L’anecdote résonne d’autant plus cette semaine qu’une autre équipe de recherche, de Stanford celle-là, vient de présenter NeuroGrid : un circuit imprimé capable de simuler le fonctionnement d’un million de neurones humain. Il n’y a certes pas de quoi s’imaginer des choses folles si l’on considère qu’un cerveau humain compte entre 80 et 100 milliards de neurones, mais vu que le circuit en question offre une puissance de traitement à peu près 9000 fois supérieure à celle des ordinateurs actuels, on se dit qu’on tiendra peut-être un jour ce fameux vaccin contre la bêtise humaine. Ou pas…
En tout cas, histoire d’anticiper un peu sur les débats que la robotique ne manquera pas de soulever dans les années qui viennent, je tiens à préciser que je suis pour le droit de vote des robots, pour le mariage mixte homme-machine, voire peut-être même pour l’adoption.
Merci à Los Teignos pour son intéressante analyse en commentaire, que je partage également.
"se poser la question de ce qu'est un robot, c'est se poser la question de ce qu'est un homme". C'est exactement la problématique qui a empreint une grande partie de l'oeuvre de Philip K Dick (cf Blade Runner, ou les nouvelles "definir l'humain", "le père truqué", la fourmi électrique", "simulacres") et qui trouve son écho dans la série Real Humans. Une des réponses qu'il propose concernant le différence entre humains et non-humains est l'empathie. Ce qui rejoint ce que dit Animalpensant à propos de Himmler, qui aurait sans doute échoué au test Voigt/Kampf.
La question du démiurge est également souvent présente dans les dernières oeuvres de PKD.
Je regrette de ne pouvoir participer à la réunion Mupiz, ça aurait sans doute été l'occasion d'intéressantes discussions en marge de la musique. Quoique pas si éloigné du sujet, si l'on prend en référence les 2 androides casqués qui ont raflé les derniers music awards...