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Le K
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Pour la quatorzième fois, Native nous revient avec son monstrueux bundle qui dépasse désormais le teraoctet. Une semaine d’ORLP n’aura donc pas été de trop pour faire le tour de la montagne…

Accès d’ex­cès

La première bonne nouvelle de cette Komplete, c’est que Native a enfin fait évolué son instal­leur, un outil d’au­tant plus impor­tant vu qu’on parle de centaines de compo­sants logi­ciels pouvant peser plus d’un To dans le cas de la Collec­tor Edition.

Quoi de neuf ? La possi­bi­lité de navi­guer par types de produits (logi­ciels, banques, expan­sions, ensembles Reak­tor) et par types d’ins­tru­ments (Keys, Guitars, etc.). Je n’au­rais qu’un mot à dire à ce sujet : Merci ! Car suivant les profils d’uti­li­sa­teurs, tout le monde ne veut pas tout instal­ler : ceux qui font de la Drill n’au­ront que faire de banques de choeurs, ceux qui font du métal se passe­ront bien des expan­sions Elec­tro/Urban…

accessHélas, on notera que l’uti­li­taire ne permet toujours pas de désins­tal­ler des produits (il faudra effa­cer les dossiers et fichiers « à la main » pour ce faire), tandis que ses déve­lop­peurs n’ont toujours pas jugé utile de mettre des cases à cocher pour que l’uti­li­sa­teur puisse choi­sir exac­te­ment ce qu’il veut instal­ler ou pas. Seule une option « Install All » demeure, ce qui, lorsqu’on possède des banques de tierce partie, peut conduire à de sacrées grandes manoeu­vres… En fonc­tion de votre compte Native Instru­ments, vous vous retrou­ve­rez ainsi à instal­ler 3 versions de Kontakt (5, 6 et 7), sachant que vous n’avez pas forcé­ment besoin des précé­den­tes… Et si vous ne voulez instal­ler que quelques produits dans la liste ? Eh bien il vous faudra donc lancer une à une les instal­la­tions… Notons-le : il n’est pas possible non plus d’or­ga­ni­ser la liste par taille sur le disque dur : là encore, c’eut été pratique quand on doit se faire une instal­la­tion mini­ma­liste sur un SSD de 512 voire 256 Go. Bref, c’est mieux mais il y a encore du taf avant qu’on puisse dire du Native Access qu’il est parfait…

Cet instal­leur est aussi l’oc­ca­sion de se rendre compte qu’un bon ménage serait néces­saire dans le cata­logue de l’édi­teur, notam­ment du côté de Reak­tor. En vis-à-vis de l’ap­pli­ca­tion même, vous vous retrou­vez ainsi avec des compo­sants dont on peine à comprendre qui fait quoi : Reak­tor Blocks, Reak­tor Blocks Wired, Blocks Base, Blocks Primes, Reak­tor Factory Library, Reak­tor Factory Sélec­tion R2… Un petit bazar que les descrip­tions en info­bulles se chargent de présen­ter mais qu’il demeure diffi­cile de comprendre clai­re­ment : un lien vers la page détaillée du produit sur le site de Native ne serait pas du luxe pour cela. Mais qu’im­porte, d’au­tant que les nouveau­tés de cette quator­zième version ne sont pas à cher­cher du côté de Reak­tor mais de Kontakt : on installe donc tout et on verra bien…

Ceux qui s’en vont…

Si la Komplete en propose toujours plus depuis sa créa­tion par Native, il n’est pas rare que des produits soient reti­rés du cata­logue, soit parce qu’il s’agit de produits rempla­cés par de nouvelles versions, soit parce que l’édi­teur change son fusil d’épaule : on se souvient par exemple que l’es­timé B4, un B3 modé­lisé de bonne facture pour l’époque, avait disparu au profit des Session Organs basés sur du sample. La raison qui se cache derrière cela tient souvent à des problèmes de main­te­nance : si tel ou tel produit n’a pas été pensé en amont pour passer au 64 bits ou à tel format de plug-in, le conser­ver dans le bundle implique de le repro­gram­mer complè­te­ment, ce qui implique un coût non négli­gable qui ne sera pas forcé­ment valo­ri­sable en marke­ting, vu que le produit reste le même. Voilà qui explique la dispa­ri­tion du B4 à l’époque et qui explique l’aban­don d’AB­synth aujour­d’hui : l’un des synthés emblé­ma­tiques de Native Instru­ments dispa­rait, au grand dam de nombreux fans car c’était une formi­dable usine à sound desi­gn… Soyons toute­fois honnête : il y a telle­ment d’ex­cellent synthé dans la Komplete, rien que sous Reak­tor, que ce retrait ne nuira pas à ceux qui n’avait pas connu le synthé. L’au­teur d’AB­synth, qui vole d’ailleurs de ses propres ailes, aura en outre sans doute à coeur de faire un ABsynth 2 de son côté…

D’autres produits dispa­raissent encore pour des raions de doublons ou de licence ; c’est ainsi qu’on dira au revoir au Funky Guita­rist de Scar­bee, à présent que Native s’est doté de guitares virtuelles à même de faire des ryth­miques funk plus simple­ment (Scar­bee et Native avaient en outre eu des diffé­rents à l’époque de la sortie). Espé­rons que cela ne soit pas de mauvais augure pour les basses Scar­bee qui demeurent bien plus avan­cées en termes de sampling/scrip­ting que la récente Prime Bass ; elle sont toujous dans le pack pour l’heure, et c’est tant mieux.

Autres produits à tirer leur révé­rence : Evolve Muta­tions 1 & 2, proba­ble­ment pour des ques­tions de licence avec leur éditeur origi­nal, sachant qu’en­core une fois, on se conso­lera en sachant que la Komplete dispose large­ment de quoi suppléer ces manques en termes de textures évolu­tives.

Enfin, on dira good­bye aussi à Maschine Drum Selec­tion, un best of pour Battery issu des banques de Maschine : là encore, ça ne manquera pas… Parlons donc plutôt des petits nouveaux !

…et ceux qui arrivent !

L’évé­ne­ment de cette nouvelle Komplete, c’est évidem­ment l’ar­ri­vée de Kontakt 7 tant le sampler de Native Instru­ments est devenu central dans le petit monde des instru­ments virtuels. Nous lui consa­crons donc un test propre en marge de celui de cette Komplete, histoire de vous détailler ce qui nous a plu… et déçu…

Quoi d’autre ? Eh bien une foule de nouveaux instru­ments pour Kontakt juste­ment :
Deux outils d’un­ders­co­ring (Lores et Sequis) mais aussi une boîte de pandore (Play­box), trois guitares Session Guita­rist : Elec­tric Vintage, Elec­tric Mint et Picked Nylon, une basse Pure Bass, Action Strings 2, Choir Omnia, Spot­light Series : East Asia et Piano Colors. Plus l’in­té­grale des banques Maschine Expan­sions, cela va sans dire…

Et c’est sans parler de ce que propose Izotope et Plugin Alliance en supplé­ment !

Voyons cela de plus près en commençant par les choeurs tant atten­dus…

Lala­land

choiromniaEn marge de Kontakt 7, l’autre événe­ment de cette nouvelle Komplete, c’est bien entendu l’ar­ri­vée de Choir: Omnia. Pourquoi événe­ment ? Tout simple­ment parce que jusqu’ici, en dehors de quelques instru­ments sound desi­gnesques, la Komplete ne compre­nait aucun instru­ment qui soit réel­le­ment dédié à la voix, ce qui faisait tâche pour un bundle ciblant entre autres les compo­si­teurs de musique à l’ima­ge… On est donc ravi de voir débarquer cette grosse banque qui nous vient de Stre­zov Sampling, qui n’en est pas à son coup d’es­sai en la matiè­re…

De quoi s’agit-il ? D’une chorale propo­sant les quatres registres habi­tuels : basse et tenors du côté des hommes, altos et sopra­nos du côté des femmes. On nous propose des voyelles en première inten­tion, en stac­cato comme en legato, mais on dispose aussi d’un simili word buil­der. Je dis simili car il n’est pas ques­tion de dispo­ser comme chez East­West de tous les phonèmes néces­saires pour chan­ter n’im­porte quel texte, mais de quelques syllabes que vous pour­rez combi­ner ensemble pour faire de l’exas­pé­rant pseudo latin, du Yaour­tus en somme. Aucun inté­rêt de mon point de vue, le but des mots étant juste­ment d’avoir un sens : ce n’est pas parce que le latin est une langue morte qu’il faut en profi­ter pour le tuer encore et enco­re…

Hormis ce détail, admet­tons tout de même qu’Om­nia fait très bien la blague une fois en contexte, d’au­tant qu’on peut gérer la vélo­cité à la molette et qu’on dispose de plusieurs pers­pec­tives côté micros : c’est vrai­ment ce qui manquait pour complé­ter les Orches­tral Series, même si on attend désor­mais des voix solos et des voix jazz/pop…

Restons dans le clas­sique toute­fois avec l’ar­ri­vée d’Ac­tion Strings 2…

Stac­cata !

actionstringsComme on peut s’en doute, il s’agit de la suite d’Ac­tion Strings en sachant que si le concept demeure le même, on dispose là de nouveaux samples et de bien plus de possi­bi­lité. Tant d’ailleurs qu’on pour­rait parler d’ins­tru­ment parfait pour ce qu’il est sensé faire : géné­rer des parties de cordes pleines de viva­cité à travers une multi­tude de motifs préen­re­gis­trés et d’ar­ti­cu­la­tions de base que vous pour­rez combi­ner : c’est vrai­ment très très bien fait, dans la mesure où l’on obtient faci­le­ment des choses plus ou moins complexes dans toutes les signa­tures ryth­miques possible et avec la possi­bi­lité de trans­po­ser les notes à l’en­vi…

La seule critique que l’on pour­rait faire ? Que c’est presque trop simple de sorte qu’un enfant de 8 ans pour­rait prendre la place d’Hans Zimmer… Et encore, on n’a rien vu !

En score et en score

sequisDeux nouvelles réfé­rences viennent en effet enri­chir la gamme d’ou­tils d’un­ders­co­ring de Native : Lores et Sequis, le premier étant basé sur diffé­rents samples du monde, tandis que le deuxième explore des sono­ri­tés plus clas­siques. Qu’en dire ? Que les rendus sont magni­fiques et qu’il est extrê­me­ment simple d’ob­te­nir de la sorte des boucles pour créer des ambiances orches­trales, avec ce mini­mum d’in­ter­ac­tion qui vous permet­tra d’ani­mer tout cela. Et c’est sans doute dans ce mini­mum que l’on pourra glis­ser la plus grande critique vis-à-vis de ce genre d’ou­tils. Sans défendre une vision stakha­no­viste du musi­cien, on a un peu cette impres­sion que tout cela fait de la musique tout seul, sans qu’on ait besoin de grand chose si ce n’est de plaquer un accord. C’est un peu le même reproche que l’on peut faire à des outils comme Omni­sphere, de sorte qu’on se deman­dera qui doit être crédité lorsqu’on « compose » avec ce genre d’ins­tru­ment : le sound desi­gner qui a fait les presets, ou celui qui les a juste récu­péré pour son « oeuvre »…

On pour­rait aussi se poser la ques­tion concer­nant un petit nouveau…

Outside the box?

playboxPrésenté comme une boîte à idées pour démar­rer une compo, Play­box se présente en première inten­tion comme une collec­tion de sons amou­reu­se­ment sound desi­gnés avec lesquels il vous est proposé d’in­ter­agir via un pad X/Y flanqué de quelques contrôles qui chan­ge­ront d’un patch à l’au­tre… Qu’en dire ? Du bien dans la mesure où le brief est respecté : on charge un patch et après deux ou trois notes et quelques tour­nages de boutons, on se retrouve effec­ti­ve­ment face à un résul­tat qui invite à travailler autour de cette matière.

Là où ça devient inté­res­sant toute­fois, c’est qu’on dispose d’une fonc­tion pour géné­rer aléa­toi­re­ment un nouvel assem­blage, tout comme de la possi­bi­lité de pouvoir contraindre les accords ou arpèges joués à une gamme précise. En marge de l’écran d’ac­cueil aux graphismes mini­ma­listo-ésoté­riques, trois onglets permettent d’en­trer dans les entrailles de la bête : Chords défi­nit les 8 accords affec­tés aux 8 touches blanches, accords que vous pouvez impor­ter d’un fichier MIDI, jouer ou encore géné­rer aléa­toi­re­ment. Samples permet quant à lui de char­ger pour chaque touche blanche jusqu’à 8 samples, à choi­sir dans la collec­tion du soft ou à impor­ter, avec encore la possi­bi­lité de lais­ser faire le hasard. Et enfin, FX permet d’ac­cé­der à tout ce qui meut ce petit monde : arpé­gia­teur, strum­mer ou moteur granu­laire, complété par des effets et une section de modu­la­tion, sachant que, là encore, tout peut être soumis au hasard.

playboxillisibleBref, un beau joujou qui s’avère convainquant à l’usage et ne souffre que d’un seul réel défaut : le graphisme de son inter­face. Non que celui-ci soit moche ou joli (ce n’est abso­lu­ment pas une ques­tion de goût, encore que le look arty façon Output commence à être lassant dans ce qu’il n’ap­porte souvent rien à l’er­go­no­mie), mais que les textes soient minus­cules, que les panneaux soient flot­tants et surtout qu’on déplore des gros problèmes de contraste compro­met­tant la lisi­bi­lité : mettre du gris clair sur du gris un peu plus clair en corps 10 en espé­rant que quelqu’un va parve­nir à lire quelque chose laisse sans doute à penser qu’on a laissé la bride sur le cou au graphiste sans que quiconque de compé­tent en ergo­no­mie ne se soit penché sur l’in­ter­fa­ce… Du coup, les Chama­lows, boules de poils ou de papier 3D qui servent à repré­sen­ter les samples n’en sont que plus agaçantes. On a l’im­pres­sion que beau­coup de temps a été passé sur l’ac­ces­soire pour délais­ser l’es­sen­tiel : réali­ser une inter­face graphique fonc­tion­nelle et lisible, la base. Or ce n’est pas la première fois qu’on constate cela sur des instru­ments de l’édi­teur : Kine­tic Toys et Myste­­ria étaient eux-aussi de grands moments d’ona­nisme graphique sans grand inté­rêt.

C’est vrai­ment rageant car cela ne donne vrai­ment pas envie d’uti­li­ser ce nouvel instru­ment au-delà des presets alors qu’il mérite vrai­ment qu’on se penche sur lui pour ce qu’il permet d’ob­te­nir…

Fort heureu­se­ment, les inter­faces des guitares et basses de cette nouvelles Komplete sont clai­re­ment plus réus­sies et utili­sables.

22 cordes à votre arc…

Trois guitares rejoignent cette Komplete, dont une nylon qui a déjà fait l’objet d’un test sur Audio­fan­zine. Un mot donc sur les deux autres qui reprennent le fonc­tion­ne­ment global de la série Session Guita­rist, c’est à dire un mélange de boucles audio et de MIDI qui mise sur la simpli­cité pour réali­ser des ryth­miques comme des leads.

mintGloba­le­ment, c’est très réussi si l’on admet qu’on est dans un compro­mis entre réalisme, poly­va­lence et simpli­cité d’em­ploi. Compre­nez par là que les guitares de Native ne propo­se­ront pas les raffi­ne­ments des instru­ments Ample Sound ou Impact Sound­works en termes d’ar­ti­cu­la­tions, mais qu’elles ont l’im­mense mérite de se program­mer très vite et de faire la blague la plupart du temps… Le parti pris des boucles audio, hélas moins mis à contri­bu­tion sur la Nylon comme la Mint, est en outre le bon pour obte­nir des strum­ming ou des plans funks réalistes. Et de la sorte, que ce soit pour guita­ri­ser un morceau de house ou taper dans du gros rock qui tâche, de la funk ou même du métal, on dispose d’un large panel de possi­bi­li­tés. Le Funky Guita­rist de Scar­bee ne nous manquera donc pas…

Deux défauts sont à mention­ner toute­fois : le peu de cas qui est fait du ternaire de manière géné­rale, et le fait qu’en penchant de plus en plus vers le MIDI pour permettre plus de lati­tude dans le jeu, certaines ryth­miques finissent par sonner arti­fi­cielles : c’est le cas sur la nylon comme sur la Mint, la Vintage faisant encore un large usage des boucles audio…

Quoi qu’il en soit, il est loin le temps où l’on pouvait dire que la Komplete faisait l’im­passe sur la guitare : entre ces trois nouveau­tés et les quatre précé­dents Session Guita­rist (Elec­tric Sunburst Deluxe, Picked Acous­tic, Strum­med Acous­tic 1 et 2), Native a de quoi satis­faire la plupart des besoins. On dispose en effet de ce qu’il faut en guitare acous­tique en vis-à-vis d’une Strat, d’une Tele et d’une LesPaul. Ne manque peut-être qu’une guitare vrai­ment très orien­tée métal (une sept cordes avec des EMG), une autre à réso­na­teur et ce sera parfait…

Pour quatre cordes de plus, lais­sez moi vous redi­ri­ger vers le test que nous avions réalisé de Prime Bass, une Preci­sion plutôt réussi dans son équi­libre entre simpli­cité et réalis­me…

De la corde pincé à la corde frap­pée, on ira ensuite voire ce qui se passe du côté des pianos…

Passage en couleur

colorsNous avions adoré le piano Noire et c’est sans grande surprise qu’on recom­man­dera chau­de­ment Piano Colors, son pendant préparé. On se retrouve ainsi avec une archi­tec­ture à deux layers de sampling dans lesquels vous pouvez char­ger une des nombreuses prépa­ra­tions propo­sées, le tout étant complété d’un géné­ra­teur de bruits, d’un géné­ra­teur de parti­cules, et fédéré à un arpé­gia­teur pour atter­rir enfin dans une section d’ef­fets.

Il en résulte un instru­ment d’une richesse excep­tion­nelle, capable de rester dans le domaine du piano enri­chi comme de s’en éloi­gner pour produire des choses nette­ment plus barrées et synthé­tique… C’est clai­re­ment l’un des vrais atouts de cette nouvelle Komplete qui ne manquait déjà pas de pianos pour­tant, et dont vous n’êtes pas prêt de faire le tour… Et comme son nom l’in­dique, un parfait complé­ment à Noire…

Let’s play

glazeReste enfin à parler des nouveaux titres dans la collec­tion Play. Rappe­lons que cette dernière reprend toujours la même archi­tec­ture : deux layers animés par une section de modu­la­tion et soumis à une section d’ef­fets. Simple sur le prin­cipe mais diable­ment effi­cace dans les fait, de sorte qu’il ne manque plus qu’à nour­rir la bête de samples autour d’une théma­tique pour réali­ser des romplers dignes d’in­té­rêt, et qui se vendent bien vu leur petit prix.

Que dire de tout cela ? Rien de désa­gréable évidem­ment, même si l’on sent que la recette pour­rait bien nous conduire à des tera­oc­tets d’ins­tru­ments sans faire gran­de­ment avan­cer le schmil­blick.

Il en va de même pour les expan­sions qui permet­tront aux Maschi­nistes de tous poils de dispo­ser de toujours plus de samples et de presets pour déve­lop­per leur musique. C’est facile à produire pour Native et ça se vend bien parce que c’est bon marché mais ça ne révo­lu­tion­nera pas le paysage sonore comme ont pu le faire un Massive ou un Serum en leur temps…

Et du coup, c’est fini ? Nooooon, car l’autre grande nouveauté de cette Komplete, c’est qu’elle concré­tise aussi le fait que Plugin Alliance, Izotope et Native Instru­ments roulent désor­mais ensemble et que cela passe par du marke­ting croisé à tous les niveaux.

Une couche d’Ozone

izotopestandardDu coup, on se retrouve dans la Komplete 14 avec Ozone 10 Stan­dard, l’ex­cellent best seller d’Izo­tope dédié au maste­ring et qui s’avère très complé­men­taire de ce qu’on trou­vait déjà dans la Komplete. Jusqu’ici en effet, Native avait beau­coup misé sur des effets de carac­tère, soit orienté vers le sound design, soit vers l’ému­la­tion de clas­siques vintage. Or, Ozone apporte une nouvelle dimen­sion dans tout cela, avec des outils très bien conçus pour le maste­ring (gestion du Mid/Side partout, nombreux visua­li­seurs et trai­te­ments de qualité) avec la petite touche qui a fait le renom­mée d’Izo­tope : un assis­tant « intel­li­gent » qui vous propose, après avoir écouté votre signal, un preset adapté qu’il vous revien­dra ensuite de twea­ker pour vite obte­nir quelque chose de très supé­rieur à ce que vous obtien­drez sur les plate­formes de maste­ring auto­ma­tique en ligne (LandR et consorts).

Certes, avec la version Stan­dard du logi­ciel vendue indé­pen­dam­ment à 400 euros, on ne dispose pas du Stabi­li­zer, d’Im­pact, de Music Reba­lance, de Spec­tral Shaper ou encore de Low End Focus réser­vés à la version Advan­ced, mais on met tout de même la main sur des trai­te­ments qui étaient jusqu’ici absents du bundle : un égali­seur para­mé­trique à phase linéaire, un égali­seur dyna­mique, un excellent maxi­mi­zer, un compres­seur multi­bande, un proces­seur de stéréo, un exci­ter, un limi­teur vintage, etc. De fait, la Komplete qui jusqu’ici était surtout un outil de créa­tion devient un outil de produc­tion complet car Ozone 10 Stan­dard, en vis-à-vis des nombreuses émula­tions qu’on trou­vait dans la Komplete, pourra être utilisé pour le mixage comme pour le maste­ring…

Et ce n’est pas tout car…

Plugin Alliance s’en mêle

C’est d’au­tant plus vrai qu’on dispose aussi d’une belle sélec­tion de produits en prove­nance de Plugin Alliance, à commen­cer par deux modé­li­sa­tion de synthés analo­giques.

knifoniumLe Bx_oberhau­sen est, comme son nom l’in­dique, la modé­li­sa­tion d’un synthé Oberheim, un SEM pour être exact, réputé pour son gros son. Dans les faits, ce n’est pas tant le gros son qui nous frappe à l’écoute de ce SEM : on est dans l’es­prit Oberheim, c’est certain, mais certai­ne­ment pas au niveau de « Fati­tude » qu’on aurait pu espé­rer en regard de son glorieux inspi­ra­teur… Nette­ment plus inté­res­sant, le Knifo­nium est un synthé à 26 tubes construit et modé­lisé par son construc­teur même : Knifau­dio. Un gage d’ex­cel­lence ? Proba­ble­ment car c’est la vraie bonne surprise de cette Komplete 14 sur le plan des synthés. Le Knifo­nium jouit en effet d’un gros carac­tère qui fait passer le Bx_Oberhau­sen pour un enfant de choeur un peu fade. Ça bouge et ça distord de partout : un vrai petit monstre offrant en outre une grande poly­va­lence pour peu qu’on accepte son grain aussi parti­cu­lier qu’in­alié­nable.

Et côté effets ? On passera vite sur les tranches Neve et Focus­rite (basée sur une tranche ISA) pour s’in­té­res­ser un peu plus au Bx_Limi­ter_True Peak. Quelle utilité en vis-à-vis du Maxi­mi­zer d’Ozone ? Disons qu’on sent plus ici que chez Izotope la volonté de propo­ser une arme de loud­nes­si­sa­tion massive. On peut vite ne pas faire dans la dentelle, au gré de l’algo de « soft satu­ra­tion » XL qui permet vrai­ment d’écra­ser la dyna­mique et de Fonda­tion, un réglage très inté­res­sant qui permet d’orien­ter spec­tra­le­ment le résul­tat du trai­te­ment… Le tout se règle très faci­le­ment et s’avère assez diffé­rent de ce qu’on peut obte­nir avec Ozone : on ne râlera pas face à une appa­rente redon­dance sachant que si le Bx_Limi­ter_True Peak peut travailler de manière trans­pa­rente, il peut aussi s’aven­tu­rer du côté de l’ef­fet bour­rin…

Du côté plus créa­tif, on dispose égale­ment d’un concur­rent d’Au­to­tune en la présence de BX_Crisp­Tu­ner._Rien de parti­cu­lier à dire sur ce dernier qui pourra servir tant pour une correc­tion de justesse discrète que pour faire du Hard tuning façon T-pain… On notera surtout que c’est là une nouvelle corde qui s’ajoute à l’arc de la Komplete, encore qu’il serait plus judi­cieux de parler de harpe tant les cordes sont nombreu­ses…

Dernier plug et non des moindre : le multief­fet LO-FI-AF de Unfil­te­red Audio qui, comme d’ha­bi­tude avec cette éditeur créa­tif, ne se contente pas d’être un bête Bitre­du­cer / Down­sam­pler. Le plug est en effet capable de recréer la satu­ra­tion typique d’une bande, de micros vintage, les pous­sières et craque­ments d’un viny­le… mais aussi le défi­le­ment audio d’un CD, les arte­facts de surcom­pres­sion MP3, les inter­fé­rences radio ou encore le bruit que fait une enceinte lorsqu’on approche de trop près un télé­phone portable. Bref, un excellent plug pour les amou­reux de basse fidé­li­té…

Bilan : trois plug-ins nous semblent vrai­ment sortir du lot, le LO-FI-AF pour son origi­na­lité, le Cris­py­tu­ner parce qu’il apporte un trai­te­ment qui manquait à l’ar­se­nal de la Komplete et le Knifo­nium pour son carac­tère marqué…

Notons-le tout de même : en vis-à-vis d’Ozone et de ce dont on dispo­sait déjà dans la Komplete (dont pas mal d’ému­la­tions signées Softube), la dote de Brain­worx fait parfois un peu double emploi et on aurait sans douté préféré que l’édi­teur pioche dans ses utili­taires en matière de visua­li­sa­tion ou de spatia­li­sa­tion ambi­so­nique où la Komplete n’a peur l’heure rien à propo­ser, plutôt que dans ses tranches. À voir donc comment évoluera cette offre, sachant qu’on se doute que l’in­tro­duc­tion de produits de tierce partie va donner lieu à de nombreuses oppor­tu­ni­tés marke­ting : il y aura sans doute dans quelques mois des bons pour passer Ozone en Advan­ced ou acqué­rir tel ou tel plug-in de Plugin Alliance pour une frac­tion de son prix…

Bref, cette quator­zième mois­son est énorme, au point qu’on peut se le deman­der :

Qu’est-ce qui manque ?

L’heure est au bilan et à se pronon­cer sur l’ex­haus­ti­vité de ce qui nous est proposé ici en regard du prix. Avec l’ar­ri­vée des choeurs et des guitares du côté des banques de son comme d’Ozone et des produits Brain­worx côté effets, la Komplete n’a jamais aussi bien porté son nom.

En dehors d’ins­tru­ments folk­lo­riques manquant ça ou là et de voix solo ou de la contre­basse qu’on aime­rait voir rejoindre le Cremona Quar­tet côté orches­tral, comme la collec­tion de basses côté pizzi­cato Jazz, il n’y a vrai­ment rien qui puisse manquer sur le papier, même si certains produits ont un tanti­net vieilli, que ce soit d’un point de vue sonore ou d’un point de vue fonc­tion­nel : c’est le cas des batte­ries Abbey Road qui ne proposent toujours pas de fonc­tion Tap2­Find, ou des Session Horns dont le son peine parfois à convaincre. On regret­tera aussi que les nouveaux amplis qu’on nous promet­tait pour Guitar Rig 6 à sa sortie il y a deux ans ne soient toujours pas là. Bref, il y a bien des axes d’amé­lio­ra­tion pour le bundle, mais à vrai dire, plus aucune grosse lacune pour qu’on puisse dire qu’on ne pourra pas faire telle ou telle musique avec le bundle. Il y a vrai­ment de quoi tout abor­der !

D’ailleurs, s’il y avait une critique à faire, elle concer­ne­rait sans doute à l’in­verse la trop grande quan­tité de ce qui nous est proposé pour justi­fier la hausse de prix.

Oui cette Komplete est encore plus riche que la précé­dente, encore plus complète au point qu’on puisse commen­cer à parler d’ex­haus­ti­vité, mais a-t-on besoin de toujours plus ou juste de mieux ? La ques­tion du marke­ting de la quan­tité se pose, sachant qu’à de rares excep­tions près (Kontakt, Reak­tor, Guitar Rig, FM8 et quelques banques sorties en V2), Native est toujours plus prompt à sortir de nouveaux produits, quitte à faire doublon parfois, plutôt qu’à faire évoluer les anciens…

Et comme la note grimpe de 200 euros sur la Collec­tor Edition (Qui passe de 1600 en V13 à 1800 en V14, tandis que les prix de la Select, de la Stan­dard et de l’Ul­ti­mate demeurent les mêmes), on s’in­ter­roge forcé­ment sur l’offre globale de Native en termes de marke­ting.

## Du rapport quan­tité/prix au rapport besoin/inves­tis­se­ment
En pleine infla­tion et réces­sion, voir le prix de la Komplete Collec­tor Edition augmen­ter fait en effet regret­ter que les offres de l’édi­teur ne soient pas mieux étudiées. Au lieu d’avoir quatre bundles qui ne diffèrent entre eux que par la quan­tité de produits qu’ils proposent, on aime­rait vrai­ment que Native pense à créer des bundles en fonc­tion des profils d’uti­li­sa­teurs : ceux qui font de la musique orches­trale n’ont sans doute pas grand chose à faire des Expan­sions, tandis que ceux qui font de la musique urbaine se passe­raient bien d’une nouvelle banque de choeurs ou d’un violon solo… Le mieux passe­rait sans doute par un système de points qu’on pour­rait dépen­ser en choi­sis­sant tel ou tel produit et c’est peut-être là dessus qu’évo­luera l’offre d’abon­ne­ment de l’édi­teur, mais pour l’heure, cela n’est pas au programme.

Et donc ? Qu’en conclure pour les conseils d’achat ?

D’abord que, quelle que soit la version, et même sur la Collec­tor Edition à 1800 euros, la Komplete demeure le pack logi­ciel au meilleur rapport qualité/quan­tité/prix/poly­va­lence du marché, capable dans sa version la plus exhaus­tive de se rendre utile dans tous les genres musi­caux : faites le compte de ce que l’équi­valent vous coute­rait chez la concur­rence, et vous explo­se­rez sans conteste ce prix au point d’at­teindre des montants trois à quatre fois plus chers.

Quant à la version Stan­dard, vendue 600 euros et qui demeure le meilleur rapport qualité/prix des quatre offres, elle est bien plus tout terrain que les packs concur­rents au même prix, pour peu qu’on puisse parler de concur­rence. En face, UVI n’a en effet toujours pas bâti d’offre poly­va­lente qui s’aven­ture au-delà des synthés (à quand une inté­grale UVI rassem­blant toutes les banques et les effets ?), tandis que pour 800 euros, Artu­ria demeure centré sur les claviers et l’elec­tro… Le concur­rent le plus sérieux est proba­ble­ment Stein­berg dont l’Ab­so­lute à 500 euros propose un ensemble homo­gène d’ins­tru­ments, mais aucun effet ni plate­forme de l’en­ver­gure de Kontakt ou Reak­tor. Les cuivres comme les cordes ou les guitares élec­triques sont en outre loin d’être convain­cants, ce qui pourra se résoudre avec l’achat du bundle Iconica réalisé par Orches­tra Tools. Convain­cant mais qui coûté 1000 euros à lui seul.

Bref, à moins de faire de la musique élec­tro­nique seule­ment, au quel cas on peut se conten­ter de synthés virtuels, la Komplete demeure un must have qui n’a pas de vrai concur­rent digne de ce nom, notam­ment parce que Kontakt qui n’a pas d’équi­valent en termes de rayon­ne­ment : au-delà de ce que peut four­nir Native dans la Komplete, il permet en effet d’ac­cé­der à certains des meilleurs instru­ments virtuels du marché comme à quan­tité de ressources gratuites. Tout comme Reak­tor dans une moindre mesure, qui vous donnera accès à des centaines de synthés et d’ef­fets, gratuits pour l’écra­sante majo­rité d’entre eux. Pour ces deux seuls logi­ciels déjà bien entou­rés dans la Komplete Stan­dard, on conseillera chau­de­ment l’achat de cette dernière à ceux qui ne les possé­de­raient pas.

Quant à savoir si l’Ul­ti­mate ou la Collec­tor Edition valent le coup : tout dépend évidem­ment de vos besoins et ressources, ainsi que de ce que vous possé­dez déjà comme effets ou instru­ments virtuels. Un pro de la mise en sons ou un studio cher­chant une solu­tion poly­va­lente pour répondre aux clients les plus divers n’hé­si­tera pas à inves­tir dans la Collec­tor Edition, mais un amateur devra juger de la perti­nence de chacun des produits propo­sés en fonc­tion de ses ambi­tions…

Il en va de même pour savoir si telle ou telle mise à jour est perti­nente pour chacun : tout dépend de ce que l’on veut faire, de ce dont on dispose déjà, et de la perti­nence au cas par cas des produits Native par rapport à la concur­rence. Dans le domaine de l’or­ches­tral par exemple, il ne fait aucun doute que le cata­logue Spit­fire dépasse de beau­coup ce que Soun­di­ron et Audio­bro ont pour faire pour Native. Session Horns Pro est par ailleurs loin d’être au niveau des Brass d’Acous­tic­samples, et les batte­ries Abbey Road ont vieilli fonc­tion­nel­le­ment face au révo­lu­tion­naire EZdrum­mer 2, passé en V3 depuis…

Une chose est sûr en tout cas, ce n’est pas pour Kontakt 7 seule­ment qu’on se payera la mise à jour car pour l’heure, on peut clai­re­ment parler d’un pétard mouillé… Mais pour tout le reste, oui, la Komplete conti­nue de demeu­rer LE bundle de réfé­rence du marché : couplée à n’im­porte quelle STAN, elle vous offrira de quoi faire de la musique une vie entière sans jamais en voir le bout…

Conclu­sion

Passée l’énorme décep­tion de Kontakt 7 qui est plus une version 6.8 qu’autre chose, force est d’ad­mettre que cette Komplete 14 est enthou­sias­mante à plus d’un titre, et les ajouts d’Ozone comme de Plugin Alliance n’y sont pas étran­gers car ils rendent la propo­si­tion de Native Instru­ments encore plus poly­va­lente qu’elle ne l’était.

De la compo au maste­ring, on peut désor­mais tout faire avec ce bundle auquel ne manque qu’une STAN pour produire n’im­porte quel style de musique de A à Z. Il faut l’ad­mettre en effet : de version en version, Native n’a eu de cesse de combler ses lacunes, effec­tuant un gros travail sur les guitares d’abord, et commençant enfin à combler le manque de banques de voix avec cette Komplete 14… Qu’est ce qui manque du coup ? Des voix solo sans doute et la mise à jour de banques vieillis­santes soit en termes de son (les banques orches­trales, Session Horns), soit sur le plan fonc­tion­nel (Batte­ries Abbey Road)…

Recon­nais­sons-le toute­fois : quelle que soit la version du bundle que l’on consi­dère, le rapport qualité/quan­tité/poly­va­lence/prix demeure sans équi­valent sur le marché. Mais sans qu’on puisse discon­ve­nir du fait que la Komplete est depuis des années LE bundle à avoir, ne serait-ce que pour mettre la main sur Kontakt et Reak­tor, les plate­formes les plus riches du marché dans leurs caté­go­ries respec­tives, sans qu’on puisse nier la grande qualité globale de ce qui nous est proposé, on en vient à espé­rer que Native revoie son offre sous un nouvel angle, pour adap­ter son produit aux utili­sa­teurs plus qu’à leur budget. Prenant 200 euros de plus en cette rentrée diffi­cile sur le plan écono­mique, la Collec­tor Edition répond telle­ment à tous les besoins que nombre d’entre ses ache­teurs risquent de ne pas en utili­ser le quart, car peu sont ceux qui font le grand écart entre les Expan­sions RnB et les ensembles orches­traux.

Quant à savoir si la mise à jour vaut le coup suivant telle ou telle version, c’est une affaire qui regar­dera chacun en fonc­tion de ce qu’il possède déjà, de ce qui l’in­té­resse et des offres qui lui sont propo­sées par Native depuis son espace utili­sa­teur. Si Kontakt 7 ne moti­vera pas gran­de­ment cette déci­sion, les nouveaux choeurs, les instru­ments asia­tiques, les guitares ou encore le Piano Colors et les outils d’un­ders­co­ring propo­sés valent vrai­ment le détour. Et Ozone, et Knifo­nium, et Cris­py­tu­ner ! A vous de voir donc !

9/10
Award Valeur sûre 2022
Fabrication (?) : Allemagne
Points forts
  • Playbox, fun et force de proposition
  • Sequis et Lores : c’est boooo…
  • East Asia : le tour du monde continue
  • Action Strings 2, efficace et bien pensé
  • Piano Colors, parfait pendant de Noire
  • Avec une nouvelle Tele, une Strat et une Nylon : une offre enfin complète en termes de guitares
  • Enfin des choeurs !
  • Ozone Standard fourni
  • Knifonium, un beau petit monstre
  • Crispytuner, ça manquait au pack
  • LO-FI-AF, excellent
  • Quelle que soit la version, le rapport qualité/quantité/polyvalence/prix du bundle
  • La richesse des écosystèmes de Kontakt et Reaktor
  • Beaucoup de choses de grande qualité : Cremona Quartet, les pianos électriques comme acoustiques, d’excellents synthés, Session Strings Pro 2, les Session Guitarist
Points faibles
  • Abandon d’ABsynth
  • Kontakt 7 très décevant
  • Native Access toujours lacunaire (pas de désinstallation, pas d’installation multiple à la carte, etc.)
  • Encore un certain nombre de plug-ins non Silicon
  • Des problèmes de lisibilité dans pas mal d’interfaces
  • De plus en plus d’instruments qui font de la musique tous seuls en pressant seulement une touche
  • On nous promettait des nouveaux amplis pour Guitar Rig il y a 2 ans : où sont-ils ?
  • Une propension à toujours sortir de nouveaux produits plutôt que de faire évoluer les anciens…
  • …et quitte à avoir des redondances
  • Une offre marketing qu’il faudrait faire évoluer pour s’adapter aux besoins réels des utilisateurs
  • 200 euros de plus pour la Collector Edition en pleine récession ?
Auteur de l'article Los Teignos

Si j'avais eu le physique, nul doute que j'aurais fait un grand Sumo, mais vu que je ne pèse que 80 kg, j'occupe mon temps comme je peux entre musique et littérature.


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