TL Audio M4 16-Channels Tube Console

Description

Console TL Audio M4 16-Channels Tube en très bon état avec son alimentation d'origine.
Vends ou échange possible uniquement contre du matériel haut de gamme pour de l'enregistrement studio, dont micro, pré-ampli, compresseurs, sommateurs, etc...
CONSOLE RARE SUR LE MARCHÉ D'OCCASION, PAS LA PEINE DE CHERCHER AILLEURS CAR IL Y EN A PAS

Sur le panneau arrière, les entrées micro et les sorties stéréo principales sont sur XLR, mais tout le reste est sur prises jack TRS symétriques. La plupart des entrées et toutes les sorties sont commutables individuellement pour un fonctionnement à +4 dBu ou -10 dBV, ce qui permet une connexion facile avec une gamme d'équipements professionnels et semi-professionnels. Une touche intéressante est que chaque canal comporte un point d'insertion avec des prises d'envoi et de retour symétriques séparées.

Des cartes numériques DO8 en option peuvent être installées dans chaque module d'entrée pour fournir des E/S ADAT lightpipe pour une connexion simple à un DAW ou un autre enregistreur, et une carte DO2 en option peut être installée dans la section principale pour fournir une sortie stéréo S/PDIF. Ce dernier a une longueur de mot fixe de 24 bits, mais le taux d'échantillonnage peut être sélectionné entre 44,1, 48, 88,2 ou 96 kHz. Chaque carte DO8 et DO2 est entièrement autonome, mais des entrées word-clock externes sont prévues pour la synchronisation.

Plutôt inhabituel pour une console de cette taille, la M4 n'a pas de groupes ni de fonctions de routage de bus, autres que vers les sorties stéréo principales. Si vous souhaitez des groupes et du routage il faudra vous déplacer jusqu'au VTC. Au lieu de cela, chaque canal dispose d'une sortie directe qui alimente également le convertisseur AD de la carte DO8 en option. Cette sortie directe peut être commutée avant ou après l'égalisation et est indépendante du fader de canal et du bouton Mute. Un contrôle dédié du niveau d'envoi de piste optimise la marge de votre appareil d'enregistrement, fournissant un réglage de ± 15 dB et un niveau de sortie maximum de + 22 dBu – suffisant pour piloter pleinement n'importe quel convertisseur AD professionnel.

Bien que cet arrangement de sortie directe soit idéal pour le suivi, permettant à chaque canal d'être enregistré séparément sur une « bande » avec ou sans égaliseur, il complique légèrement les choses lorsqu'il s'agit d'overdubbing à une date ultérieure, ou lors de la création d'un mixage en enregistrant chaque canal. suivre de manière isolée. Vous devez soit reconnecter le micro au canal approprié pour accéder à une piste spécifique de l'enregistreur, soit réaffecter les entrées de votre DAW. Ni l’un ni l’autre n’est idéal pour quiconque est habitué à la flexibilité des commutateurs de routage de bus ou de piste.

Installations de canal
Chaque canal d'entrée possède des entrées micro et ligne séparées (les retours de la carte DO8 étant normalisés aux entrées ligne) sélectionnées avec un commutateur du panneau avant, de sorte qu'un enregistrement multipiste puisse être remixé via la console en actionnant simplement tous les commutateurs de source d'entrée. La section d'entrée micro offre une plage de gain de 44 dB, de +16 dB à +60 dB, et comprend un atténuateur commutable de 30 dB — cela sonne beaucoup, mais avec un réglage de gain minimum de +16 dB, un micro de grosse caisse pourrait exercer la totalité des 30 dB. d'atténuation proposée.

TL-Audio M4
Photo : Mark Ewing
Chaque canal dispose d'une commutation d'alimentation fantôme individuelle, mais le bouton est caché sur le panneau arrière à côté de l'entrée XLR, et sans aucune indication sur la tranche de console pour confirmer si le fantôme est activé ou non. Un interrupteur d'inversion de polarité et un filtre passe-haut 90 Hz (12 dB/octave) s'appliquent aux entrées micro et ligne. L'entrée ligne présente une oscillation de gain de ±20 dB, avec un niveau d'entrée maximum de 26 dBu — plus que suffisant pour faire face aux sorties les plus chaudes du convertisseur DA.

Le reste des installations de canaux sont très similaires à celles de la M3, sauf que là où la console plus petite avait deux bus auxiliaires, la M4 en possède quatre, les deux premiers étant commutables indépendamment avant/après fader et les deux derniers en permanence après fader. La section EQ est identique, avec une égalisation en plateau à fréquence fixe haute (12 kHz) et basse (80 Hz) et une paire de bandes médianes balayées (50 Hz-2 kHz et 500 Hz-18 kHz). Toute la section EQ peut être contournée et les commandes de gain de ± 15 dB sont toutes à détente centrale. Les deux égaliseurs de plateau ont des pentes inhabituellement raides à 12 dB/octave, bien qu'ils fonctionnent très bien en pratique, et les sections de bande médiane ont une bande passante de 1,5 octaves (correspondant à une valeur Q de 0,7), ce qui est suffisamment étroit pour permettre un réglage précis. correction tonale sans paraître trop pointu. Le point d'insertion est normalement pré-EQ, mais peut être commuté après l'EQ depuis le panneau avant, et le retour peut également être mis hors circuit si nécessaire.

Les boutons Channel Mute et PFL (avec LED) sont montés sur le panneau des faders au-dessus de chaque fader de 100 mm, avec les LED jaunes Drive et rouges Peak. Le voyant Drive donne une idée de la force avec laquelle la valve de l'étage d'entrée est entraînée, s'éclairant progressivement avec des niveaux de signal compris entre +6 dBu et +16 dBu. Plus l'étage d'entrée est entraîné durement, plus la distorsion harmonique caractéristique fournie par la valve est importante. La LED rouge Peak s'allume à +21 dBu, 5 dB en dessous du point d'écrêtage réel, et indique le signal de niveau de crête surveillé au niveau de l'ampli d'entrée et du tampon post-fader de chaque canal. Le pupitre a une hauteur libre interne impressionnante, mais j'ai constaté que lorsqu'il s'est finalement clipsé, il l'a fait d'une manière typique des amplis opérationnels à semi-conducteurs, plutôt que de donner le craquement bénin d'une conception à lampes.

Section de sortie
Les canaux d'entrée raisonnablement bien équipés sont, du moins à mon avis, légèrement déçus par les installations plutôt limitées de la section de sortie étroite. En commençant par le haut, une paire de VU-mètres ronds de style rétro (avec des trimmers d'étalonnage individuels encastrés derrière le panneau avant) sont assistés par des LED Peak séparées. Ces vumètres suivent le signal écouté, donc indiquent les niveaux de retour des deux pistes ou du canal PFL au lieu du mixage stéréo secteur, le cas échéant. Le niveau de sortie du mixage stéréo principal est contrôlé par une paire de faders de 100 mm, espacés de la même manière que les faders de canal, et avec les mêmes 10 dB de gain en main. Les sorties principales sont équipées d'un point d'insertion pour permettre le patchage facile d'un compresseur de bus par exemple.

Les quatre commandes de niveau de sortie Aux Master ont chacune des boutons et LED PFL associés, et il existe deux retours d'effet stéréo avec commandes de niveau et de balance et boutons PFL. Si un signal est raccordé uniquement à une prise de retour d'effet gauche, il est automatiquement normalisé également vers la droite, fournissant un retour mono centré qui peut ensuite être panoramique selon les besoins.

Le contrôle principal du niveau de surveillance possède un bouton délicieusement grand qui est associé à un bouton Mute et à un commutateur de retour à deux pistes. Il existe un contrôle de volume séparé pour la sortie casque (situé sur le panneau des faders à côté des faders principaux), et le signal de sortie casque est toujours le même que celui pilotant les moniteurs principaux. Un bouton de réglage du niveau PFL est fourni pour permettre au niveau de surveillance d'être adapté entre le mixage complet et un canal en solo (sur une plage de ± 20 dB). La seule autre fonctionnalité de la section de contrôle est le talkback, avec une prise XLR non alimentée, un contrôle de volume et une paire de boutons de routage. Ceux-ci allouent le signal de talkback à l’un ou aux deux premiers auxiliaires, ou aux deux.

TL-Audio M4
Photo : Mark Ewing

Ces installations de section principale constituent le minimum requis, et je m'attendrais à ce que de nombreux clients potentiels les trouvent frustrantes et basiques - même le contrôleur de moniteur autonome le moins cher offre une palette plus complète. Par exemple, pourquoi n'y a-t-il pas d'alimentation à la prise micro de talkback, alors que le fantôme est de toute façon fourni dans tout le bureau ? Bien que des micros dynamiques adaptés soient disponibles, il existe également de nombreux modèles à col de cygne à électret qui nécessitent de l'alimentation. Pourquoi aucune possibilité de rétroaction sur les principaux résultats ? Pourquoi aucune possibilité d'acheminer le mixage stéréo principal, le retour deux pistes ou les retours d'effet vers les sorties auxiliaires ? Pourquoi pas de contrôle Dim sur le monitoring ? Pourquoi pas de système de contrôle unique ? Pourquoi seulement un seul retour à deux pistes et aucune sortie de moniteur secondaire ? Tout cela est un peu décevant et rigide pour une console dans cette fourchette de prix britannique.

Une autre préoccupation que j'ai concerne les faders de sortie. Dans le premier cas, leur large espacement rend extrêmement difficile le maintien de la stabilité de l'image stéréo lors des fondus de haut en bas, même si vous utilisez un clip de fader en plastique ou la fameuse alternative « crayon et ruban adhésif » ! Il est également très inhabituel d'avoir 10 dB de gain disponible au-dessus de l'unité dans un fader principal, ce qui rend le fondu ascendant moins simple qu'il ne le serait normalement, tout en permettant à un fader d'être frappé plus facilement par rapport à l'autre, ce qui entraîne une coupure. -centrer également les images sur la sortie principale. Il n'y a rien de plus rassurant (et facile à vérifier) ​​que de voir les faders de sortie principaux poussés fortement vers leurs butées. Dans l’ensemble, un fader maître stéréo simple, avec un gain unitaire en haut, aurait été bien plus pratique.

En studio avec le M4
Le M4 possède de nombreuses fonctionnalités attrayantes et l’ergonomie de la surface de contrôle est excellente. En particulier, avoir beaucoup d'espace autour des commandes signifie que vous pouvez ajuster les choses sans avoir à utiliser au préalable un taille-crayon sur vos doigts ! Toutes les commandes semblent être des unités de haute qualité, et il n’y a que le moindre clic lors de la commutation des inserts et des égaliseurs dans et hors du circuit. Bien que, comme je l'ai mentionné plus tôt, les faders semblent légers et fragiles par rapport aux commandes rotatives, ils sont silencieux et fournissent assez bien la marchandise.

La qualité sonore globale est typique de TL Audio, bien réchauffée par le circuit de valve à haute tension d'anode, mais pas du tout exagérée. Bien sûr, augmenter les niveaux d'entrée rend la valve de l'étage d'entrée plus difficile à produire un son beaucoup plus riche, plus évidemment « amélioré par valve ». Cependant, même si cela peut être utile pour des effets étranges, la véritable force de la console réside dans l'ajout très subtil que font les lampes lorsqu'elles fonctionnent à des niveaux plus conventionnels.

La section d'entrée a un peu de mal à fournir un gain suffisant (ou un bruit de fond suffisamment faible) pour faire face aux micros à ruban à faible rendement, mais avec des micros à condensateur et dynamiques typiques couplés à des techniques normales de prise de vue rapprochée, les 60 dB proposés sont parfaitement suffisants. Le chiffre de spécification EIN de l'entrée micro de -127 dBu n'est pas le meilleur du marché, mais il est tout à fait respectable pour une console remplie de lampes, et plus que suffisant pour les applications dans lesquelles ce bureau est susceptible de se retrouver utilisé.

Pendant que je récite les spécifications, la distorsion globale de l’entrée ligne à la sortie principale est estimée à 0,4 pour cent. C'est un chiffre assez élevé par rapport à la plupart des équipements à transistors modernes, mais il est tout à fait en rapport avec l'intention de conception de la console : il s'agit d'un pupitre délibérément « coloré », et la distorsion est principalement composée de secondes harmoniques générées par la lampe. étapes. Le bruit de sortie est cité comme étant plutôt modeste -72 dBu, mais si les niveaux de sortie sont poussés assez fort (comme ils devraient l'être pour moduler complètement l'entrée d'un convertisseur AD professionnel), vous pouvez facilement ajouter 15 dB supplémentaires à ce chiffre.

La section EQ est excellente, toujours musicale et complémentaire, mais avec suffisamment de mordant et de chevauchement dans les bandes médianes balayées pour vraiment maîtriser les déficiences de la source tonale lorsque cela est nécessaire. Une bande passante commutable sur les bandes médianes – telle que disponible sur le VTC – aurait été une fonctionnalité supplémentaire intéressante, mais cela n'aurait en réalité été que la cerise sur un gâteau déjà très savoureux. C'est bien que le bouton de contournement de l'égalisation ait également été conservé, car de nombreux pupitres laissent de côté cette fonctionnalité vitale, et la possibilité de contourner et de repositionner le point d'insertion est également la bienvenue. Les connexions symétriques séparées pour l'envoi et le retour facilitent également la vie - bien mieux que de devoir utiliser des câbles en "Y" asymétriques - et la possibilité d'affiner les niveaux de sortie directs depuis la surface de la console est une fonctionnalité très intéressante.

Quatre départs auxiliaires devraient suffire pour la plupart des applications, d'autant plus que de nos jours, de nombreuses personnes ont tendance à utiliser des effets plug-ins internes à la DAW plutôt que des traitements et des réverbérations externes. De toute évidence, le pupitre est conçu de telle sorte que les deux premiers auxiliaires puissent être utilisés pour les mixages au casque. Cependant, cette fonctionnalité s’avère extrêmement difficile à utiliser dans de nombreuses situations. Par exemple, il n’existe pas de moyen simple d’acheminer le mixage stéréo principal ou le retour deux pistes vers les sorties auxiliaires appropriées. De même, si vous utilisez des réverbérations externes, il serait logique de les ramener au pupitre via les deux retours d'effet, mais il n'est pas possible d'appliquer ensuite un peu de réverbération au signal du casque pour aider un chanteur.

Un VTC pour les masses ?
Il semble dommage qu'une console avec autant de bons points ait une configuration master-fader peu pratique et un manque de flexibilité aussi surprenant dans la section monitoring. Pour moi, c'est le port de goudron qui a gâché ce navire en particulier. L'avant de la console est excellent pour la tâche prévue : les tranches de console sont bien équipées et sonnent superbement, et bien que les dispositions de routage (ou plutôt leur absence) imposent une façon spécifique de travailler, je ne considère pas cela comme une bonne chose. un problème pratique important. Essentiellement, le frontal est une version plus grande et plus flexible du M3, et un mélangeur de suivi à grande échelle idéal pour travailler avec un DAW ou un enregistreur numérique matériel.

Cependant, même si des fonctionnalités limitées peuvent être acceptables dans la section de surveillance du M3 compact – et qu’un contrôleur de moniteur séparé est une solution raisonnablement pratique et abordable – cela ne peut pas être vrai dans une console aussi grande et relativement chère que la M4. La plupart des fonctionnalités auxquelles on peut raisonnablement s'attendre sont toutes fournies dans le VTC : commutation pour des haut-parleurs alternatifs, vérification mono, plusieurs retours de contrôle externes, possibilité d'organiser le réseau d'ordres vers la sortie principale, la sélection de la source et le routage des retours d'effets vers le mixage de repère. écouteurs - ce n'est donc pas comme s'il s'agissait d'un territoire inexploré pour TL Audio.

Dans l’ensemble, la M4 est donc une réussite mitigée. Un son fabuleux, une construction solide, une ergonomie agréable, de bonnes fonctionnalités de gestion des entrées et une excellente flexibilité d'E/S. En contrepartie, il y a une section de monitoring décevante et quelques frustrations en termes de sorties principales et de fourniture de mixage de queue pour casque. Si le M3 ne vous offre pas suffisamment de canaux d'entrée et que le VTC est trop cher, le M4 peut être la solution idéale, et c'est certainement l'antidote pour tous ceux qui trouvent que l'enregistrement numérique sonne encore trop stérile et vierge.