2 types de filtre, ça c’est du jamais vu. Ça lui donne donc une palette sonore incomparable et varié. Du plus doux des velours au plus tranchantes des incisives.
Quatrièmement. Le Matrix ne se contente pas d’être monophonique, il peut être aussi paraphonique, double intérêt des 3 oscillos. Ça d’un point de vue du musicien, ça ne peut pas être un détail. Ça multipli encore par 2 la créativité.
A cela vous rajoutez toutes les fonctionnalités pratiques des nouvelles technologies. Potar par encodage, midification, synchronisation, des connectiques compatibles qui permettent de le raccorder à ses pères vintages, Des macro-controls, sans parler de la matrice géniale qui clarifie bien les choses et qui ne fait pas de cette machine une usine à gaz à naviguer dans les menus, sous menu et sous sous menu…
Cerise sur le gâteau, le prix. Pas excessif pour la machine que c’est. Un Dave Smith ou un Moog aurai probablement sortie la même pour 1000 euros de plus. Et Cocorico Arturia c’est français. Et il est beau. Solide fait dans de bons matériaux, bien emballé à l’épreuve des tapis roulants et bras mécaniques de nos chères transporteurs peu scrupuleux.
Et parce que la perfection n’existe pas, J’ai noté quand même quelques points négatifs. Un gros point noir. Il faut absolument que le Matrix sache jouer les silences. Certains sons repissent et génèrent un bruit de fond quand on ne joue pas. Acceptable pour certains sons et d’autres carrément pas quand certains paramètres sont poussés dans les extrêmes. Ceci dit, Je résous facilement ce problème avec un denoiser ou un gate.
Autres points négatifs de l’ordre du chipotage : Le mode duo split, c’est bien mais dans ce cas, un octave de plus au clavier s’avère nécessaire. On se retrouve dans ce cas-là avec 2 Ridiculous MiniBrute. Ça n’engage que moi. Pour les effets seul les delay sont intéressants les autres sont assez fade. Je pense que les gens d’Arturia devaient en être conscient sinon ils n’auraient pas prévu un circuit d’insert. Là encore Bien vu !
Pour conclure.
Je pense que le MatrixBrute aura le même succés que le Minimoog à son époque.
J’ai sacrifié mon adoré Korg 800dv pour pouvoir m’offrir le MatrixBrute. Je n’ai aucun regret. Ce que produit l’intérieur Brute de ce synthé est tout simplement fabuleux et me comble totalement. Je regrette juste qu’il ne soit pas sorti 40 ans plus tôt, il lui manque juste quelques rides. Ça fait de lui un jeune puceau bien boutonneux qu’à encore ses preuves à faire.
Bravo ! Arturia.
Jusqu’au jours où naquis le MatrixBrute. Enfin une machine digne d’un musicien aguerri.
Pourquoi j’ai craqué ? :
Premièrement, comme tout amoureux du vintage qui se respecte, je ne cherche que de l’analo. Le MatrixBrute répond 100% à ce premier critère primordial.
Deuxièmement, Un musicien ça joue, alors il faut une tessiture qui permette des vrais solos, mélodies ect… Enlevez 2 cordes à un guitariste vous allez voir la tête qu’il va vous faire ! Pour un synthé c’est pareil. 2 octaves, moi ça me mine pour la journée. Le Matrix en a 4. Pour un monophonique c’est plus que parfait.
Troisièmement, un synthé ça sert pas à faire du bruit mais plutôt de la musique. C’est que mon avis, il peut être discuter mais il vaut quand même son pesant de cacahuètes. Et c’est là que le Matrix est au-dessus de toutes mes espérances. Pour m’en convaincre il n’aura fallu que quelques vidéos sur youtube. Prenez les vidéos de démo de n’importe quel synthé bien connu et réputé. Vous constaterez que les gens qui en jouent montrent à peu près les mêmes sons, c’est bien, c’est ce qui permet de se faire une idée de l’instrument. Prenez les vidéos du Matrix vous constaterai que les musiciens en fonction de leur sensibilité sortent des sons et des atmosphères complétement différentes. C’est là que le MatrixBrute devient le plus intéressant des synthés. Il est complètement polyvalent et intuitif. Ça palette sonore est énorme et peu vous emmener dans toutes les directions. Extrêmement bien pensé dès la conception. On y retrouve une base de Minimoog : 3 Oscilos, un Noise, une entrée externe. 2 types de filtre, ça c’est du jamais vu. Ça lui donne donc une palette sonore incomparable et varié. Du plus doux des velours au plus tranchantes des incisives.
Quatrièmement. Le Matrix ne se contente pas d’être monophonique, il peut être aussi paraphonique, double intérêt des 3 oscillos. Ça d’un point de vue du musicien, ça ne peut pas être un détail. Ça multipli encore par 2 la créativité.
A cela vous rajoutez toutes les fonctionnalités pratiques des nouvelles technologies. Potar par encodage, midification, synchronisation, des connectiques compatibles qui permettent de le raccorder à ses pères vintages, Des macro-controls, sans parler de la matrice géniale qui clarifie bien les choses et qui ne fait pas de cette machine une usine à gaz à naviguer dans les menus, sous menu et sous sous menu…
Cerise sur le gâteau, le prix. Pas excessif pour la machine que c’est. Un Dave Smith ou un Moog aurai probablement sortie la même pour 1000 euros de plus. Et Cocorico Arturia c’est français. Et il est beau. Solide fait dans de bons matériaux, bien emballé à l’épreuve des tapis roulants et bras mécaniques de nos chères transporteurs peu scrupuleux.
Et parce que la perfection n’existe pas, J’ai noté quand même quelques points négatifs. Un gros point noir. Il faut absolument que le Matrix sache jouer les silences. Certains sons repissent et génèrent un bruit de fond quand on ne joue pas. Acceptable pour certains sons et d’autres carrément pas quand certains paramètres sont poussés dans les extrêmes. Ceci dit, Je résous facilement ce problème avec un denoiser ou un gate.
Autres points négatifs de l’ordre du chipotage : Le mode duo split, c’est bien mais dans ce cas, un octave de plus au clavier s’avère nécessaire. On se retrouve dans ce cas-là avec 2 Ridiculous MiniBrute. Ça n’engage que moi. Pour les effets seul les delay sont intéressants les autres sont assez fade. Je pense que les gens d’Arturia devaient en être conscient sinon ils n’auraient pas prévu un circuit d’insert. Là encore Bien vu !
Pour conclure.
Je pense que le MatrixBrute aura le même succés que le Minimoog à son époque.
J’ai sacrifié mon adoré Korg 800dv pour pouvoir m’offrir le MatrixBrute. Je n’ai aucun regret. Ce que produit l’intérieur Brute de ce synthé est tout simplement fabuleux et me comble totalement. Je regrette juste qu’il ne soit pas sorti 40 ans plus tôt, il lui manque juste quelques rides. Ça fait de lui un jeune puceau bien boutonneux qu’à encore ses preuves à faire.
Bravo ! Arturia.