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Sujet Des notes atteignables que sur certaines syllabes

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Sujet de la discussion Des notes atteignables que sur certaines syllabes
Bonjour

Voila mon problème

quand je m'échauffe je remarque que des notes sont plus facile à sortir en fonction de la voyelle émise que d'autres

par exemple j'ai plus de mal à sortir un contre do ( do1) en chantant un A qu'un I

Est ce qu'il y en a qui ont le meme problème que moi?
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Oui !
Serons-nous consolés pour autant ? :clin:
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Non mais au moins ca montre ke chuis pas un cas lol

comment faites vous pour travailler ca?
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Citation : par exemple j'ai plus de mal à sortir un contre do ( do1) en chantant un A qu'un I



Tu parles bien du Do1, très grave ?

Si oui, personnellement, ne je vois pas grand intérêt à travailler aussi bas même pour une basse, ne serait-ce que par le fait que cette zone extrême de la voix n'apprend pas grand chose sur la voix en général. (Mais tu fais bien comme tu veux hein ! :D:)

Sinon, de façon + générale : la différences entre les voyelles se traduit dans un spectre harmonique spécifique à chacune d'elle, c'est comme ça que l'oreille humaine différencie les sons, et donc comprend les mots.
Le A possède des harmoniques + basses que le i. Le i, plus brillant, permet donc de garder un son plus en avant, ça serait pour ça qu'il est plus facile de chanter un i dans le grave. De la même façon, je suppose que dans le grave il t'est plus facile de chanter un é qu'un O… ?

F.
5
L'interet c'est de pouvoir ressortir des notes graves ( pkoi pas un do1) dans un chant sans rester coincé à la note du dessus.


Dans le retour d'Ulysse à la patrie, il y a pas mal de do1 qui intervienne après pas mal de passages dans les aigus donc pas facile à prendre.


Dans les airs d'osmin il y a des ré 1. Or pour cela il vaut mieux ne pas etre au plus bas de sa tessiture et donc travailler le do 1


Et enfin pour les chants orthodoxes. On a besoin du do 1 dans de nombreux chants.

et la liste est longue


Tout a fait d'accord le é et le i sont plus simples à chanter que le A et le O
6

Citation : Tu parles bien du Do1, très grave ?

Si oui, personnellement, ne je vois pas grand intérêt à travailler aussi bas même pour une basse, ne serait-ce que par le fait que cette zone extrême de la voix n'apprend pas grand chose sur la voix en général. (Mais tu fais bien comme tu veux hein ! )




:mdr:
7

Citation : Dans le retour d'Ulysse à la patrie, il y a pas mal de do1 qui intervienne après pas mal de passages dans les aigus donc pas facile à prendre.


Dans les airs d'osmin il y a des ré 1. Or pour cela il vaut mieux ne pas etre au plus bas de sa tessiture et donc travailler le do 1



Ok, tu aimes vraiment les graves alors ! :clin:


Citation : Et enfin pour les chants orthodoxes. On a besoin du do 1 dans de nombreux chants.



Tu fais des chants orthodoxes donc ? Si je dis ça, c'est parce que c'est quand même un répertoire très spécifique, qui donne des chanteurs basses énormes mais qui perdent bcp de leur aigu…


Citation : Tout a fait d'accord le é et le i sont plus simples à chanter que le A et le O



A mon avis, tu pourrais t'aider des i et é pour chanter tes A et O, càd quand tu chantes des A et O, garder une "position" proche du i. Sur les notes très graves, je pense que l'ouverture de la bouche ne doit pas être très différente entre le i et le a. Si tu ouvres trop la mâchoire sur un A ds le grave, le son risque de se "dissiper" dans une ouverture buccale trop grande, et perdre ainsi de sa brillance (et c'est qui lui permet d'être bien entendu).

Par exemple, sur un Sol grave, chanter la transition i —> a (une blanche sur chaque note, soigner la transition). En arrivant sur le A, faire attention à ne pas écraser la langue vers le bas. Garder une résonance haute sur le A, ne pas le laisser tomber dans la gorge. Progresser par demi-ton vers le bas.

F.
8

Citation : Tu fais des chants orthodoxes donc ? Si je dis ça, c'est parce que c'est quand même un répertoire très spécifique, qui donne des chanteurs basses énormes mais qui perdent bcp de leur aigu…



Ce n'est pas, mais alors pas du tout, une necessité.
Aucun chanteur ne doit perdre des notes au dépend des autres, chez moi on appelle ça trafiquer sa voix (ce qui est mauvais), et même le manque d'entrainement ne pourra l'excuser puisque les graves s'obtiennent en travaillant les aiguës (et vice versa).

Par conséquent impossible de perdre quoi que ce soit hors mauvaise approche vocale, et je ne crois pas, arrêtez moi si je me trompe, que ce soit uniquement spécifique aux méthodes Pneumophonique.


Et si je puis me permettre, il n'aime pas forcément les graves, il est BASSE, tu empêcherais toi, à un Ténor d'atteindre le Contre-Ut juste parce que les graves seraient plus en avant ?
Chacun sa performance vocale...
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Citation : Ce n'est pas, mais alors pas du tout, une necessité.
Aucun chanteur ne doit perdre des notes au dépend des autres, chez moi on appelle ça trafiquer sa voix (ce qui est mauvais), et même le manque d'entrainement ne pourra l'excuser puisque les graves s'obtiennent en travaillant les aiguës (et vice versa).



Je ne parle pas de nécessité, mais d'une réalité ! Le recours constant à un registre très grave, sans flexibilité (notamment avec l'utilisation très fréquente du strohbass) comme c'est le cas dans les chants orthodoxes russes, ne permet pas de garder un bon aigu. C'est une sorte de "sur-spécialisation". Ces chanteurs-là se foutent de perdre leurs aigus.

Quand tu dis que "les graves qui s'obtiennent en travaillant les aigus", c'est vrai dans une certaine mesure, mais c'est pas une loi inaliénable, surtout quand on sort d'une approche lyrique traditionnelle. Et les chants traditionnels orthodoxes russes n'en font pas partie.

Citation : Par conséquent impossible de perdre quoi que ce soit hors mauvaise approche vocale



Quand on sort de nos critères de chant (sain, soutenu par le souffle, large tessiture, etc), il y a plein de "mauvaises" approches vocales mais qui sont utilisées avec succès depuis des lustres. Il faut un peu relativiser.

Citation : aux méthodes Pneumophonique.



Je ne sais pas ce que c'est.

F.
10

Citation : Et si je puis me permettre, il n'aime pas forcément les graves, il est BASSE, tu empêcherais toi, à un Ténor d'atteindre le Contre-Ut juste parce que les graves seraient plus en avant ?
Chacun sa performance vocale...



Si un ténor me disait qu'il a des problèmes avec son contre-ut, en me citant un répertoire où il y a très souvent cette note, je lui dirais déjà de ne pas trop se préoccuper de la qualité des ces notes, et je lui ferais ensuite surtout travailler son médium et son passage dans l'aigu, sans me focaliser sur son do aigu. Un bon aigu est le résultat d'une transition efficace du médium vers l'aigu et d'un bon soutien.

En résumé : je pense que les notes extrêmes (le do grave de kikeriki comme un contre-ut) ne doivent pas être vues comme un objectif, mais comme le résultat d'une bonne technique. Bien entendu, le but final sera d'avoir un jour ces notes, mais il faut toujours garder une "vue d'ensemble" sur la voix.

Pour le problème de kikieri à mon avis, il faut réfléchir en terme techniques avant d'atteindre les notes très graves. Il y a peut-être des ajustements techniques à effectuer aux alentours du sol grave qui lui permettront de mieux sortir ses contre-do.

F.