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Cripur
« La démonstration que le synthé ultime n'existe pas »
Publié le 30/10/21 à 08:25
Rapport qualité/prix :
Mauvais
Cible :
Les utilisateurs avertis
Je précise que j'ai rédigé cet avis voilà 2 ans dans l'idée de le mettre sur AF ce que je n'avais pas fait. Je le retrouve aujourd'hui fin 2021 et m'étonne qu'il n'y ait toujours aucun avis sur le 16 voix et un seul sur le 8 voix. Je me décide à le poster. Il est possible que les mises à jour aient corrigé certaines choses.
Un synthé de rêve, le synthé ultime ? Le nom de One laisse présumer qu’il est unique et qu’il peut suffire à une vie de musicien. Le prix aussi, car à 8699 euros au catalogue, c’est le genre d’instrument qu’on achète une fois dans sa vie,…
Pas convaincu par les démos Youtube, ce synthé ne m’avait pas attiré initialement. Puis j’ai fini par me laisser convaincre par le fait que les vidéos YouTube ne lui rendaient peut-être pas hommage (sauf celle de Matt Johnson) et que les possibilités de modulation et la richesse des oscillateurs à formes d’onde variables et mixables en faisait un instrument porteur d’un vaste potentiel. C’est ce potentiel qui m’a séduit.
Il fallu un certain chemin pour me résoudre de mettre sur la table la somme qui est conséquente.
Une promotion redoutable d’un marchand en ligne - 900 euros par rapport au prix catalogue grâce à un code promo - m’a décidé fin 2019 (et si j’avais attendu encore quelques jours j’aurais pu avoir 1500 euros de réduction par rapport au prix catalogue !)
A réception, je m’attendais à un plus gros colis et j’ai été surpris de la compacité de l’instrument, car cela reste un 61 touches. Mais rapidement on se rend compte de la profondeur du synthé,
l’instrument s’impose. Je l’ai posé sur mon bureau en attendant de recevoir un stand spécial clavier lourd. Et là je ne voyais plus que ça en entrant dans la pièce.
Il faut bien réfléchir où vous allez mettre un instrument si coûteux et si volumineux chez vous si vous n’avez pas de studio ! Les animaux, les enfants…. Il faut une pièce où personne ne passe et qui ferme à clé.
L’instrument est beau, oui. Toutefois, je ne suis pas très fan du ton du bois. Les LED blanches sont agressives à l’oeil, surtout si la pièce est peu éclairée. La réponse du clavier est excellente, mais le contact des touches n’est pas agréable, en particulier le caractère grenu des touches noires (je ne suis pas le seul à ne pas apprécier le clavier : cf Matt Johnson).
L’ergonomie de l’instrument est exceptionnelle pour le sound design. C’est vraiment une expérience de jeu agréable quand on a été biberonné aux synthés à sous-menus. Tout est à portée de main, et il suffit d’un clic sur les boutons « More » pour avoir accès aux paramètres complémentaires. Je n’ai pas eu besoin d’ouvrir le manuel, l’utilisation est très intuitive.
J’ai fait défiler 2-3 presets sans intérêt avant de faire « Init patch ». On n’achète pas un Moog One pour les presets, mais c’est toujours intéressant d’avoir quelques sons tout prêts pour chercher l’inspiration : là vraiment ils sont très décevants et aucun ne m’a interpellé ou inspiré pour un morceau.
Les oscillateurs sont bien présents. J’ai lu ici ou là qu’ils ne sonnaient pas, qu’ils étaient fins. C’est faux. Mais comme il est dit dans le test Audiofanzine, le son est dur et droit.
A l’écoute d’un VCO, il n’y a absolument rien de musical. C’est mécanique, brut comme le ronronnement d’une machine. Les filtres sont magnifiques, en particulier le Ladder Filter, et l’auto-oscillation avec une onde sinus d’une grande pureté. La combinaison des filtres, le mix des formes d’onde, donnent de grandes possibilités de timbres… mais je n’ai pas réussi à obtenir des timbres qui soient musicaux, beaux à l’oreille. J’ai essayé de refaire des patches d’un autre synthé que je maîtrise bien, sans succès. J’ai et j’ai eu des synthé analogiques vintages (pas des monstres sacrés comme le Memorymoog ou JP8 je précise) : vous associez 2 dents de scie, un peu de detune ou un LFO sur la fréquence d’un oscillateur, vous jouez sur le cut off et vous avez tout de suite un son qui vous inspire. Sur le One : je n’ai rien pu obtenir de tout cela.
Comme il est dit dans le test, il est très difficile de trouver des réglages qui « sonnent » et soient agréables à l’oreille. Personnellement, je n’ai pas réussi, et je doute que des semaines supplémentaires d’utilisation y auraient remédié pour moi. Je ne suis pas une bête de synthèse, mais je suis capable de faire des sons complexes, avec 3 enveloppes, 4-5 LFO, de la FM, et j’ai programmé beaucoup de sons sur les analogiques que j’ai eu. Je n’ai rien trouvé de vivant, d’émouvant, sur les sons du One. De même les professionnels du sound design qui ont programmé les presets ne sont pas convaincants, les démos des utilisateurs et reviewers (voir la vidéo de Nick Batt) échouent à montrer des sonorités exceptionnelles à la hauteur des possibilités et du tarif du Moog One.. Je ne doute pas qu’il soit possible pour certains de faire bien sonner le One, certains exemples audio du test Audiofanzine le suggèrent. Mais je n’ai pas eu l’impression d’une qualité sonore à la hauteur des possibilités de synthèse, à la hauteur du prix. Des haters sur YouTube disent que le synthé X ou Y, le Prophet 6 ou un VST sonne mieux… et bien je suis navré de dire que c’est souvent vrai. Peut-être qu’il convient très bien aux sons « industriel » ou bruts, mais ce n’est pas ma tasse de thé.
Je n’ai pas essayé le Vocoder. Concernant les effets, la qualité est très décevante, certains sont même ridicules : l’effet Shimmer « Touch by a H9 » par exemple donne l’impression d’une caricature de Shimmer Eventide, inutilisable. L’utilisation d’un effet, en particulier les Reverb, « mange » le son qui est comme étouffé, et d’autant plus que vous montez le Wet.
J’ai constaté - et c’est aussi le cas de Nick Batt dans la revue de Sonicstate - que les notes jouées dans la plus basse octave du clavier ne sonnaient pas juste, (plusieurs appuis sur la même note entraînaient de grande variation d’accordage d’environ 1/2 ton) et ça c’est très ennuyeux. J’étais pourtant sous le dernier firmware.
Mon exemplaire avait une sorte de défaut dans le poli du bois du panneau avant, manifestement il ne s’agissait pas d’un choc mais bien d’un défaut d’usinage et pas du plus bel effet… Un des flancs métalliques présentait également des points gris, comme une corrosion sous l’effet d’un traitement chimique qui aurait été appliqué sur le métal. Le genre de détail qui saute aux yeux et qui n’auraient pas dû échapper au contrôle qualité. Vous lirez l’avis du Moog One 8 voices d’un propriétaire qui a ses potards tout rayés.
Les ventilateurs font du bruit comme un vieux PC, mais rien de rédhibitoire. Je n’ai pas utilisé le Low fan mode, le principe même de ce mode non prévu initialement me paraît hasardeux sur le bon fonctionnement à long terme de l’instrument.
J’ai constaté des craquements forts, comme ceux d’un parquet sous la chaleur. Manifestement, le bois travaille sous la chaleur du One, ce qui ne doit pas être grave, ou bien autre chose à l’intérieur (les cartes de voix empilées les unes sur les autres ??? ) et ça sur des années, ça l’est peut-être plus…
Bref, j’ai rapidement remis le One dans son carton, je n’ai même pas attendu la veille de l’enlèvement pour le faire : je ne pouvais plus voir ce synthé devant lequel beaucoup de personnes bavent et devenu bien encombrant pour moi. Même l’odeur de bois neuf et de plastique m’est devenu insupportable. Je suis conscient que j’ai acheté le Moog One pour de mauvaises raisons : j’en attendais beaucoup, et je savais que je risquais d’être déçu.
Je suis dubitatif quand je lis que le One est un succès. Mon exemplaire avait un numéro de série au-delà de 1200. Il est dans le top des ventes sur Thoman (avis rédigé fin 2019), et il y a pourtant très peu de « b-stock ». Tous les utilisateurs en sont-il tous très satisfaits ? Sur le forum Gearslutz beaucoup se disent contents, mais le ton des messages laissent penser qu’ils s’efforcent de se persuader d’être satisfaits. Je pense que le prix vous oblige à être satisfait une fois que vous avez passé les 14 j de rétractation légale… on est d’autant plus content d’un produit qu’on l’a payé cher.
Il est beau d’avoir des rêves. Mais non, le One n’est pas un synthé de rêve. Si vous n’avez pas les moyens de l’acheter, et bien rêvez d’autre chose et concentrez-vous sur l'instrument que vous avez déjà et qui peut encore vous surprendre. Si vous avez les moyens, à mon avis il est plus raisonnable d’acheter plusieurs machines : un Sequential récent, un numérique haut de gamme, et il restera assez pour acheter la réédition de l’ARP 2600 pour se faire un beau studio.
Le One n’est pas le synthé ultime Certains supputent que le One est un « bon placement », qu’il prendra de la valeur : j’en doute. Rien ne dit que Moog va continuer les évolutions logicielles. Au-delà des 3 ans de garantie, on peut penser qu’en cas de panne les réparations soient complexes et onéreuses, et il faut compter l’expédition de l’engin.
D’autres disent que le One n’est pas un synthé d’accès facile, immédiat, qu’il est complexe, qu’il faut du temps pour le maîtriser : oui sans doute, mais on reste quand même sur de la synthèse soustractive classique. Si le One était une synthèse totalement inédite, comme à l’époque la FM, on pourrait lui laisser le bénéfice du doute et le temps de faire ses preuves.
Pour toutes ces raisons je pense que ce n’est pas une bonne chose d’acheter un Moog One. J'ai tiré beaucoup d'enseignements de cette expérience dans laquelle j'aurais pu perdre une somme conséquente s'il avait fallu le revendre d'occasion et je me concentre sur le matériel que j'ai déjà.
Un synthé de rêve, le synthé ultime ? Le nom de One laisse présumer qu’il est unique et qu’il peut suffire à une vie de musicien. Le prix aussi, car à 8699 euros au catalogue, c’est le genre d’instrument qu’on achète une fois dans sa vie,…
Pas convaincu par les démos Youtube, ce synthé ne m’avait pas attiré initialement. Puis j’ai fini par me laisser convaincre par le fait que les vidéos YouTube ne lui rendaient peut-être pas hommage (sauf celle de Matt Johnson) et que les possibilités de modulation et la richesse des oscillateurs à formes d’onde variables et mixables en faisait un instrument porteur d’un vaste potentiel. C’est ce potentiel qui m’a séduit.
Il fallu un certain chemin pour me résoudre de mettre sur la table la somme qui est conséquente.
Une promotion redoutable d’un marchand en ligne - 900 euros par rapport au prix catalogue grâce à un code promo - m’a décidé fin 2019 (et si j’avais attendu encore quelques jours j’aurais pu avoir 1500 euros de réduction par rapport au prix catalogue !)
A réception, je m’attendais à un plus gros colis et j’ai été surpris de la compacité de l’instrument, car cela reste un 61 touches. Mais rapidement on se rend compte de la profondeur du synthé,
l’instrument s’impose. Je l’ai posé sur mon bureau en attendant de recevoir un stand spécial clavier lourd. Et là je ne voyais plus que ça en entrant dans la pièce.
Il faut bien réfléchir où vous allez mettre un instrument si coûteux et si volumineux chez vous si vous n’avez pas de studio ! Les animaux, les enfants…. Il faut une pièce où personne ne passe et qui ferme à clé.
L’instrument est beau, oui. Toutefois, je ne suis pas très fan du ton du bois. Les LED blanches sont agressives à l’oeil, surtout si la pièce est peu éclairée. La réponse du clavier est excellente, mais le contact des touches n’est pas agréable, en particulier le caractère grenu des touches noires (je ne suis pas le seul à ne pas apprécier le clavier : cf Matt Johnson).
L’ergonomie de l’instrument est exceptionnelle pour le sound design. C’est vraiment une expérience de jeu agréable quand on a été biberonné aux synthés à sous-menus. Tout est à portée de main, et il suffit d’un clic sur les boutons « More » pour avoir accès aux paramètres complémentaires. Je n’ai pas eu besoin d’ouvrir le manuel, l’utilisation est très intuitive.
J’ai fait défiler 2-3 presets sans intérêt avant de faire « Init patch ». On n’achète pas un Moog One pour les presets, mais c’est toujours intéressant d’avoir quelques sons tout prêts pour chercher l’inspiration : là vraiment ils sont très décevants et aucun ne m’a interpellé ou inspiré pour un morceau.
Les oscillateurs sont bien présents. J’ai lu ici ou là qu’ils ne sonnaient pas, qu’ils étaient fins. C’est faux. Mais comme il est dit dans le test Audiofanzine, le son est dur et droit.
A l’écoute d’un VCO, il n’y a absolument rien de musical. C’est mécanique, brut comme le ronronnement d’une machine. Les filtres sont magnifiques, en particulier le Ladder Filter, et l’auto-oscillation avec une onde sinus d’une grande pureté. La combinaison des filtres, le mix des formes d’onde, donnent de grandes possibilités de timbres… mais je n’ai pas réussi à obtenir des timbres qui soient musicaux, beaux à l’oreille. J’ai essayé de refaire des patches d’un autre synthé que je maîtrise bien, sans succès. J’ai et j’ai eu des synthé analogiques vintages (pas des monstres sacrés comme le Memorymoog ou JP8 je précise) : vous associez 2 dents de scie, un peu de detune ou un LFO sur la fréquence d’un oscillateur, vous jouez sur le cut off et vous avez tout de suite un son qui vous inspire. Sur le One : je n’ai rien pu obtenir de tout cela.
Comme il est dit dans le test, il est très difficile de trouver des réglages qui « sonnent » et soient agréables à l’oreille. Personnellement, je n’ai pas réussi, et je doute que des semaines supplémentaires d’utilisation y auraient remédié pour moi. Je ne suis pas une bête de synthèse, mais je suis capable de faire des sons complexes, avec 3 enveloppes, 4-5 LFO, de la FM, et j’ai programmé beaucoup de sons sur les analogiques que j’ai eu. Je n’ai rien trouvé de vivant, d’émouvant, sur les sons du One. De même les professionnels du sound design qui ont programmé les presets ne sont pas convaincants, les démos des utilisateurs et reviewers (voir la vidéo de Nick Batt) échouent à montrer des sonorités exceptionnelles à la hauteur des possibilités et du tarif du Moog One.. Je ne doute pas qu’il soit possible pour certains de faire bien sonner le One, certains exemples audio du test Audiofanzine le suggèrent. Mais je n’ai pas eu l’impression d’une qualité sonore à la hauteur des possibilités de synthèse, à la hauteur du prix. Des haters sur YouTube disent que le synthé X ou Y, le Prophet 6 ou un VST sonne mieux… et bien je suis navré de dire que c’est souvent vrai. Peut-être qu’il convient très bien aux sons « industriel » ou bruts, mais ce n’est pas ma tasse de thé.
Je n’ai pas essayé le Vocoder. Concernant les effets, la qualité est très décevante, certains sont même ridicules : l’effet Shimmer « Touch by a H9 » par exemple donne l’impression d’une caricature de Shimmer Eventide, inutilisable. L’utilisation d’un effet, en particulier les Reverb, « mange » le son qui est comme étouffé, et d’autant plus que vous montez le Wet.
J’ai constaté - et c’est aussi le cas de Nick Batt dans la revue de Sonicstate - que les notes jouées dans la plus basse octave du clavier ne sonnaient pas juste, (plusieurs appuis sur la même note entraînaient de grande variation d’accordage d’environ 1/2 ton) et ça c’est très ennuyeux. J’étais pourtant sous le dernier firmware.
Mon exemplaire avait une sorte de défaut dans le poli du bois du panneau avant, manifestement il ne s’agissait pas d’un choc mais bien d’un défaut d’usinage et pas du plus bel effet… Un des flancs métalliques présentait également des points gris, comme une corrosion sous l’effet d’un traitement chimique qui aurait été appliqué sur le métal. Le genre de détail qui saute aux yeux et qui n’auraient pas dû échapper au contrôle qualité. Vous lirez l’avis du Moog One 8 voices d’un propriétaire qui a ses potards tout rayés.
Les ventilateurs font du bruit comme un vieux PC, mais rien de rédhibitoire. Je n’ai pas utilisé le Low fan mode, le principe même de ce mode non prévu initialement me paraît hasardeux sur le bon fonctionnement à long terme de l’instrument.
J’ai constaté des craquements forts, comme ceux d’un parquet sous la chaleur. Manifestement, le bois travaille sous la chaleur du One, ce qui ne doit pas être grave, ou bien autre chose à l’intérieur (les cartes de voix empilées les unes sur les autres ??? ) et ça sur des années, ça l’est peut-être plus…
Bref, j’ai rapidement remis le One dans son carton, je n’ai même pas attendu la veille de l’enlèvement pour le faire : je ne pouvais plus voir ce synthé devant lequel beaucoup de personnes bavent et devenu bien encombrant pour moi. Même l’odeur de bois neuf et de plastique m’est devenu insupportable. Je suis conscient que j’ai acheté le Moog One pour de mauvaises raisons : j’en attendais beaucoup, et je savais que je risquais d’être déçu.
Je suis dubitatif quand je lis que le One est un succès. Mon exemplaire avait un numéro de série au-delà de 1200. Il est dans le top des ventes sur Thoman (avis rédigé fin 2019), et il y a pourtant très peu de « b-stock ». Tous les utilisateurs en sont-il tous très satisfaits ? Sur le forum Gearslutz beaucoup se disent contents, mais le ton des messages laissent penser qu’ils s’efforcent de se persuader d’être satisfaits. Je pense que le prix vous oblige à être satisfait une fois que vous avez passé les 14 j de rétractation légale… on est d’autant plus content d’un produit qu’on l’a payé cher.
Il est beau d’avoir des rêves. Mais non, le One n’est pas un synthé de rêve. Si vous n’avez pas les moyens de l’acheter, et bien rêvez d’autre chose et concentrez-vous sur l'instrument que vous avez déjà et qui peut encore vous surprendre. Si vous avez les moyens, à mon avis il est plus raisonnable d’acheter plusieurs machines : un Sequential récent, un numérique haut de gamme, et il restera assez pour acheter la réédition de l’ARP 2600 pour se faire un beau studio.
Le One n’est pas le synthé ultime Certains supputent que le One est un « bon placement », qu’il prendra de la valeur : j’en doute. Rien ne dit que Moog va continuer les évolutions logicielles. Au-delà des 3 ans de garantie, on peut penser qu’en cas de panne les réparations soient complexes et onéreuses, et il faut compter l’expédition de l’engin.
D’autres disent que le One n’est pas un synthé d’accès facile, immédiat, qu’il est complexe, qu’il faut du temps pour le maîtriser : oui sans doute, mais on reste quand même sur de la synthèse soustractive classique. Si le One était une synthèse totalement inédite, comme à l’époque la FM, on pourrait lui laisser le bénéfice du doute et le temps de faire ses preuves.
Pour toutes ces raisons je pense que ce n’est pas une bonne chose d’acheter un Moog One. J'ai tiré beaucoup d'enseignements de cette expérience dans laquelle j'aurais pu perdre une somme conséquente s'il avait fallu le revendre d'occasion et je me concentre sur le matériel que j'ai déjà.