Eurolite DMX Move Control 512

En guise d'introduction, je suis (j'étais) débutant en DMX. Il nous fallait piloter automatiquement l'éclairage pour des concerts avec jusqu'à 50 personnes. Dont un premier, privé, à la maison.
Ce contrôleur pilote notre barre de 4 spots LED Stairville, chacun ayant 7 LEDs.

Le manuel est en allemand et en anglais.

J'ai donc dû me familiariser avec la logique DMX. Ensuite l'adressage des appareils connectés est assez simple et pré-adressé. On peut toutefois modifier manuellement l'adressage.

On peut le piloter manuellement, en sélectionnant un appareil ou plusieurs et en jouant avec les curseurs. Dans mon cas la barre Stairville propose également des programmes qui ont chacun leurs caractéristiques. L'Eurolite agit donc sur les paramètres de ces programmes ou fonctions (stroboscope, couleurs, puissance...) On utilise pour ce faire les 16 curseurs pour faire varier les valeurs (qui s'affichent à l'écran).
On peut également enregistrer des "scènes" qui sont en fait des séquences lumineuses fixes ou animées (strobo etc.) On rappelle ces scènes facilement par la ligne de boutons du bas (16 sur 2 banques soit 32). Il suffit d'appuyer sur un bouton, ou plusieurs. Attention alors au mélange des couleurs !

L'Eurolite a un bouton "movement" qui comprend des rotations toutes faites de lyres, des "tilts", "pas" afin d'animer les appareils qui peuvent bouger, ainsi que des programmes lumineux animés. 16 en tout.

Pour une chanson complète, on opère soit un chainage par scènes soit une programmation manuelle, les deux se faisant par pas ("step"). Là ça se corse. C'est peut-être un fonctionnement conforme dans le monde DMX mais ça m'a surpris : la longueur des "steps" qui est critique pour caler la lumière aux chansons est paramétrable avec la durée du pas (step) et la durée de "fade". Ils appellent ça le WAIT et le FADE. Mais ça ne colle jamais (tous les soucis que j'ai décrits à Thomann sont connus apparemment...) ! Si je définis une durée en réglant la durée totale du step à 4 secondes, ça ne marche pas... Trop long ou trop court. Donc je calcule une durée de step maximale pour enregistrer jusqu'à 100 steps. Pour un tempo 60 et un step de 4 secondes, on va jusqu'à 100 steps x 4 secondes = 6'40'' max. Avec des steps de deux secondes, 3'20'' max et ainsi de suite. Pour le calage je jour avec le "wait" et le "fade" pour caler la durée de step sur un métronome.

À noter : l'enchaînement des "chases" est possible dans le manuel mais réellement, plusieurs chases sélectionnés ne s'enchaînent pas automatiquement. C'est un problème.

Chaque "chase" ou chenillard ou enchaînement de scènes pour une chanson ne pouvant excéder 100 steps. Je rappelle que chaque step peut contenir une scène enregistrée ou manuellement programmée. Si on veut des changements de scènes fréquents, on arrive vite à 100 et ça repart au step 1.

Ceci dit pour le prix, la simplicité et le résultat obtenu, il est plutôt intéressant.

Je poste ce 1er avis après quelques semaines de découverte…

Mon utilisation est seulement pour des rampes de Leds RGB pour le moment.

Intégration très facile sous réserve de ne pas se tromper dans l'affectation des canaux, non pas sur le contrôleur mais sur les appareils eux-mêmes.

Au début j'avais des "disfonctionnements" lumineux car j'avais chainé mes 4 rampes de 1 à 24 canaux en démarrant en toute logique 1 – 7 – 13 – 19 .
Je pense que je suis tombé sur des conflits d'adresses, ce qui est rédhibitoire en DMX.
En fait la console est pré adressée en interne pour 29 appareils de 18 canaux.
Si l'on veut utiliser le chainage tel que j'avais fait au début, il est possible qu'il soit nécessaire de redéfinir le chainage dans la console elle-même. Ce qui est prévu et faisable. (pas essayé)
Pour aller plus vite attendu que pour le moment je n'ai que 4 rampes lumières, j'ai redéfini chacune de mes rampes selon la pré programmation de la console et indiquée dans sa notice, en 1 – 19 – 37 – 55 et la prochaine sera faite à partir de 73, etc… dans tout les cas cet adressage est indispensable au niveau de la lumière elle-même aussi. J'ai compris donc que les deux doivent être en phase ; la console et les lumières.

Probable que certains problèmes rencontrés sur x matériels DMX par d'autres "Fanzineurs" viennent peut être de là ? à voir au cas par cas en tout cas.

Après cette prise de connaissance faite, j'ai dans un 1er temps pu me familiariser avec les commandes de mes éclairages en manuel. Sur ce plan RAS. les faders permettent de commander toutes les fonctions des rampes sans aucun soucis.
Il est important de se munir des modes d'emploi de chaque éclairage pour avoir la définition des divers modes de fonctionnements possibles.
Je comprends qu'il n'y a pas de norme et chaque éclairage "intelligent" a ses propres modes de canaux.

Par exemples pour les miens, j'ai le choix entre les 3 couleurs indépendantes RGB sur trois "faders" chacun jouant le rôle d'intensité. Et faites vos couleurs vous-même à la main.
Ou alors un autre avec 1 dimmer, 1 déclenchement des stroboscopes, 1 réglage du volume de captation sur son (sur le micro de l'éclairage), puis enfin 1 seul pour toutes les combinaisons de couleurs le choix se faisant de la valeur 0 à 255 .
Puis 4 autres combinaisons de choix ; toujours sur un max de 6 canaux DMX (qui peuvent se programmer sur 256 valeurs de 0 à 255)

Sur ce point, il faut déjà bien maitriser son module d'éclairage (je suis débutant en DMX) avant de commencer à s'intéresser comment on va le faire fonctionner avec la console.

Ensuite on peut commencer à voir les fonctions consoles.
J'ai parlé du mode manuel plus haut.
On peut ensuite programmer un certain nombre de "scènes".
La programmation est assez facile. Il faut bien suivre le mode d'emploi.

Un "point négatif" à noter : il n'y a pas de "fader" motorisés (vous vous souvenez du prix ?).
Donc quand on change d'appareils à régler/enregistrer dans une scène, les "fader" sont physiquement dans la position où ils avaient été laissés lors de leur dernière utilisation pour un autre éclairage.
Cela peut créer des surprises.
Et là c'est assez long voire fastidieux car il faut être très vigilant.
Le mieux est de penser à remettre ses fader à 0 quand on a enregistré "un plan" ou un "pas de scène".

Il y a aussi donc bien sûr des chenillards ou "chase".
Même chose ici que pour les "scène" : assez simple à enregistrer, mais long et il faut être soigneux.
La lecture de chenillards peut être manuelle, automatique via la musique dont l'intensité est réglable par une combinaison de touches pas très intuitives (mode d'emploi).
Ou alors en automatique avec réglage du temps entre chaque pas et aussi du temps passé sur un pas (le même pour tous a priori ; entre les pas et sur un pas).

Je mettrai à l'occasion une doc de cette console DMX en français car celle fournie avec est en allemand et anglais.
Ou alors cherchez sur le net la doc "AFX light 512 channel DMX controller" c'est une autre marque mais c'est la même console…. Et il y a un chapitre en "solognot" !!! Bon, avec parfois quelques erreurs de traduction. Mais quand on a tout lu une fois. On s'y fait et on les repère facilement.

Pour le moment je n'ai pas de lyre ni de scan.
Donc je ne puis parler de leurs réglages.
En revanche j'ai précisément choisi cette console car elle est équipée des roues de réglages qui permettent de contrôler les rotations de ces appareils ; pour un futur hypothétique donc.

Si vous avez essayé avec une petite interface DMX/USB de contrôler vos appareils de lumière à partir d'un PC (et d'un logiciel ad hoc libre ou payant), vous aurez constaté que c'est bien plus simple et pratique sur un ordinateur.
….…mais …. Il faut un ordinateur !
Et moi qui en ait un seul avec "vindove 10", ben il est pas multitâche tant que ça et c'est moins pratique quand on veut contrôler la musique, la table de mixage et les lumières avec le même PC.
Donc cette petite console pour un prix très abordable est la solution idéale pour de petits éclairages simples. Pas de PC et ça marche.
Elle peut faire des éclairages plus complexes. Mais ben là …faut retrousser les manches et programmer longtemps ……longtemps …. (j'ai essayé) et …..recommencer quand on s'est trompé ; ou alors quand on se rend compte à la fin qu'en fait chez soi dans son salon , on avait pas programmé une intensité d'éclairage suffisante …… pour éclairer une scène…. Y faut revoir le bon réglage au bon endroit précis dans les pas de programmes que l'on a enregistrés.

Donc pour mon utilisation pour le moment, c'est un très bon achat qui reste très abordable.
Mais dans mes limites que j'ai exposés plus haut.

Je complèterai ou changerai à l'occasion au fil de mes découvertes … je l'ai écrit aussi plus haut : je débute.