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Jemm82
« Digne successeur du Juno 6! »
Publié le 10/11/24 à 04:01
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Bonjour à tous,
tout d’abord une précision, je suis un amateur qui joue chez lui pour son plaisir, donc mon avis n’est que le reflet de ce type d’usage. Je possède un Juno 6 (acheté neuf en 1982!), et j’avais envie de lui adjoindre le Roland Juno X car cela me paraissait une belle évolution par rapport au Juno 6. Ayant trouvé une belle occasion (merci Marc!), je me suis laissé tenter.
Et franchement j’en suis ravi.
Première impression : le poids! Le Juno 6 pesait lourd et c’était vraiment du costaud, donc avec un synthé récent je m’attendais à quelque chose de plus léger, voire d’un peu moins qualitatif. Mais non! Le Juno X pèse lourd, 11,6kg, et l’aspect de la machine est rassurant : c’est du solide. Même si les côtés en bois du Juno 6 ont disparu, la machine est très belle, avec des sérigraphies et un look rappelant vraiment le Juno 6.
Là visuellement, c’est top! C’est une très belle machine qui donne envie de jouer!
En fonctionnement on retrouve le côté immédiat du Juno 6 quand il s’agit de régler une sonorité grâce aux nombreux faders et autres boutons. Juste un bémol sur l’utilisation des boutons : comme ce sont des boutons numériques, la position physique du bouton ne représente pas forcément le réglage sous-jacent quand on change de sonorité. Il faut bouger le bouton pour aller « rattraper » la valeur mémorisée. C’est un fonctionnement classique pour les synthétiseurs modernes. Mais pour ceux qui comme moi sont habitués aux potentiomètres/faders analogiques dont la position indiquait toujours la valeur du paramètre, c’est un peu déroutant au début.
Le clavier est bon, avec une bonne sensibilité de vélocité et l’aftertouch.
L’ergonomie est bonne, grâce aux rangées de boutons qui changent de couleur selon le mode, et l’écran central est bien positionné (contrairement au Jupiter X où il a été décalé à gauche). Pas d’écran tactile bien sûr, mais les deux boutons qui sont juste à côté de l’écran permettent une navigation sans effort. Les menus sont clairs, mais bien sûr quand on veut « rentrer dans le dur » il faudra naviguer pas mal. Mais il y a un logiciel que l’on peut télécharger sur son ordinateur qui permet d’éditer tous les paramètres de manière visuelle. Personnellement je n’ai pas encore eu besoin de l’utiliser car il y a déjà tellement de possibilité facilement accessibles que je n’en ai pas encore eu besoin.
Concernant les sons, il y en a une pelletée!!! Roland a eu la bonne idée de les catégoriser par machine : Juno 6, Juno 106, Juno 60, Xv-5080, Rd-piano. Mais on peut aussi les rechercher par type d’instrument. Franchement c’est pratique.
Comme dans toutes les banques de sons il y a de tout, et une fois que l’on a trouvé son bonheur on peut toujours retoucher le son avec les boutons/faders en face avant ou ajouter des effets. À noter quand même que la face avant correspond surtout au Juno 6/60/106 mais que lorsque l’on utilise rd-piano ou xv-5080 certains faders sont désactivés car ils ne correspondent pas au mode de synthèse utilisé. Donc on utilise alors un peu plus l’écran et ses menus pour ajuster le son (j’imagine que c’est dans ces cas là que l’éditeur de son sur ordinateur peut se révéler utile).
Il y a aussi un vocodeur, mais je ne l’ai pas utilisé. De plus, on peut acheter d’autres moteurs de sons pour compléter sa machine si on le souhaite.
Concernant la qualité des sons, il y a le débat « le numérique ne sonnera jamais comme l’analogique »,mais en mettant le Juno 6 et le Juno X l’un à côté de l’autre moi je n’arrive pas à faire la différence (après je ne suis pas ingénieur du son non plus!). Donc pour moi c’est vraiment très bien!
Ah tiens, tant que j’y pense : pourquoi j’ai choisi le Juno X plutôt que le Jupiter X? Tout simplement parce que l’écran deporté du Jupiter X était rédhibitoire pour moi. Et quand je vois l’utilisation qu’on a de l’écran, mieux vaut qu’il soit en face de soi!
Alors pourquoi choisir un Juno X?
- parce qu’il a le look du Juno 6, quelle geule!!
- parce qu’on peut l’utiliser avec la même facilité qu’un Juno 6 et triturer les sons « comme au bon vieux temps » avec les réglages en face avant.
- parce que contrairement au Juno 6, il a une tonne de sons d’usine. C’est cool d’avoir de vrais pianos (et autres!), et pas seulement le son synthé analogique
- parce qu’il a des haut-parleurs intégrés, plutôt bons, et c’est quand même super pratique quand on n’a pas une paire d’enceinte à côté.
En résumé, le Juno X est vraiment le digne successeur du Juno 6. Il reprend vraiment l’esprit de l’original, en y ajoutant tout ce qui manquait au Juno 6 (sons de pianos et moteurs de synthèse évolués, clavier avec vélocité et aftertouch, haut-parleurs, …).
Et le plus important je le redis : c’est une belle machine, elle donne envie de se mettre devant et de jouer! N’est-ce pas ça l’essentiel?
tout d’abord une précision, je suis un amateur qui joue chez lui pour son plaisir, donc mon avis n’est que le reflet de ce type d’usage. Je possède un Juno 6 (acheté neuf en 1982!), et j’avais envie de lui adjoindre le Roland Juno X car cela me paraissait une belle évolution par rapport au Juno 6. Ayant trouvé une belle occasion (merci Marc!), je me suis laissé tenter.
Et franchement j’en suis ravi.
Première impression : le poids! Le Juno 6 pesait lourd et c’était vraiment du costaud, donc avec un synthé récent je m’attendais à quelque chose de plus léger, voire d’un peu moins qualitatif. Mais non! Le Juno X pèse lourd, 11,6kg, et l’aspect de la machine est rassurant : c’est du solide. Même si les côtés en bois du Juno 6 ont disparu, la machine est très belle, avec des sérigraphies et un look rappelant vraiment le Juno 6.
Là visuellement, c’est top! C’est une très belle machine qui donne envie de jouer!
En fonctionnement on retrouve le côté immédiat du Juno 6 quand il s’agit de régler une sonorité grâce aux nombreux faders et autres boutons. Juste un bémol sur l’utilisation des boutons : comme ce sont des boutons numériques, la position physique du bouton ne représente pas forcément le réglage sous-jacent quand on change de sonorité. Il faut bouger le bouton pour aller « rattraper » la valeur mémorisée. C’est un fonctionnement classique pour les synthétiseurs modernes. Mais pour ceux qui comme moi sont habitués aux potentiomètres/faders analogiques dont la position indiquait toujours la valeur du paramètre, c’est un peu déroutant au début.
Le clavier est bon, avec une bonne sensibilité de vélocité et l’aftertouch.
L’ergonomie est bonne, grâce aux rangées de boutons qui changent de couleur selon le mode, et l’écran central est bien positionné (contrairement au Jupiter X où il a été décalé à gauche). Pas d’écran tactile bien sûr, mais les deux boutons qui sont juste à côté de l’écran permettent une navigation sans effort. Les menus sont clairs, mais bien sûr quand on veut « rentrer dans le dur » il faudra naviguer pas mal. Mais il y a un logiciel que l’on peut télécharger sur son ordinateur qui permet d’éditer tous les paramètres de manière visuelle. Personnellement je n’ai pas encore eu besoin de l’utiliser car il y a déjà tellement de possibilité facilement accessibles que je n’en ai pas encore eu besoin.
Concernant les sons, il y en a une pelletée!!! Roland a eu la bonne idée de les catégoriser par machine : Juno 6, Juno 106, Juno 60, Xv-5080, Rd-piano. Mais on peut aussi les rechercher par type d’instrument. Franchement c’est pratique.
Comme dans toutes les banques de sons il y a de tout, et une fois que l’on a trouvé son bonheur on peut toujours retoucher le son avec les boutons/faders en face avant ou ajouter des effets. À noter quand même que la face avant correspond surtout au Juno 6/60/106 mais que lorsque l’on utilise rd-piano ou xv-5080 certains faders sont désactivés car ils ne correspondent pas au mode de synthèse utilisé. Donc on utilise alors un peu plus l’écran et ses menus pour ajuster le son (j’imagine que c’est dans ces cas là que l’éditeur de son sur ordinateur peut se révéler utile).
Il y a aussi un vocodeur, mais je ne l’ai pas utilisé. De plus, on peut acheter d’autres moteurs de sons pour compléter sa machine si on le souhaite.
Concernant la qualité des sons, il y a le débat « le numérique ne sonnera jamais comme l’analogique »,mais en mettant le Juno 6 et le Juno X l’un à côté de l’autre moi je n’arrive pas à faire la différence (après je ne suis pas ingénieur du son non plus!). Donc pour moi c’est vraiment très bien!
Ah tiens, tant que j’y pense : pourquoi j’ai choisi le Juno X plutôt que le Jupiter X? Tout simplement parce que l’écran deporté du Jupiter X était rédhibitoire pour moi. Et quand je vois l’utilisation qu’on a de l’écran, mieux vaut qu’il soit en face de soi!
Alors pourquoi choisir un Juno X?
- parce qu’il a le look du Juno 6, quelle geule!!
- parce qu’on peut l’utiliser avec la même facilité qu’un Juno 6 et triturer les sons « comme au bon vieux temps » avec les réglages en face avant.
- parce que contrairement au Juno 6, il a une tonne de sons d’usine. C’est cool d’avoir de vrais pianos (et autres!), et pas seulement le son synthé analogique
- parce qu’il a des haut-parleurs intégrés, plutôt bons, et c’est quand même super pratique quand on n’a pas une paire d’enceinte à côté.
En résumé, le Juno X est vraiment le digne successeur du Juno 6. Il reprend vraiment l’esprit de l’original, en y ajoutant tout ce qui manquait au Juno 6 (sons de pianos et moteurs de synthèse évolués, clavier avec vélocité et aftertouch, haut-parleurs, …).
Et le plus important je le redis : c’est une belle machine, elle donne envie de se mettre devant et de jouer! N’est-ce pas ça l’essentiel?