Déchiffrage à vue: comment procédez-vous?
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Pevets
Comment avez-vous procédé pour y arriver?
Je m'exerce à trouver des intervalles en partant du diapason; est-ce une bonne méthode?
Oriental
ténor-ph
Hors sujet : bon... Alain, il faut pas traîner à des heures tardives sur les forums, tu finis par délirer....
c'est vrai que Bach n'est pas si facile que celà au déchiffrage. j'en ai fait l'expérience avec le dernier morceau travaillé en cours de chant.
Tout à fait d'accord avec piotr: pour bien déchiffrer, il faut savoir lire les notes à l'avance. je pense aussi que, comme pour la lecture d'un livre, il y a une perception subliminale de la phrase entière, surtout avec de l'expérience de certains compositeurs (Mozart ou Schubert dans mon cas).
Par contre, la difficulté du déchiffrage en chant, c'est d'abord qu'on fabrique le son avec sa voix et qu'on a parfois beaucoup de mal à garder la justesse s'il n'y a pas un accompagnement pour aider.
Celà devient pire quand les voix d'à côté chantent "exprés" des notes provoquants des accords "dissonnants" (merci Francis !) quand on chante a capella en choeur.
C'est pour celà que le travail en choeur est trés bon pour le chanteur pour le déchiffrage et la justesse. Ce n'est pas nécessaire de savoir bien chanter (techniquement et musicalement) pour s'y frotter. Bon aprés, ce n'est pas ça qui apprend à bien chanter.
Enfin, la cerise sur le gateau, c'est de rajouter les paroles du premier coup sur le déchiffrage d'un air. Là aussi, c'est une question de pratique et il faut connaître un minimum la langue au départ.
christophe.lan1
Cela depend de l'oeuvre.
Je la survolle en daigonale, je reviens en arriere et repere les elements cruciaux, l'armure, la structure, l'accompagnement, le style, les phrases musicales, les cahngements de clefs, de mesures, de tonalites.
Je lis le texte rapidement pour savoir de quoi ca parle, je repere les difficultes et les decortique rapidement, je chante interieurement la melodie avec une idee de l'harmonie qui accompagne.
Seln les difficultes, je decompose, et aussi je lis des fragments paroles et musique de suite.
Je repere les passges difficiles du point de vue technique vocale, l'ambitu, la respiration...
Et je dechiffre le mieux et le plus d'oeuvres possibles, de la plus simple a la plus difficile.
Je dechiffre en transposant aussi dna sdifferents tonalites avec ou sans paroles et dans differentes langues.
Pour le clavier: pareil mais je decompose parfois les lignes melodiques et les jouent ensemble progressivement.
MEttons que si je dechiffre un choral de Bach parfois je joue seulement la melodie puis la basse avec et enfin le tenor ou l'alto en plus ou bien je groupe tenor et alto seuls si c'est necessaire...
[ Dernière édition du message le 27/09/2014 à 21:20:56 ]
Rage is Walrus
je suis assez curieux.
juste, le répertoire que vous citez est uniquement classique.
Trenet n'a d'après ce que j'ai lu jamais su écrire de partition ni en lire, il avait un mec qui retranscrivait ce qu'il chantait et certaines de ses parties voix ne sont pas évidentes.
je pense qu'on écoute tellement de musique que finalement, dans certaines musiques, il est possible de ne pas connaître les bases de solfège mais de les deviner, à force d'avoir entendu des chansons avec des accords et des chants basés sur ceux ci
j'ai fait un peu d'impro avec des jazzeux et tous avaient fait le conservatoire dans leurs instruments respectifs et pas moi. Mais à force de créer des mélodies pour mes modestes chansons (disons qu'au delà du septième, je ne m'aventure pas), même quand ils partaient sur des trucs que je pourrais décrire musicalement, j'arriver à placer des trucs dedans
Après, du fait de la guitare avec laquelle je m'efforce de m'accompagner, je comprends quelques trucs de solfège ce qui légitime les mélodies que j'avais créé et me donne plus d'assurance et plus d'audace.
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